L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, accusé de « crimes contre l’humanité », s’est dit ‘’choqué’’ jeudi par les propos tenus par la procureure, Fatou Bensouda, lors de sa comparution devant la Cour pénale internationale, (CPI).
‘'Je voudrais simplement dire que Mme la procureure a dit une phrase qui m'a un peu choqué en disant que nous ne sommes pas pour là pour voir qui a gagné les élections ou qui ne l'a pas gagné'', a déclaré M. Gbagbo, habillé en costume bleu nuit assorti d'une chemise blanche avec une cravate bleue.
‘'J'ai signé un décret pour demander à l'armée de se mobiliser (…) Cette une pratique qui date de 1961, date de création de l'armée…'' a expliqué M. Gbagbo en référence à l'existence d'un document dans lequel il aurait planifié la guerre en Côte d'Ivoire.
‘'Je ne gouverne pas avec ma famille'', a-t-il insisté en estimant que ces accusation sont des ‘'petites choses qui alourdissent l'atmosphère''.
‘'Nos pays sont fragiles. J'ai lutté toute ma vie pour la démocratie'', a ajouté Laurent Gbagbo., soulignant que ‘'nous avons besoins de la démocratie''.
Sur les élections présidentielles de novembre 2010, M. Gbagbo, a dénoncé l'envoi du ‘'groupement électoral'' dans le quartier général de son adversaire (Alassane Ouattara) où les résultats ont été proclamés et filmés par un média étranger.
Pour lui, c'est celui qui n'a pas gagné qui a semé les troubles.
‘'Quand je demandais qu'on recompte les voix, ce n'est pas une parole en air. A Bouaké (fief de l'ex rébellion des Forces Nouvelles), 100 000 voix ont été données à mon adversaire'', a poursuivi Laurent Gbagbo.
‘' C'est par ce que j'ai respecté la constitution qu'on m'amène ici'', a-t-il dit en espérant ‘'compter sur la présidente de la Cour''.
‘'Le salut pour les Etats africains, est dans le respect des constitutions et des lois que nous nous donnons'', a ajouté l'ancien Chef de l'Etat ivoirien, rappelant au passage les différents accords de négociation qui ont permis à ses adversaires, Alassane Ouattara et Aimé Henri Konan Bédié d'être candidats à la présidentielle d'octobre 2010.
‘'J'ai permis à Ouattara et à Bédié d'être candidats en m'appuyant sur l'article 48 de la constitution'', a conclut Laurent Gbagbo se présentant aux juges comme un ‘'démocrate''.
L'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, ouverte le 19 février dernier doit s'achever ce jeudi. Elle vise à permettre aux juges d'examiner les éléments de preuves rassemblés par l'accusation pour voir s'ils sont suffisamment solides pour permettre la tenue d'un procès.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d'avoir été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, notamment ‘'meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains''.
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010 a conduit la Côte d'Ivoire dans une crise post électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.
‘'Je voudrais simplement dire que Mme la procureure a dit une phrase qui m'a un peu choqué en disant que nous ne sommes pas pour là pour voir qui a gagné les élections ou qui ne l'a pas gagné'', a déclaré M. Gbagbo, habillé en costume bleu nuit assorti d'une chemise blanche avec une cravate bleue.
‘'J'ai signé un décret pour demander à l'armée de se mobiliser (…) Cette une pratique qui date de 1961, date de création de l'armée…'' a expliqué M. Gbagbo en référence à l'existence d'un document dans lequel il aurait planifié la guerre en Côte d'Ivoire.
‘'Je ne gouverne pas avec ma famille'', a-t-il insisté en estimant que ces accusation sont des ‘'petites choses qui alourdissent l'atmosphère''.
‘'Nos pays sont fragiles. J'ai lutté toute ma vie pour la démocratie'', a ajouté Laurent Gbagbo., soulignant que ‘'nous avons besoins de la démocratie''.
Sur les élections présidentielles de novembre 2010, M. Gbagbo, a dénoncé l'envoi du ‘'groupement électoral'' dans le quartier général de son adversaire (Alassane Ouattara) où les résultats ont été proclamés et filmés par un média étranger.
Pour lui, c'est celui qui n'a pas gagné qui a semé les troubles.
‘'Quand je demandais qu'on recompte les voix, ce n'est pas une parole en air. A Bouaké (fief de l'ex rébellion des Forces Nouvelles), 100 000 voix ont été données à mon adversaire'', a poursuivi Laurent Gbagbo.
‘' C'est par ce que j'ai respecté la constitution qu'on m'amène ici'', a-t-il dit en espérant ‘'compter sur la présidente de la Cour''.
‘'Le salut pour les Etats africains, est dans le respect des constitutions et des lois que nous nous donnons'', a ajouté l'ancien Chef de l'Etat ivoirien, rappelant au passage les différents accords de négociation qui ont permis à ses adversaires, Alassane Ouattara et Aimé Henri Konan Bédié d'être candidats à la présidentielle d'octobre 2010.
‘'J'ai permis à Ouattara et à Bédié d'être candidats en m'appuyant sur l'article 48 de la constitution'', a conclut Laurent Gbagbo se présentant aux juges comme un ‘'démocrate''.
L'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, ouverte le 19 février dernier doit s'achever ce jeudi. Elle vise à permettre aux juges d'examiner les éléments de preuves rassemblés par l'accusation pour voir s'ils sont suffisamment solides pour permettre la tenue d'un procès.
Il est reproché à M. Gbagbo qui est transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d'avoir été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, notamment ‘'meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains''.
Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010 a conduit la Côte d'Ivoire dans une crise post électorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011, plus de 3000 morts.