L’incroyable remise en cause du Blocus du Golf Incroyable mais vrai

Les avocats de Laurent Gbagbo ont surpris plus d’un hier à la 7è séance de l’audience de confirmation des charges. Ils ont osé, en effet, remettre en cause l’existence du blocus du Golf hôtel. Morceaux choisis : « il n’y a eu aucun blocus de l’armée sur l’hôtel du golf décidé par Laurent Gbagbo. Ce dernier n’aurait jamais donné instruction en ce sens. Guillaume Soro et Alassane Ouattara étaient libre de leur mouvement. Ils allaient et venaient durant la crise», a honteusement affirmé les défenseurs de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Vous avez bien lu. Le blocus du Golf qui a fait parler de lui pendant la crise postélectorale et où des centaines de partisans du président de la République ont été froidement exécutés par les militaires fidèles au machiavel des lagunes n’a jamais existé en réalité, selon la défense. Quelle énormité, quel mensonge ! Comment des personnes censées peuvent nier un fait qui a fait tant de bruits en Côte d’Ivoire et hors des frontières ivoiriennes. Qui en Côte d’Ivoire, qui en Afrique, qui dans le monde entier n’a pas entendu parler du fameux blocus du Golf? Sa sombre réputation n’était-elle pas devenue une préoccupation majeure pour l’ensemble des chefs d’Etats Africains? Au point que l’Union africaine avait dépêché à Abidjan un émissaire en la personne du Premier ministre Kenyan, Raila Odinga pour négocier sa levée auprès de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Comme, à son habitude le boulanger d’Abidjan a donné son accord pour la suppression du blocus. Mais dès que l’envoyé de l’UA a donné dos, il a plutôt corsé les dispositifs militaires autour de l’hôtel. Et des centaines de personnes, dont le colonel-major Adama Dosso ont été lâchement assassinées par les chiens de guerre postés autour de l’hôtel où s’étaient retirés le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, son gouvernement et les responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix. Venir nier l’existence du blocus, c’est faire preuve d’une mauvaise foi. Si le ridicule tuait. LO