La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a exposé au confrère « Jeune Afrique », les accusations qui pèsent sur Laurent Gbagbo, dont l’audience de confirmation des charges s’est achevée le 28 février. La décision d’une inculpation de l’ancien chef d’État pourrait intervenir dans les semaines qui viennent. D ans cette interview, Fatou Bensouda précise que Gbagbo est poursuivi comme coauteur indirect des crimes ou pour avoir contribué de toute autre manière à leur commission en nous fondant sur les ordres qu’il a donnés. « Notre dossier d’accusation est très étoffé. Nous avons collecté plus de 3 500 éléments de preuve, dont 900 l’incriminent. Laurent Gbagbo élaborait sa stratégie avec un groupe de proches, mais il était le principal coordonnateur des exactions. Celles-ci relevaient d’une intention, d’une politique, d’un plan pour garder le pouvoir et s’attaquer aux civils. Sans son implication, tous ces crimes n’auraient pas été commis », a-t-elle martelé.
T.G
(Source JE)
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