Abidjan - Des efforts restent encore à faire en matière de droit de la femme, a confié l’enseignante-chercheur au département de sociologie à l’Université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan, Mme Diabaté Tenin Touré à l’AIP, vendredi, à l’issue de la table ronde sur les "conditions de vie des femmes en Côte : progrès ou stagnation ?" organisée par l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire à l’occasion de la journée internationale de la femme.
"Quand on fait l’état des lieux, il y a beaucoup de textes qui participent à l’épanouissement de la femme; mais cela ne suffit pas ; beaucoup d’actions restent encore à faire", a déclaré Mme Diabaté.
"Sur le plan politique, il y a encore des blocages à certains niveaux ; à cela ça s’ajoute l’analphabétisme de la jeune fille, les pesanteurs socioculturelles et l’égoïsme des hommes qu’il faut dépasser pour que la femme occupe la place qui lui revient de droit dans la société ivoirienne et pour y arriver, il faut que l’Etat fasse de la justice sociale sa priorité", a-t-elle ajouté.
La journée internationale de la femme a été instituée par l’UNESCO en 1977. En Côte d’Ivoire, cette journée sera célébrée officiellement le 21 mars à Touba dans la région du Bafing.
Au cours de cette table ronde quatre sous thèmes à savoir "Go de nuit", "Genre et construction d’une paix durable en Afrique : comprendre pour vaincre la violence et la haine dans les sociétés ouest africaines", "Femmes ivoiriennes et santé reproductive" et "le couteau brûlant" ont été abordés.
Ces sous thèmes ont été développés respectivement par Eliane de Latour, anthropologue à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, Diabaté Tenin Touré, enseignante-chercheur au département de sociologie à l’Université FHB, Docteur Rosine Mosso, enseignante-chercheur au département "population et développement" à l’ENSEA et l’écrivaine Hami Traoré, auteur du "couteau brûlant", un livre qui traite la question de l’excision.
Cette Table ronde sur les "conditions de vie des femmes en Côte : progrès ou stagnation ?" a été marquée par la présence du consul général de la France en Côte d’Ivoire, Alin Sterbik et de la représentante du ministre de l’éducation nationale, Sié Léocadie. L’écrivaine Hami Traoré, a également fait la dédicace de son œuvre le "couteau brûlant" à cette occasion.
(AIP)
sn/kam
"Quand on fait l’état des lieux, il y a beaucoup de textes qui participent à l’épanouissement de la femme; mais cela ne suffit pas ; beaucoup d’actions restent encore à faire", a déclaré Mme Diabaté.
"Sur le plan politique, il y a encore des blocages à certains niveaux ; à cela ça s’ajoute l’analphabétisme de la jeune fille, les pesanteurs socioculturelles et l’égoïsme des hommes qu’il faut dépasser pour que la femme occupe la place qui lui revient de droit dans la société ivoirienne et pour y arriver, il faut que l’Etat fasse de la justice sociale sa priorité", a-t-elle ajouté.
La journée internationale de la femme a été instituée par l’UNESCO en 1977. En Côte d’Ivoire, cette journée sera célébrée officiellement le 21 mars à Touba dans la région du Bafing.
Au cours de cette table ronde quatre sous thèmes à savoir "Go de nuit", "Genre et construction d’une paix durable en Afrique : comprendre pour vaincre la violence et la haine dans les sociétés ouest africaines", "Femmes ivoiriennes et santé reproductive" et "le couteau brûlant" ont été abordés.
Ces sous thèmes ont été développés respectivement par Eliane de Latour, anthropologue à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, Diabaté Tenin Touré, enseignante-chercheur au département de sociologie à l’Université FHB, Docteur Rosine Mosso, enseignante-chercheur au département "population et développement" à l’ENSEA et l’écrivaine Hami Traoré, auteur du "couteau brûlant", un livre qui traite la question de l’excision.
Cette Table ronde sur les "conditions de vie des femmes en Côte : progrès ou stagnation ?" a été marquée par la présence du consul général de la France en Côte d’Ivoire, Alin Sterbik et de la représentante du ministre de l’éducation nationale, Sié Léocadie. L’écrivaine Hami Traoré, a également fait la dédicace de son œuvre le "couteau brûlant" à cette occasion.
(AIP)
sn/kam