Le commerce international du cacao est sérieusement menacé par l’Union européenne. En tout cas, à partir du 1er avril prochain, les 27 d’Europe vont demander aux producteurs du cacao de réduire au maximum, le cadmium dans leurs productions. Si ces consignes ne sont pas respectées, leurs productions seront refoulées dans les différents ports d’Europe. En effet, ces pays estiment que, le cadmium, qui est un métal lourd contenu dans les fèves de cacao est toxique et provoque des dysfonctionnements rénaux, des problèmes osseux et des troubles de la reproduction chez le consommateur. Cette découverte selon l’Organisation internationale du cacao (Icco), dont le siège est en Grande Bretagne, concerne les pays d’Amérique latine mais, aussi de l’Afrique, particulièrement à l’Ouest du Cameroun, soit environ 10 à 20% de la production nationale. La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial du cacao n’est pas à l’abri de cette décision de l’Union européenne.
Les études révèlent que la deuxième source de contamination du cadmium est constituée par les engrais et autres fertilisants chimiques. Alors qu’en Côte d’Ivoire, la quasi-totalité des producteurs ivoiriens de cacao s’alignent sur ces produits pour l’entretien de leurs plantations. En tout cas, la menace de l’Union européenne est prise au sérieux par tous les pays producteurs y compris la Côte d’Ivoire. Qui entendent renforcer d’ici la date du 1er avril prochain, le dispositif dans les différents ports pour un meilleur contrôle de la qualité du cacao. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les pays de l’Union européenne prennent une telle décision. Déjà, le 23 juin 2000, les pays de l’Union avaient établi un certain nombre de règles communes spécifiques pour les produits de cacao et de chocolat, à travers une directive qui a arrêté la composition des produits chocolatiers. Pour certains produits, elle a déterminé notamment le pourcentage minimal de beurre de cacao ainsi que la possibilité d'utiliser une quantité de matières grasses végétales, autres que le beurre de cacao, ne dépassant pas 5 % du produit fini. Les matières grasses végétales utilisables (autres que le beurre de cacao) ont été énumérées dans cette directive.
Joseph Atoumgbré
Les études révèlent que la deuxième source de contamination du cadmium est constituée par les engrais et autres fertilisants chimiques. Alors qu’en Côte d’Ivoire, la quasi-totalité des producteurs ivoiriens de cacao s’alignent sur ces produits pour l’entretien de leurs plantations. En tout cas, la menace de l’Union européenne est prise au sérieux par tous les pays producteurs y compris la Côte d’Ivoire. Qui entendent renforcer d’ici la date du 1er avril prochain, le dispositif dans les différents ports pour un meilleur contrôle de la qualité du cacao. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les pays de l’Union européenne prennent une telle décision. Déjà, le 23 juin 2000, les pays de l’Union avaient établi un certain nombre de règles communes spécifiques pour les produits de cacao et de chocolat, à travers une directive qui a arrêté la composition des produits chocolatiers. Pour certains produits, elle a déterminé notamment le pourcentage minimal de beurre de cacao ainsi que la possibilité d'utiliser une quantité de matières grasses végétales, autres que le beurre de cacao, ne dépassant pas 5 % du produit fini. Les matières grasses végétales utilisables (autres que le beurre de cacao) ont été énumérées dans cette directive.
Joseph Atoumgbré