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Politique Publié le vendredi 1 mars 2013 | L’Hebdo Ivoirien

Cpi/ Dernière audience de Gbagbo : Les faiblesses de Benssouda

© L’Hebdo Ivoirien Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
"Toute ma vie, j'ai lutté pour la démocratie." C'était la ligne de défense de Laurent Gbagbo, lors d'une dernière audience publique ce jeudi à La Haye, devant les juges de la Cour pénale internationale. L'ancien président ivoirien a tenté de les convaincre de ne pas le poursuivre pour crimes contre l'humanité. Les juges se sont retirés pour décider si un procès doit être mené contre lui. Cette audience de confirmation des charges, qui s'achève ce jeudi après avoir débutée le 19 février dernier, doit permettre aux juges de déterminer -pas avant le mois de mai- si les éléments de preuves sont suffisamment solides pour permettre la tenue d'un procès. Lors de l'audience d’hier, Laurent Gbagbo, a régulièrement regardé en direction de ses partisans installés dans la galerie du public, séparée de la salle d'audience par une vitre insonorisante.

Vêtu d'un costume noir, d'une chemise blanche et d'une cravate bleue à pois blancs, l'ancien président s'exprimait ici pour la première fois en public depuis sa comparution initiale en décembre 2011. "Je n'ai jamais cru que la Côte d'Ivoire allait s'en sortir par la guerre, je n'ai jamais cru ça, j'ai toujours cru qu'on s'en sortirait par la discussion", a déclaré le premier ex-chef d'État remis à la CPI. "Je ne gouverne pas avec ma famille", a-t-il également assuré, répondant aux accusations de népotisme dont il a fait l'objet: "j'étais président, chef de l'État et ma femme [Simone] était députée", a-t-il affirmé. Elle est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI mais toujours détenue en Côte d'Ivoire. Selon l'accusation, les attaques commises par des forces pro-Gbagbo entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 "revêtaient un caractère généralisé et systématique" et étaient dirigées "contre des communautés ethniques ou religieuses spécifiques". Son avocat français Emmanuel Altit y voit un "procès politique" et refuse une confirmation des charges. "C'est le meilleur moyen de rendre la justice, c'est le seul moyen d'ouvrer à une réconciliation nationale en Côte d'Ivoire", a-t-il déclaré aux juges. Au total, on n’a noté une faiblesse des arguments de l’accusation.

Mato Dia (lhebdoivoirien@yahoo.fr)
(Source Afp)
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