Les allégations relatives au limogeage de la Directrice générale des Cultes ont fait sortir de ses gonds le Révérend pasteur Ediémou Blin Jacob. Rentré du Bénin le mardi 26 février 2013, le président du Forum des confessions religieuses de Côte-d’Ivoire et président de l’Eglise du Christianisme céleste, que nous avons rencontré hier à la paroisse-mère Saint Raphaël de Vridi, a exprimé sa colère et son indignation. D’autant plus que l’information publiée dans la presse 24 heures plutôt n’émanait d’aucune source officielle. « Au moment où nous parlons, le président Alassane Ouattara rentre de voyage et le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, notre tutelle, est absent du pays. Alors, de qui est la décision du limogeage de Mme Diaby Dao ? Si la décision vient de ces plus hautes personnalités, nous disons Amen ! Parce qu’elles en ont le droit. Mais si leur décision se trouve dans les journaux avant qu’elle ne soit officielle, nous disons que ce n’est pas normal. Nous pensons que c’est une rumeur et que ceux qui sont à la base de celle-ci pour semer le trouble démissionnent eux-mêmes d’abord, avant que Mme Diaby Dao ne soit débarquée. Nous refusons le désordre et les rumeurs », a martelé le président du Forum des confessions religieuses de Côte-d’Ivoire. « Nous avons tant souffert et que ceux qui n’ont pas tirer les leçons de cette souffrance ne viennent pas semer le désordre dans le pays avec les rumeurs », a ajouté le Pasteur Ediémou, par ailleurs président des Eglises africaines révélées. Il a exprimé toute sa confiance dans la haute administration ivoirienne qui ne saurait gouverner par « la rumeur ou par les manipulations d’un groupe d’individus tapis dans l’ombre et agissant au gré de leurs intérêts ». Car pour le dignitaire religieux, la Directrice générale des Cultes, Mme Diaby Dao Aminata, a entrepris un formidable travail d’organisation et d’assainissement du milieu cultuel et religieux qui fait jaser. Grâce elle, de nombreuses confessions religieuses, sans distinction aucune, ont pu effectuer le pèlerinage. C’est le cas de l’Eglise du Christianisme céleste qui, depuis qu’elle a été reconnue officiellement en Côte d’Ivoire en 1973, a reçu de l’Etat sa première subvention pour le pèlerinage en décembre dernier. « Nous voyons en elle une personnalité qui nous aide à prier. Elle regroupe les confessions pour des prières œcuméniques de façon mensuelle pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire. Alors, elle ne peut pas être débarquée sur la base des émotions personnelles », a-t-il conclu.
H. Oulaï
H. Oulaï
