L’affaire, visiblement, est en train de se tasser au TAS. Le 1er février 2013, Jacques Anouma et la Confédération africaine de football (CAF) se retrouvaient devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour une audience de jugement. Cette audience devait permettre au tribunal de connaître de l’affaire au fond. La juridiction sportive devait se prononcer sur la validité de la décision de rejet de la candidature à la CAF de Jacques Anouma, prise en décembre dernier par l’instance suprême du football africain sous le prétexte que l’ex-président de la fédération ivoirienne de football (Fif) n’est pas et n’a jamais été membre du Comité Exécutif de la CAF ainsi que l’exige les textes modifiés. L’ancien président de la FIF, membre du Comité Exécutif de la CAF et de la FIFA, accompagné à cette audience par ses conseils Me Olivier Rodondi et Joachim Aka-Bilé, bâtonnier de l’ordre des avocats de Côte d’Ivoire, devait donner les preuves qu’il est bel et bien membre du Comité exécutif de la CAF.
Le TAS avait donné un délai d’une semaine pour rendre sa décision. Mais depuis, le tribunal garde un silence troublant alors que les prétentions de Jacques Anouma pour le scrutin du 10 mars 2013 à Marrakech (Maroc) se volatilisent au fur et à mesure que les jours passent. A ce jour, il ne reste que 10 jours pour que la justice sportive face droit au président Anouma. On avait parié sur l’impartialité du tribunal de Lausanne, qui avait jugé recevable la requête de l’ancien patron du football ivoirien. Mais le mutisme qu’il observe depuis le 1er février 2013 dérange et appelle des interrogations. Pourquoi le TAS tarde-il a rendre son verdict en sachant parfaitement le rapport qu’il y a entre ce verdict et l’élection à la présidence de la CAF pour laquelle Jacques Anouma conteste la régularité de la décision de la réunion du Comité Exécutif en date du 10 décembre 2012 ; laquelle décision a invalidé sa candidature ? Si le juge sportif s’enrhume, tergiverse pour retarder sa décision pour espérer la rendre après le 10 mars 2013, il aura participé au complot contre Anouma. Il aura donné un coup de pouce à Issa Hayatou dans sa volonté d’être candidat unique et d’ainsi assouvir son rêve de rester à vie à la tête de la CAF. Sinon, comment comprendre que depuis un mois, le Tribunal ne puisse pas rendre une décision suite au terme d’un jugement dont le but était d’examiner les preuves apportées par les parties en présence pour étayer leurs prétentions ? Un mois pour rendre une telle décision semble excessivement long et la lenteur du TAS risque de le discréditer à jamais, si ce n’est déjà fait.
Litié BOAGNON
Le TAS avait donné un délai d’une semaine pour rendre sa décision. Mais depuis, le tribunal garde un silence troublant alors que les prétentions de Jacques Anouma pour le scrutin du 10 mars 2013 à Marrakech (Maroc) se volatilisent au fur et à mesure que les jours passent. A ce jour, il ne reste que 10 jours pour que la justice sportive face droit au président Anouma. On avait parié sur l’impartialité du tribunal de Lausanne, qui avait jugé recevable la requête de l’ancien patron du football ivoirien. Mais le mutisme qu’il observe depuis le 1er février 2013 dérange et appelle des interrogations. Pourquoi le TAS tarde-il a rendre son verdict en sachant parfaitement le rapport qu’il y a entre ce verdict et l’élection à la présidence de la CAF pour laquelle Jacques Anouma conteste la régularité de la décision de la réunion du Comité Exécutif en date du 10 décembre 2012 ; laquelle décision a invalidé sa candidature ? Si le juge sportif s’enrhume, tergiverse pour retarder sa décision pour espérer la rendre après le 10 mars 2013, il aura participé au complot contre Anouma. Il aura donné un coup de pouce à Issa Hayatou dans sa volonté d’être candidat unique et d’ainsi assouvir son rêve de rester à vie à la tête de la CAF. Sinon, comment comprendre que depuis un mois, le Tribunal ne puisse pas rendre une décision suite au terme d’un jugement dont le but était d’examiner les preuves apportées par les parties en présence pour étayer leurs prétentions ? Un mois pour rendre une telle décision semble excessivement long et la lenteur du TAS risque de le discréditer à jamais, si ce n’est déjà fait.
Litié BOAGNON
