Plusieurs ivoiriens ont des revenus très bas. Ils n’ont pas accès aux services sociaux de base et n’arrivent pas à se soigner correctement. Pour apporter une réponse à ces préoccupations, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle a élaboré une Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS). Ce document a été présenté hier aux partenaires bilatéraux et multiléraux lors d’une réunion d’échange avec le Ministre d’Etat, Moussa Dosso, à son cabinet au Plateau. Moussa Dosso a indiqué que la protection sociale occupe une place importante pour le gouvernement ivoirien. Cette stratégie, a-t-il relevé, va améliorer les conditions de vies et les niveaux de revenus des populations. Elle permettra également l’accès aux services sociaux et aux centres de santé. « Cette stratégie mise en œuvre, les ménages pourront correctement sa faire soigner dans les différents établissements sanitaires », a précisé le ministre de l’Emploi. En tout cas, il a fait remarquer que le Président Alassane Ouattara tient véritablement à la mise en œuvre de cette stratégie Nationale de Protection Sociale. Laquelle va aboutir à la mise en place de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Selon le ministre d’Etat, le coût de la mise en œuvre de cette stratégie est estimé à 400 milliards FCFA. « Quand vous avez un projet de ce genre et que vous le présentez aux différents partenaires bilatéraux, vous avez déjà 50 % du financement », a-t-il soutenu. Annonçant que cette stratégie sera validée par l’ensemble du Gouvernement et les partenaires multinationaux le 14 mars prochain. Le Coordonnateur de cette Stratégie, Koné Kipéya, a expliqué qu’un des objectifs essentiels de cette stratégie est de construire progressivement un système de protection sociale qui renforce les capacités des ménages et les individus les plus vulnérables. Et qui permette aux populations de mieux gérer les risques. Cette stratégie, a expliqué Kipéya s’articule autour de quatre axes majeurs : amélioration du niveau de vie des plus pauvres ; amélioration de l’accès aux services sociaux de base ; accompagnement des groupes vulnérables et atteinte progressive de niveaux plus élevés de protection sociale. De cette stratégie va découler un Plan National de Protection Sociale. Les partenaires bilatéraux et multilatéraux (Bad, Fmi, Banque mondiale, BIT, Unicef, Unesco, Oms, Pam et l’Unfpa.,) pour leur part ont fait des suggestions allant dans le sens de l’amélioration du contenu de cette Stratégie Nationale de Protection Sociale.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé
