Dans le cadre de son agenda 2013 de lutte contre la corruption, l’ONG Alaco (Ligue africaine de lutte contre la corruption) a initié récemment, à son siège, à la Riviera Akouédo, une conférence à l’intention des journalistes sur la thématique : ‘’l’éthique et la déontologie’’. L’objectif, selon le président de Alaco, N’Zi Moro Nicaise, c’est de voir ensemble avec la presse, comment extirper ou freiner la ‘’gangrène’’ que représente la corruption en son sein. Zio Moussa, empêché, a été représenté par André Ouohi pour dire la conférence. L’orateur a instruit les journalistes sur ce que c’est que la déontologie et l’influence des droits de l’Homme sur cette notion. Avant d’intervenir sur le rapport entre les deux termes cités, selon André Ouohi, le mot déontologie a été inventé en 1834 par le philosophe rationaliste anglais, Jeremy Bentham, pour donner un titre à l’œuvre posthume de son disciple John Bowring. «Elle peut être définie comme l’ensemble des devoirs que s’imposent à eux-mêmes et des droits que revendiquent les membres d’une profession déterminée, afin que soient respectés des droits considérés comme supérieurs par la société dans laquelle cette profession s’exerce», a-t-il défini. Ajouté au terme journaliste, cela donne un ensemble de principes et de règles, établis par la profession, de préférence en collaboration avec les usagers, afin de mieux répondre aux besoins des divers groupes dans la population … Il ne s’agit pas tant d’être honnête et courtois, mais d’assurer une fonction sociale majeure. Pour l’expert-consultant en média, le journalisme répond à deux soucis majeurs : fonction d’utilité publique et fonction d’éducation, mais tout en s’appuyant sur le double principe du plaisir et du sérieux. Il a conclu en appelant les journalistes à la responsabilité de leur plume tout en leur disant qu’il dispose de ‘’la clause de conscience’’ pour ne pas être obligés d’écrire ce qu’ils ne consentent pas.
B.T.
B.T.