La femme en Côte d’Ivoire et dans le monde, d’hier à aujourd’hui

Que serait la communauté des Hommes sans la femme ? Les saintes écritures enseignent, que, c’est pour pallier la solitude de l’homme, et, trouver une réponse à son malheur que Dieu a jugé bon de créer la femme. Ainsi la femme participe-t-elle de l’équilibre de l’homme donc de la société. Elle mérite toute l’attention de l’humanité. Mais, depuis les origines jusqu’à ce jour, le désir d’hégémonie de l’homme tend à faire de la femme un être de seconde zone, un être appelé à évoluer dans son ombre. Les traditions africaines ne se contredisent pas sur cette posture. Dans les us et coutumes du Centre-ouest de la Côte d’Ivoire par exemple, la femme ne participe pas aux grandes décisions de la famille. Elle est considérée comme une étrangère. Son rôle se résume à ses activités de ménagère : s’occuper des enfants, faire le repas familial, être la première à aller au champ… Le combat de la femme et des mouvements féministes vise à dépasser cette perception du rôle de la femme. Des progrès ont été réalisés. En France, ce n’est qu’au vingtième siècle, après la guerre, que la femme obtiendra le droit de vote. En Côte d’Ivoire, il y a encore beaucoup de discriminations à vaincre, telles que l’inégalité des salaires entre homme et femme, l’impossibilité pour la femme d’hériter pleinement de son époux. Cependant des progrès ont été faits dans quelques domaines. Des femmes sont aujourd’hui députées, ministres, maires, Pdg, athlètes de haut niveau, présidentes d’institutions. Les résultats qu’elles produisent sont plus qu’encourageants. Elles font valoir leur autorité, s’affirment à des postes de responsabilité et sont aujourd’hui, considérées comme chefs de familles au même titre que l’homme. C’est une révolution du code civil ivoirien ! Les femmes veulent porter la culotte. Non pas ces petites culottes qu’arborent les jeunes abidjanaises, mais de véritables culottes de chefs de familles. Pourquoi pas ? Comme pour rappeler ce slogan féministe en vogue, il y a quelques années en arrière : ‘’pourquoi pas une femme ?’’. Les femmes voulaient ainsi démontrer qu’elles peuvent faire autant, sinon mieux, que les hommes ; qu’elles peuvent occuper les mêmes fonctions qu’eux. On a souvent eu ces exemples au lycée ou au collège où les jeunes filles sont classées premières dans des classes mixtes. La jalousie et l’orgueil des garçons n’y ont rien pu. La femme est donc capable du meilleur, comme elle est capable du pire. Pour être capable du meilleur, elle doit avoir foi en son combat d’émancipation et ne pas se résigner face aux contraintes des coutumes. Elle peut y arriver. A condition qu’elle se démarque des stéréotypes tels que la facilité, la paresse, le manque de confiance en soi…
Ce que le Président Ouattara a offert aux femmes, «L’homme n’est plus le seul chef de la famille»

Le Président Alassane Ouattara manifeste un intérêt pour l’émancipation de la promotion de la gent féminine. Il a inscrit cela dans son programme de gouvernement. Les femmes, estime-t-il, sont pétries de certains talents que n’ont pas forcément des hommes. Pour donner davantage d’opportunité à la gent féminine de s’émanciper, le chef de l’Etat a soumis le projet de loi portant modification de la loi sur le mariage qui a été adopté par l’Assemblée nationale. Ainsi «l’homme n’est plus le seul chef de famille». C’est l’un des plus beau cadeau du chef de l’Etat à l’égard des femmes, même si cette loi a suscité des débats. Le Président de la République œuvre pour que les jeunes et les femmes aient des emplois afin de se prendre en charge. «L'emploi constituera donc l'une de nos priorités majeures pour cette tranche importante de la population dont la participation au développement économique et social de notre nation est plus qu'indispensable», avait-il promis lors de la campagne électorale en 2010.