Le secrétaire général de l’Udpci, Alassane Salif N’Diaye repose désormais au cimetière municipal de Williamsville. Sa famille et le monde politique lui ont rendu un hommage mérité hier.
Dernier meeting pour le professeur Alassane Salif N’diaye ! L’ancien maire de Gagnoa a été accompagné hier, à sa dernière demeure, au cimetière de Williamsville par un cortège impressionnant. Un dernier voyage emprunt de tristesse et de consternation, tant la séparation de l’illustre scientifique d’avec les siens et surtout sa famille politique était difficile. Ainsi, devant les visages graves et tristes de nombreuses personnalités, au nombre desquelles, le président de son parti, l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, le secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Alphonse Djédjé Mady…, l’imam Cissé Djiguiba a invoqué le Tout-Puissant pour le repos de l’âme du disparu.
L’invocation de l’imam
« C’est le départ de ce scientifique qui nous regroupe ici. Il a servi son pays, il a aussi servi Dieu dans la dévotion. Que ses bonnes actions intercèdent en sa faveur, afin qu’il ait le paradis. Que la terre lui soit légère », a prié le religieux. Une invocation saluée en chœur par des ‘’Amina’’ par une foule compacte attroupée autour de la tombe de l’ancien ministre de Félix Houphouet-Boigny. Albert Toikeusse Mabri, habillé dans un gros boubou blanc, visiblement encore sous le choc du départ de son secrétaire général, a alors plié le drapeau de l’Udpci dont était drapé son cercueil pour le remettre aux membres de sa famille. « Tenez ce drapeau. Au nom de l’Udpci, je vous le remets. Il symbolise le combat que notre frère a mené pour l’émergence de notre parti », a-t-il indiqué. Bien avant son inhumation, Alassane Salif N’Diaye, en digne fidèle musulman, a eu droit à une veillée religieuse à la mosquée de la Riviera Golf. Au milieu de l’esplanade de ce lieu sacré, les imams réunis sous l’une des bâches dressée sur le site, ont fait la lecture intégrale du saint Coran pour le repos de l’âme de l’ancien ambassadeur. Albert Flindé, accompagné d’une forte délégation de l’Udpci, après avoir présenté ses condoléances à la veuve Kady et aux enfants, au nom de la direction du parti arc-en-ciel, a loué la grandeur, les actions posées par l’éminent professeur. «C’est lui qui a forgé notre parti. Il l’a modelé, conçu même. Sa disparition laisse un grand vide qu’il sera difficile de combler», a-t-il regretté, avant de louer l’homme. « Il était un scientifique accompli. Un orateur hors pair que le virus de la politique a éloigné de l’université.
Hommages sur fond de souvenirs
En politique comme ailleurs, il a gravi tous les échelons pour devenir un maître incontesté. C’est lui que la jeunesse appelait ‘’la dernière volonté de Robert Gueï’’. Alassane Salif N’Diaye tu n’es pas mort en vain. Adieu Sg, repose en paix. L’Udpci ne t’oubliera pas de sitôt», a promis le premier secrétaire chargé de la communication. Alphonse Djédjé Mady a eu droit à son tour de célébration de la mémoire du disparu. En sa qualité de président du directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), il a dit qu’Alassane Salif N’Diaye faisait partie de ses militants qui se sont engagés pleinement dans une recherche de solution démocratique et non violente pour que le pays de Félix Houphouet-Boigny se retrouve dans la tolérance, dans une paix durable. «Zouzou Ballet, (surnom par lequel les deux personnalités s’appelaient intimement), a-t-il poursuivi, tu étais celui qui conciliait les positions tranchées, car tu savais écouter», s’est-il remémoré. Et d’ajouter, la voix nouée : « va en paix et dis au père-fondateur de notre nation d’inspirer ses fils pour qu’ils puissent faire de la Côte d’Ivoire ce pays prospère et ce havre de paix dont il a toujours rêvé». Dans son hommage intimiste qu’il a adressé à son aîné, Ladji N’Diaye, frère cadet du disparu, a quant à lui, remercié sa belle-sœur, Kady, d’avoir pris soin de son frère durant sa vie, de l’avoir soutenu et de lui avoir donné de enfants beaux et bien éduqués.
KM
Dernier meeting pour le professeur Alassane Salif N’diaye ! L’ancien maire de Gagnoa a été accompagné hier, à sa dernière demeure, au cimetière de Williamsville par un cortège impressionnant. Un dernier voyage emprunt de tristesse et de consternation, tant la séparation de l’illustre scientifique d’avec les siens et surtout sa famille politique était difficile. Ainsi, devant les visages graves et tristes de nombreuses personnalités, au nombre desquelles, le président de son parti, l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), Albert Toikeusse Mabri, le secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Alphonse Djédjé Mady…, l’imam Cissé Djiguiba a invoqué le Tout-Puissant pour le repos de l’âme du disparu.
L’invocation de l’imam
« C’est le départ de ce scientifique qui nous regroupe ici. Il a servi son pays, il a aussi servi Dieu dans la dévotion. Que ses bonnes actions intercèdent en sa faveur, afin qu’il ait le paradis. Que la terre lui soit légère », a prié le religieux. Une invocation saluée en chœur par des ‘’Amina’’ par une foule compacte attroupée autour de la tombe de l’ancien ministre de Félix Houphouet-Boigny. Albert Toikeusse Mabri, habillé dans un gros boubou blanc, visiblement encore sous le choc du départ de son secrétaire général, a alors plié le drapeau de l’Udpci dont était drapé son cercueil pour le remettre aux membres de sa famille. « Tenez ce drapeau. Au nom de l’Udpci, je vous le remets. Il symbolise le combat que notre frère a mené pour l’émergence de notre parti », a-t-il indiqué. Bien avant son inhumation, Alassane Salif N’Diaye, en digne fidèle musulman, a eu droit à une veillée religieuse à la mosquée de la Riviera Golf. Au milieu de l’esplanade de ce lieu sacré, les imams réunis sous l’une des bâches dressée sur le site, ont fait la lecture intégrale du saint Coran pour le repos de l’âme de l’ancien ambassadeur. Albert Flindé, accompagné d’une forte délégation de l’Udpci, après avoir présenté ses condoléances à la veuve Kady et aux enfants, au nom de la direction du parti arc-en-ciel, a loué la grandeur, les actions posées par l’éminent professeur. «C’est lui qui a forgé notre parti. Il l’a modelé, conçu même. Sa disparition laisse un grand vide qu’il sera difficile de combler», a-t-il regretté, avant de louer l’homme. « Il était un scientifique accompli. Un orateur hors pair que le virus de la politique a éloigné de l’université.
Hommages sur fond de souvenirs
En politique comme ailleurs, il a gravi tous les échelons pour devenir un maître incontesté. C’est lui que la jeunesse appelait ‘’la dernière volonté de Robert Gueï’’. Alassane Salif N’Diaye tu n’es pas mort en vain. Adieu Sg, repose en paix. L’Udpci ne t’oubliera pas de sitôt», a promis le premier secrétaire chargé de la communication. Alphonse Djédjé Mady a eu droit à son tour de célébration de la mémoire du disparu. En sa qualité de président du directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), il a dit qu’Alassane Salif N’Diaye faisait partie de ses militants qui se sont engagés pleinement dans une recherche de solution démocratique et non violente pour que le pays de Félix Houphouet-Boigny se retrouve dans la tolérance, dans une paix durable. «Zouzou Ballet, (surnom par lequel les deux personnalités s’appelaient intimement), a-t-il poursuivi, tu étais celui qui conciliait les positions tranchées, car tu savais écouter», s’est-il remémoré. Et d’ajouter, la voix nouée : « va en paix et dis au père-fondateur de notre nation d’inspirer ses fils pour qu’ils puissent faire de la Côte d’Ivoire ce pays prospère et ce havre de paix dont il a toujours rêvé». Dans son hommage intimiste qu’il a adressé à son aîné, Ladji N’Diaye, frère cadet du disparu, a quant à lui, remercié sa belle-sœur, Kady, d’avoir pris soin de son frère durant sa vie, de l’avoir soutenu et de lui avoir donné de enfants beaux et bien éduqués.
KM