Le Front populaire poursuit sa marche. Hier la direction de ce parti a échangé avec Hélène Legal, conseillère Afrique de François Hollande. La rencontre qui a duré une demie heure s’est déroulée dans la soirée au Plateau dans les locaux de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire.
Sylvain Miaka Ouretto, président du Fpi, Dr Kodjo Richard, secrétaire général du Fpi, Sébastien Dano Djédjé, secrétaire général adjoint du parti et Gervais Tchéidé chargé des finances se sont entretenus avec la proche collaboratrice du président français. Hélène Legal qui séjourne en terre ivoirienne a jugé utile de discuter avec le Fpi afin de se faire une opinion de la réalité qui prévaut en Côte d’Ivoire. Rien n’a filtré de cet échange, mais selon une source diplomatique, elle serait venue en Côte d’Ivoire dans le cadre du dialogue direct qui reprend cet-après-midi entre le Fpi et le gouvernement. La même source indique qu’elle serait porteur d’un message du président français pour rapprocher les positions des deux camps. Cette rencontre, la deuxième du genre, arrive à point nommé. La première entre le Fpi et la conseillère Afrique de Hollande a eu lieu en novembre dernier en France lors du séjour de Miaka Ouretto.
On se rappelle que c’est après cette audience à Paris que le gouvernement ivoirien a donné une suite favorable au dialogue direct avec le Fpi. La rencontre qui s’est déroulée hier jeudi arrive la veille de la reprise dudit dialogue entre le Fpi et le gouvernement. C’est la preuve que le Fpi reste dans la dynamique de paix et de réconciliation à travers le dialogue. Qu’est-ce que le parti de Miaka obtient concrètement de ces échanges avec la proche collaboratrice de François Hollande ? Pourquoi malgré cette rencontre à Paris, le pouvoir ivoirien a-t-il arrêté de façon unilatérale les dates des prochaines élections locales sans tenir compte du dialogue amorcé ?
Ce sont des interrogations légitimes des observateurs de la vie politique ivoirienne. Mais pour le Fpi, il est toujours important de jouer à fond la carte de la diplomatie et du dialogue pour montrer sa bonne foi et sa volonté de faciliter la paix. Le Fpi fait sa part. Il revient au pouvoir ivoirien de montrer aux yeux du monde l’esprit qui l’anime. Le pouvoir actuel prête-t-il une oreille attentive à son opposition ? Tout se joue là et chacun appréciera.
Benjamin Koré
Sylvain Miaka Ouretto, président du Fpi, Dr Kodjo Richard, secrétaire général du Fpi, Sébastien Dano Djédjé, secrétaire général adjoint du parti et Gervais Tchéidé chargé des finances se sont entretenus avec la proche collaboratrice du président français. Hélène Legal qui séjourne en terre ivoirienne a jugé utile de discuter avec le Fpi afin de se faire une opinion de la réalité qui prévaut en Côte d’Ivoire. Rien n’a filtré de cet échange, mais selon une source diplomatique, elle serait venue en Côte d’Ivoire dans le cadre du dialogue direct qui reprend cet-après-midi entre le Fpi et le gouvernement. La même source indique qu’elle serait porteur d’un message du président français pour rapprocher les positions des deux camps. Cette rencontre, la deuxième du genre, arrive à point nommé. La première entre le Fpi et la conseillère Afrique de Hollande a eu lieu en novembre dernier en France lors du séjour de Miaka Ouretto.
On se rappelle que c’est après cette audience à Paris que le gouvernement ivoirien a donné une suite favorable au dialogue direct avec le Fpi. La rencontre qui s’est déroulée hier jeudi arrive la veille de la reprise dudit dialogue entre le Fpi et le gouvernement. C’est la preuve que le Fpi reste dans la dynamique de paix et de réconciliation à travers le dialogue. Qu’est-ce que le parti de Miaka obtient concrètement de ces échanges avec la proche collaboratrice de François Hollande ? Pourquoi malgré cette rencontre à Paris, le pouvoir ivoirien a-t-il arrêté de façon unilatérale les dates des prochaines élections locales sans tenir compte du dialogue amorcé ?
Ce sont des interrogations légitimes des observateurs de la vie politique ivoirienne. Mais pour le Fpi, il est toujours important de jouer à fond la carte de la diplomatie et du dialogue pour montrer sa bonne foi et sa volonté de faciliter la paix. Le Fpi fait sa part. Il revient au pouvoir ivoirien de montrer aux yeux du monde l’esprit qui l’anime. Le pouvoir actuel prête-t-il une oreille attentive à son opposition ? Tout se joue là et chacun appréciera.
Benjamin Koré