Pari réussi pour Bernard Kouakou, président du comité d’organisation de la 8ème édition du tournoi de la paix doté du trophée Nanan Boa Kouassi III, roi de l’Indenié. Pour cette édition dont les phases finales se sont déroulées au stade du collège catholique Kirman en présence du parrain, Soro Guillaume, président de l’Assemblée nationale, tout a été mis en place afin d’offrir du beau spectacle aux illustres invités de sa majesté Nanna Boa Kouassi, dont le trophée porte le nom. Du monde, de toutes les couches sociales, il y en avait, pour une phase finale sur fond véritable de cohésion sociale. Pour 90 mn de jeu, ayant opposé l’équipe de Yakassé-Féyassé, village de l’épouse du ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécuritié à celle d’Anuassué. L’honneur est revenu au village de Yakassé-Feyassé de porter haut le titre de champion dudit trophée, par les tirs aux buts au score de 5-4. Cette équipe remporte pour la quatrième fois ce trophée. Du beau spectacle, il y en a eu également. L’angoisse a été longue. Le vainqueur, en plus du prestigieux trophée, a eu droit à la somme de 300.000 francs CFA, à un jeu de maillots et à un ballon. Quant à l’équipe perdante, elle a reçu une enveloppe de 200.000 FCFA, un jeu de maillots et un trophée. Démarrée depuis le 15 décembre 2012, cette édition qui a été un franc succès selon Bernard Kouakou, était placée sous le signe de la réconciliation après la crise postélectorale qu’a connue le pays. En invitant la deuxième personnalité du pays pour le parrainage de cette édition, le choix n’était pas fortuit, selon Bernard Kouakou. « C’est le tournoi de la réconciliation, c’est pourquoi, nous avions invité le président le l’Assemblée nationale qui est un grand homme de paix. Nous sommes satisfaits du message qu’il a livré depuis la cour royale, qui est un message de paix et d’union », s’est réjouit Bernard Kouakou. Il espère que l’organisation régulière de ce trophée pour les prochaines éditions permettra de fédérer davantage les énergies de tous les fils du royaume au-delà des clivages ethnique, religieux et politique.
Ernest Famin, correspondant régional
Ernest Famin, correspondant régional