Abidjan, Des agents déflatés de la Sotra ont entamé depuis mercredi une grève de la faim devant la cathédrale Saint-Paul du Plateau à Abidjan, pour exiger le paiement de 24 mois de salaire promis par l’Etat comme mesure d’accompagnement, mais qui n’a pas encore été payé, a constaté l’AIP sur place jeudi.
"Le motif c’est qu’après le licenciement, il y a un élément très important qui n’a pas été respecté ; tous les droits ont été payés hormis les 24 mois de salaire", a expliqué à l’AIP, Laché Lavry Claude, ex-machiniste à la Sotra, assis à même le sol, parmi une quinzaine d’autres grévistes.
La Sotra, unique compagnie étatique de transport urbain en Côte d’Ivoire, a procédé au licenciement de 674 de ses agents le 15 avril 2012 pour "motif économique". Un accord tripartite signé par le ministère des Transports, la Sotra et les représentants des agents licenciés, prévoyait "des mesures d’accompagnement", notamment le paiement de 24 mois de salaire à ces derniers.
"Nous vivons une situation difficile depuis notre licenciement le 15 avril 2012 ; sur 674 agents déflatés, 19 sont morts et 420 sont sans logement", a-t-il déploré indiquant :"notre mouvement n’est pas une défiance, c’est un acte de détresse".
(AIP)
sn/tm
"Le motif c’est qu’après le licenciement, il y a un élément très important qui n’a pas été respecté ; tous les droits ont été payés hormis les 24 mois de salaire", a expliqué à l’AIP, Laché Lavry Claude, ex-machiniste à la Sotra, assis à même le sol, parmi une quinzaine d’autres grévistes.
La Sotra, unique compagnie étatique de transport urbain en Côte d’Ivoire, a procédé au licenciement de 674 de ses agents le 15 avril 2012 pour "motif économique". Un accord tripartite signé par le ministère des Transports, la Sotra et les représentants des agents licenciés, prévoyait "des mesures d’accompagnement", notamment le paiement de 24 mois de salaire à ces derniers.
"Nous vivons une situation difficile depuis notre licenciement le 15 avril 2012 ; sur 674 agents déflatés, 19 sont morts et 420 sont sans logement", a-t-il déploré indiquant :"notre mouvement n’est pas une défiance, c’est un acte de détresse".
(AIP)
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