Le président du Nigeria a confirmé la solide alliance entre la Côte d’Ivoire et son pays devant les députés ivoiriens.
Le chef de l’Etat nigérian était devant les députes samedi, deuxième et dernier jour de la première visite d’Etat sous l’ère Ouattara. L’hôte de marque a débuté son allocution en appelant à l’union et à la bonne collaboration entre les pays du continent afin de leur permettre d’être plus forts. « Je suis certain que notre région et notre continent sont plus riches et plus forts lorsque nous nous réunissons, lorsque nous collaborons et quand nous abordons les problèmes communs, non seulement du point de vue similaire comme heureusement nous faisons, mais aussi avec la solidarité de but et d’actions », s’est-il convaincu. Le chef de la première puissance de l’Afrique de l’Ouest a rassuré les députés sur l’état de la coopération entre les deux nations. Selon lui, le peuple nigérian restera un allié permanent de celui de la Côte d’Ivoire s’agissant de la bonne gouvernance et de l’intégration des peuples. Il a renouvelé le soutien sans faille de son peuple à Alassane Ouattara, son hôte. «…Je salue le peuple de Côte d’Ivoire pour la promotion d’un gouvernement ouvert, responsable et sensible. Nous sommes vos alliés dans cette entreprise et vous pouvez toujours compter sur notre soutien et notre encouragement. En tant que pays africain attaché au même destin, nous ne fuyons pas notre responsabilité, celle de veiller sur notre frère », a-t-il précisé. Au niveau du renforcement de la démocratie, le président nigérian a rappelé que les deux pays ont une histoire et des défis similaires à relever. « Nous avons une histoire similaire, des défis similaires et des triomphes semblables. Quotidiennement, nous sommes confrontés au défi de construire une démocratie durable… Nos histoires sont aussi semblables à bien des égards. Le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont à la fois surmonté des guerres civiles dévastatrices », a-t-il fait savoir. Pour parvenir à une paix durable dans les Etats, il a préconisé l’installation d’institutions fortes. Pour la maîtrise de l’insécurité, l’invité des représentants du peuple ivoirien a souhaité une bonne collaboration dans la mise en place des stratégies communes. Pour finir, il a invité les peuples africains à construire des nations fortes qui tiennent compte des diversités politiques, religieuses et ethniques. « Ensemble, nous devrions construire nos nations sur la base de nos diversités et permettre l’inclusion et la participation équitable de tous, pour assurer la coexistence paisible et la stabilité politique, sans aucune considération religieuse ou politique », a-t-il souhaité. Dans son discours d’ouverture de la deuxième session extraordinaire, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a fait une révélation. Selon lui, Goodluck Jonathan était convaincu de la victoire du candidat du Rhdp aux élections. C’est pourquoi il n’a pas manqué, selon lui, de fustiger, en ces termes, ceux qui s’accrochent au pouvoir en Afrique. « Le problème en Afrique est que certains chefs d’Etat se prennent pour des rois. Ils veulent être présidents de la République à vie. (…) Pour moi, Alassane Ouattara est le président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire et c’est non négociable. Avec la Cedeao, nous rétablirons la vérité des urnes », avait-il affirmé en janvier 2011 à Abuja.
Gnahoré David
Le chef de l’Etat nigérian était devant les députes samedi, deuxième et dernier jour de la première visite d’Etat sous l’ère Ouattara. L’hôte de marque a débuté son allocution en appelant à l’union et à la bonne collaboration entre les pays du continent afin de leur permettre d’être plus forts. « Je suis certain que notre région et notre continent sont plus riches et plus forts lorsque nous nous réunissons, lorsque nous collaborons et quand nous abordons les problèmes communs, non seulement du point de vue similaire comme heureusement nous faisons, mais aussi avec la solidarité de but et d’actions », s’est-il convaincu. Le chef de la première puissance de l’Afrique de l’Ouest a rassuré les députés sur l’état de la coopération entre les deux nations. Selon lui, le peuple nigérian restera un allié permanent de celui de la Côte d’Ivoire s’agissant de la bonne gouvernance et de l’intégration des peuples. Il a renouvelé le soutien sans faille de son peuple à Alassane Ouattara, son hôte. «…Je salue le peuple de Côte d’Ivoire pour la promotion d’un gouvernement ouvert, responsable et sensible. Nous sommes vos alliés dans cette entreprise et vous pouvez toujours compter sur notre soutien et notre encouragement. En tant que pays africain attaché au même destin, nous ne fuyons pas notre responsabilité, celle de veiller sur notre frère », a-t-il précisé. Au niveau du renforcement de la démocratie, le président nigérian a rappelé que les deux pays ont une histoire et des défis similaires à relever. « Nous avons une histoire similaire, des défis similaires et des triomphes semblables. Quotidiennement, nous sommes confrontés au défi de construire une démocratie durable… Nos histoires sont aussi semblables à bien des égards. Le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont à la fois surmonté des guerres civiles dévastatrices », a-t-il fait savoir. Pour parvenir à une paix durable dans les Etats, il a préconisé l’installation d’institutions fortes. Pour la maîtrise de l’insécurité, l’invité des représentants du peuple ivoirien a souhaité une bonne collaboration dans la mise en place des stratégies communes. Pour finir, il a invité les peuples africains à construire des nations fortes qui tiennent compte des diversités politiques, religieuses et ethniques. « Ensemble, nous devrions construire nos nations sur la base de nos diversités et permettre l’inclusion et la participation équitable de tous, pour assurer la coexistence paisible et la stabilité politique, sans aucune considération religieuse ou politique », a-t-il souhaité. Dans son discours d’ouverture de la deuxième session extraordinaire, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a fait une révélation. Selon lui, Goodluck Jonathan était convaincu de la victoire du candidat du Rhdp aux élections. C’est pourquoi il n’a pas manqué, selon lui, de fustiger, en ces termes, ceux qui s’accrochent au pouvoir en Afrique. « Le problème en Afrique est que certains chefs d’Etat se prennent pour des rois. Ils veulent être présidents de la République à vie. (…) Pour moi, Alassane Ouattara est le président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire et c’est non négociable. Avec la Cedeao, nous rétablirons la vérité des urnes », avait-il affirmé en janvier 2011 à Abuja.
Gnahoré David