Le professeur Alassane Salif N’Diaye ne se prêtera plus aux questions brûlantes des journalistes. Une longue maladie l’a, hélas, emporté, dimanche dernier en France.
L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) est en deuil. Son secrétaire général, le professeur Alassane Salif N’Diaye est décédé, dimanche 3 mars dernier à 22h 40, des suites d’une longue maladie, en France, avons-nous appris. Sans autre information, secret médical, oblige ! On se souvient que le professeur Salif N’Diaye s’était rendu, lors de la crise postélectorale, aux Etats-Unis d’Amérique, pour une opération chirurgicale. Sa convalescence l’a conduit en France où il est resté plusieurs mois. Sans précision sur le mal qui le rongeait. Depuis des mois, il était hors de la Côte d’Ivoire. L’Hexagone ayant été sa dernière destination, où il a trouvé hélas, la mort. Alassane Salif N’Diaye était adepte du « mouvement brownien », qu’il avait préconisé, avant le premier tour de l’élection présidentielle d’octobre 2010, face aux agissements du pouvoir de la refondation. Il avait donc suggéré que « les terroristes soient également terrorisés ». Eminent physicien, Prof. Salif N'Diaye a été ministre de la Recherche scientifique d'Houphouet-Boigny de 1986 à 1993. Il a été membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-rda). En 2002, il « débarqua» à l’Udpci de feu le général Robert Guéï. Il y occupa le poste de troisième vice-président, puis celui de secrétaire général, jusqu'à son décès. Il fut aussi depuis 2004, le président de la Commission stratégies du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition de quatre partis politiques dont le Rassemblement des républicains (Rdr), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) et le Mouvement des forces d’avenir (Mfa). Le professeur Salif N’Diaye abandonne ainsi définitivement le terrain « enfiévré » de la politique. Un terrain sur lequel l’on se souviendra qu’il s’était pourtant illustré de fort belle manière.
Parfait Tadjau
L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) est en deuil. Son secrétaire général, le professeur Alassane Salif N’Diaye est décédé, dimanche 3 mars dernier à 22h 40, des suites d’une longue maladie, en France, avons-nous appris. Sans autre information, secret médical, oblige ! On se souvient que le professeur Salif N’Diaye s’était rendu, lors de la crise postélectorale, aux Etats-Unis d’Amérique, pour une opération chirurgicale. Sa convalescence l’a conduit en France où il est resté plusieurs mois. Sans précision sur le mal qui le rongeait. Depuis des mois, il était hors de la Côte d’Ivoire. L’Hexagone ayant été sa dernière destination, où il a trouvé hélas, la mort. Alassane Salif N’Diaye était adepte du « mouvement brownien », qu’il avait préconisé, avant le premier tour de l’élection présidentielle d’octobre 2010, face aux agissements du pouvoir de la refondation. Il avait donc suggéré que « les terroristes soient également terrorisés ». Eminent physicien, Prof. Salif N'Diaye a été ministre de la Recherche scientifique d'Houphouet-Boigny de 1986 à 1993. Il a été membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-rda). En 2002, il « débarqua» à l’Udpci de feu le général Robert Guéï. Il y occupa le poste de troisième vice-président, puis celui de secrétaire général, jusqu'à son décès. Il fut aussi depuis 2004, le président de la Commission stratégies du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition de quatre partis politiques dont le Rassemblement des républicains (Rdr), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) et le Mouvement des forces d’avenir (Mfa). Le professeur Salif N’Diaye abandonne ainsi définitivement le terrain « enfiévré » de la politique. Un terrain sur lequel l’on se souviendra qu’il s’était pourtant illustré de fort belle manière.
Parfait Tadjau