Ouédraogo a reçu le Prix d’interprétation féminine pour sa performance dans « Moi Zapphira » d’Apolline Traoré, ou encore que « How to steal 2 millions» du Sud-africain, Charlie Vundla a obtenu le prix du meilleur montage, « Les Chevaux de Dieu » du Marocain Nabil Ayouch, celui du meilleur scénario. « La sélection des films de ce 23ème Fespaco a été bonne, car elle traduisait la diversité qui caractérise le cinéma africain », a fait remarquer Mme Euzhan Palcy. La Côte d’Ivoire s’en tire, elle, avec un zéro pointé. Aucun des cinq films en compétition officielle n’a glané une distinction dans sa catégorie. Maigre consolation pour les Ivoiriens, le Prix de la ville de Ouagadougou, empoché par Seydou Coulibaly pour son documentaire « Ils sont fous, on s’en fout ». Précision utile, il s’agit d’un Prix spécial, autrement dit, une distinction qui n’est pas remise par le Fespaco, mais plutôt l’un de ses partenaires. Délégué général du Fespaco, Michel Ouédraogo a saisi cette tribune pour annoncer les innovations majeures pour la 24ème édition qui se tiendra du 28 février au 7 mars 2015. « La compétition long métrage sera ouverte aux films de la Diaspora et au format numérique », a-t-il révélé, avant de noter que les dotations des trois Etalons de Yennenga connaîtront une hausse. Ainsi, le lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga recevra désormais 20 millions de FCFA, soit le double de ce qu’il touche en ce moment. L’enveloppe de l’Etalon d’argent passe de 5 à 10 millions de FCFA, et celle de l’Etalon de bronze de 2,5 à 5 millions de FCFA.
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