Inhumé hier au cimetière de Williasmville, la Côte d’Ivoire a rendu à la mosquée de la Riviera Golf, un dernier hommage au Professeur Alhassane Salif N’diaye, serviteur de la nation ivoirienne.
« Toute âme goûtera à la mort », dit le Coran. Les saintes écritures se sont accomplies. El Hadj Alhassane Salif N’diaye, le grand serviteur de l’Etat, a été emporté par la mort dimanche en France, et sa dépouille conduite mercredi soir à Abidjan. Jeudi, une veillée nocturne a permis au monde universitaire de lui rendre hommage sur l’esplanade de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Avant l’ultime séparation hier, une grande cérémonie s’est déroulée à la grande mosquée de la Riviera Golf. Faite de prières, d’adoration, de recueillement et de paroles fortes à l’endroit du défunt, cette cérémonie a réuni tout ce que la Côte d’Ivoire connaît comme figures de prou dans le domaine de l’enseignement, en politique et dans l’administration. Ils sont tous venus rendre hommage à un grand homme qui aura joué sa partition dans le développement de la Côte d’Ivoire. Après la lecture intégrale du Saint Coran, introduite par l’imam Traoré Moumouni, l’adjoint de l’imam Traoré Mamadou, les différentes délégations ont présenté leurs condoléances aux familles biologique et politique du secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la paix (Udpci). Tour à tour, les présidents d’institution, les partis politiques dont le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), les diplomates présents, la délégation de l’Udpci, le parti de Salif N’diaye, et le grand public sont allés réconforter Kady Coulibaly épouse N’diaye, ses enfants et le président Albert Mabri Toikeusse. Comme des oraisons funèbres, la série d’allocutions qui a suivi la présentation de condoléances, a salué l’engagement de l’enseignant et de l’homme politique.
Hommages à un grand homme
Le 1er secrétaire général adjoint de l’Udpci qui conduisait la délégation du parti arc-en-ciel, a qualifié le défunt d’homme politique accompli. Il a relevé « l’engagement et la fidélité » d’Alhassane Salif N’diaye. « Tu nourrissais de grands espoirs pour notre parti. Tu pars rejoindre Guéi Robert, Balla Kéita et les autres. N’oublie pas. Dis-leur que nous n’avons pas oublié la leçon : le combat. Nous le mènerons jusqu’au bout », s’est adressé Albert Flindé à l’illustre disparu. « C’est un grand cadre que la Côte d’Ivoire perd. Une ressource humaine indispensable. Il savait écouter, faire des synthèses et proposer des solutions », a reconnu Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci, président du directoire du Rhdp, s’exprimant au nom des Houphouétistes. Pour Djédjé Mady, personne ne peut achever un combat, car il y a, selon lui, toujours des hommes pour continuer le combat. « Nous sommes là pour continuer le combat avec le président Alassane Ouattara ; le combat de la réconciliation nationale », a-t-il promis, avant de confier une mission à celui qu’il appelait affectueusement ‘’Zouzou Gbalé’’. « Dis à Félix Houphouët-Boigny de nous inspirer parce que ses enfants ont des difficultés à se tenir par la main. On peut voir les choses autrement. Mais en tant qu’Ivoirien, nous sommes condamnés à être ensemble », a déclaré l’ancien ministre de la Santé. Ont suivi Salif N’diaye et Ladji N’diaye, fils aîné et frère cadet du défunt. Le premier a regretté son père, saluant ses conseils avisés, quand le second a dit les remerciements de la famille à tous ceux qui l’ont soutenue durant cette difficile épreuve. Après la prière du vendredi, l’illustre homme a été inhumé au cimetière de Williamsville, après la prière mortuaire officiée par le Cheick Aboubacary Fofana, président du Conseil des imams (Cosim).
Ouattara Abdoul Karim
« Toute âme goûtera à la mort », dit le Coran. Les saintes écritures se sont accomplies. El Hadj Alhassane Salif N’diaye, le grand serviteur de l’Etat, a été emporté par la mort dimanche en France, et sa dépouille conduite mercredi soir à Abidjan. Jeudi, une veillée nocturne a permis au monde universitaire de lui rendre hommage sur l’esplanade de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Avant l’ultime séparation hier, une grande cérémonie s’est déroulée à la grande mosquée de la Riviera Golf. Faite de prières, d’adoration, de recueillement et de paroles fortes à l’endroit du défunt, cette cérémonie a réuni tout ce que la Côte d’Ivoire connaît comme figures de prou dans le domaine de l’enseignement, en politique et dans l’administration. Ils sont tous venus rendre hommage à un grand homme qui aura joué sa partition dans le développement de la Côte d’Ivoire. Après la lecture intégrale du Saint Coran, introduite par l’imam Traoré Moumouni, l’adjoint de l’imam Traoré Mamadou, les différentes délégations ont présenté leurs condoléances aux familles biologique et politique du secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la paix (Udpci). Tour à tour, les présidents d’institution, les partis politiques dont le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), les diplomates présents, la délégation de l’Udpci, le parti de Salif N’diaye, et le grand public sont allés réconforter Kady Coulibaly épouse N’diaye, ses enfants et le président Albert Mabri Toikeusse. Comme des oraisons funèbres, la série d’allocutions qui a suivi la présentation de condoléances, a salué l’engagement de l’enseignant et de l’homme politique.
Hommages à un grand homme
Le 1er secrétaire général adjoint de l’Udpci qui conduisait la délégation du parti arc-en-ciel, a qualifié le défunt d’homme politique accompli. Il a relevé « l’engagement et la fidélité » d’Alhassane Salif N’diaye. « Tu nourrissais de grands espoirs pour notre parti. Tu pars rejoindre Guéi Robert, Balla Kéita et les autres. N’oublie pas. Dis-leur que nous n’avons pas oublié la leçon : le combat. Nous le mènerons jusqu’au bout », s’est adressé Albert Flindé à l’illustre disparu. « C’est un grand cadre que la Côte d’Ivoire perd. Une ressource humaine indispensable. Il savait écouter, faire des synthèses et proposer des solutions », a reconnu Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci, président du directoire du Rhdp, s’exprimant au nom des Houphouétistes. Pour Djédjé Mady, personne ne peut achever un combat, car il y a, selon lui, toujours des hommes pour continuer le combat. « Nous sommes là pour continuer le combat avec le président Alassane Ouattara ; le combat de la réconciliation nationale », a-t-il promis, avant de confier une mission à celui qu’il appelait affectueusement ‘’Zouzou Gbalé’’. « Dis à Félix Houphouët-Boigny de nous inspirer parce que ses enfants ont des difficultés à se tenir par la main. On peut voir les choses autrement. Mais en tant qu’Ivoirien, nous sommes condamnés à être ensemble », a déclaré l’ancien ministre de la Santé. Ont suivi Salif N’diaye et Ladji N’diaye, fils aîné et frère cadet du défunt. Le premier a regretté son père, saluant ses conseils avisés, quand le second a dit les remerciements de la famille à tous ceux qui l’ont soutenue durant cette difficile épreuve. Après la prière du vendredi, l’illustre homme a été inhumé au cimetière de Williamsville, après la prière mortuaire officiée par le Cheick Aboubacary Fofana, président du Conseil des imams (Cosim).
Ouattara Abdoul Karim