Les élections régionales qui vont être organisées théoriquement le 21 avril prochain ont remis au goût du jour le côté prévisible de l’alliance contre nature des partis du groupement politique hétéroclite Rhdp. Ces joutes électorales ne seront pas aux couleurs Rhdp. Même si, dans certaines régions, des candidats têtes de liste, dans un dernier élan, tentent de sauver l’alliance en maintenant l’esprit Rhdp.
«Nous sommes préoccupés. Toutefois, nous réorganisons notre liste. Nous gardons notre sérénité. Vous voyez, lorsqu’on a travaillé avec quelqu’un tout le temps et que, pour une raison ou une autre, il décide de te quitter subitement, il y a lieu d’être préoccupé», explique avec amertume l’ex-ministre du Commerce, Dagobert Banzio, cadre Pdci et tête de liste Rhdp du Cavally, parlant des militants Rdr qui quittent sa liste sur ordre de leur parti. Qui, visiblement veut présenter Anne Ouloto, un produit Rdr, dans le Cavally.
Comme dans la région du Cavally, bien d’autres zones sont concernées par la rupture entre le parti de Bédié et celui de Ouattara. L’élément déclencheur de cette crise reste le communiqué de Bédié qui indique que les listes Rhdp sont conseillées là où il y a consensus. Faute de quoi, chacun s’occupe de ses oignons. Pourtant, au préalable, il était tout juste question de trouver un consensus autour de 7 régions. Et voilà que l’échec, à ce niveau, donne lieu à une rupture nationale. Cet aveu d’impuissance de Bédié, qui reflète pourtant la réalité quant à la mésentente latente entre les deux partis, va constituer une brèche que le parti de Ouattara va mettre à profit. En donnant ordre à ses militants de faire cavalier seul. Au Pdci, on est convaincu d’une chose. C’est un coup monté.
Faut-il s’étonner de ce qui arrive aujourd’hui entre les alliés d’hier ? Déjà, depuis quelques mois, Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr, affirmait sans fioriture que le Pdci, dans le cadre du partage du pouvoir, doit revoir ses appétits à la baisse, pour avoir, dit-il, occupé une piètre troisième place à la présidentielle. Selon donc son entendement, le Pdci, étant la 3ème force politique sur l’échiquier politique national, doit se montrer moins gourmand. Autrement dit, cette attitude revient de droit au Rdr dont le mentor est aux affaires. N’en déplaise à certains cadres qui continuent de s’accrocher vainement à l’alliance circonstancielle dictée par Nicolas Sarkozy pour préparer le renversement de Gbagbo. Aujourd’hui, ce groupement hétéroclite est à l’image de Sarkozy-lui-même qui va de déboires en déboires.
Félix Téha Dessrait
«Nous sommes préoccupés. Toutefois, nous réorganisons notre liste. Nous gardons notre sérénité. Vous voyez, lorsqu’on a travaillé avec quelqu’un tout le temps et que, pour une raison ou une autre, il décide de te quitter subitement, il y a lieu d’être préoccupé», explique avec amertume l’ex-ministre du Commerce, Dagobert Banzio, cadre Pdci et tête de liste Rhdp du Cavally, parlant des militants Rdr qui quittent sa liste sur ordre de leur parti. Qui, visiblement veut présenter Anne Ouloto, un produit Rdr, dans le Cavally.
Comme dans la région du Cavally, bien d’autres zones sont concernées par la rupture entre le parti de Bédié et celui de Ouattara. L’élément déclencheur de cette crise reste le communiqué de Bédié qui indique que les listes Rhdp sont conseillées là où il y a consensus. Faute de quoi, chacun s’occupe de ses oignons. Pourtant, au préalable, il était tout juste question de trouver un consensus autour de 7 régions. Et voilà que l’échec, à ce niveau, donne lieu à une rupture nationale. Cet aveu d’impuissance de Bédié, qui reflète pourtant la réalité quant à la mésentente latente entre les deux partis, va constituer une brèche que le parti de Ouattara va mettre à profit. En donnant ordre à ses militants de faire cavalier seul. Au Pdci, on est convaincu d’une chose. C’est un coup monté.
Faut-il s’étonner de ce qui arrive aujourd’hui entre les alliés d’hier ? Déjà, depuis quelques mois, Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr, affirmait sans fioriture que le Pdci, dans le cadre du partage du pouvoir, doit revoir ses appétits à la baisse, pour avoir, dit-il, occupé une piètre troisième place à la présidentielle. Selon donc son entendement, le Pdci, étant la 3ème force politique sur l’échiquier politique national, doit se montrer moins gourmand. Autrement dit, cette attitude revient de droit au Rdr dont le mentor est aux affaires. N’en déplaise à certains cadres qui continuent de s’accrocher vainement à l’alliance circonstancielle dictée par Nicolas Sarkozy pour préparer le renversement de Gbagbo. Aujourd’hui, ce groupement hétéroclite est à l’image de Sarkozy-lui-même qui va de déboires en déboires.
Félix Téha Dessrait