Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Michel Lobognon, a opté, lundi 11 mars 2013, pour la mise en place d’un groupe de travail sur le financement du sport.
La grande explication entre le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Michel Lobognon et les présidents des fédérations sportives s’est soldée, hier, par la mise en place d’un groupe de travail sur le financement du sport ivoirien.
Ce cadre de réflexion pour la recherche de financement du sport comprendra cinq représentants des fédérations. «Il n’y a pas de cagnotte pour le financement du sport. Ce n’est inscrit nulle part dans le budget de l’Etat. On est tous d’avis que la question de la parafiscalité mérite débat. Nous sommes en phase quant à la réflexion à mener sur la gestion du financement du sport. Donnez-nous cinq personnes pour le groupe de travail sur le financement du sport», a souhaité le ministre Alain Lobognon à la salle de conférence du Ministère au 8e étage de la Tour B.
La mise en place de ce groupe de travail est motivée par la volonté des présidents de clubs d’être associés aux prises de décisions concernant le sport ivoirien et surtout par les incompréhensions suscitées par la décision de réorientation de la taxe parafiscale prélevée sur la vente du tabac et devant servir au développement du sport.
Tout en admettant s’inscrire dans la vision du premier responsable des sports de faire de la Côte d’Ivoire une grande nation sportive, les présidents de fédération, par la voix de leur porte-parole, Soumahoro Mamadou, président de la Fédération de motocyclette de Côte d’Ivoire (FMCI), ont émis le vœu de voir la mise en application de la décision reportée à 2014. «On souhaite que les mesures soient effectives à partir de 2014 et que la parafiscalité soit distribuée cette année. Partagez votre vision avec nous. Nous sommes prêts à vous accompagner. On souhaite participer avec vous. Nous souhaitons votre indulgence pour avoir la parafiscalité cette année», a laissé entendre Soumahoro Mamadou.
Si le ministre est d’avis pour la participation des acteurs du mouvement sportif, il est resté ferme sur sa position. Celle de gérer de manière décente l’argent des «Ivoiriens» et dans l’intérêt national. Toute chose qui nécessite l’élaboration de projets à soumettre au financement. «Soumettez-moi des projets. Ma position est que je ne peux pas distribuer des chèques. Il faut comprendre que nous ne rendons pas service au contribuable ivoirien. J'ai une feuille de route qui me demande de réformer le sport et c'est ce que je suis en train de faire. De grâce, ne mettez pas la pression sur le ministre pour distribuer la parafiscalité. Je ne le ferai pas. Il faut savoir utiliser l'argent des Ivoiriens. Les reformes sur le sport sont nécessaires en Côte d'Ivoire», a insisté Alain Lobognon.
Il n’a pas manqué d’indiquer que le but du législateur, en instituant la parafiscalité était de développer le sport ivoirien. Mais depuis son institution, le constat est clair. Le sport ivoirien est de plus en plus sinistré et seule la réorientation de cette taxe parafiscale permettra de lui redonner son lustre d’antan à travers la formation des athlètes, des techniciens, des dirigeants et la construction des infrastructures.
Tout en précisant que le sport est régi par la loi n°60-315 du 21 septembre 1960 et le décret n°68-146 du 13 mars 1968, le ministre a invité les présidents de fédérations à apporter leur contribution à l’amélioration de l’avant-projet de Loi sur le sport. Car, a-t-il ajouté, «Tant que des décrets, des ordonnances, n'ont pas été signés, le Décret de 1968 reste en vigueur.»
Le ministre Alain Lobognon a, par ailleurs, invité tous les acteurs du mouvement sportif ivoirien à s’accorder sur l’essentiel et à réfléchir en terme de projets pour développer le sport. «Le sport a besoin de toutes les énergies, toutes les intelligences. Maintenant, on va programmer des rencontres trimestrielles. Mais, mes collaborateurs seront disponibles pour satisfaire vos préoccupations», a-t-il conclu.
Sercom
La grande explication entre le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Michel Lobognon et les présidents des fédérations sportives s’est soldée, hier, par la mise en place d’un groupe de travail sur le financement du sport ivoirien.
Ce cadre de réflexion pour la recherche de financement du sport comprendra cinq représentants des fédérations. «Il n’y a pas de cagnotte pour le financement du sport. Ce n’est inscrit nulle part dans le budget de l’Etat. On est tous d’avis que la question de la parafiscalité mérite débat. Nous sommes en phase quant à la réflexion à mener sur la gestion du financement du sport. Donnez-nous cinq personnes pour le groupe de travail sur le financement du sport», a souhaité le ministre Alain Lobognon à la salle de conférence du Ministère au 8e étage de la Tour B.
La mise en place de ce groupe de travail est motivée par la volonté des présidents de clubs d’être associés aux prises de décisions concernant le sport ivoirien et surtout par les incompréhensions suscitées par la décision de réorientation de la taxe parafiscale prélevée sur la vente du tabac et devant servir au développement du sport.
Tout en admettant s’inscrire dans la vision du premier responsable des sports de faire de la Côte d’Ivoire une grande nation sportive, les présidents de fédération, par la voix de leur porte-parole, Soumahoro Mamadou, président de la Fédération de motocyclette de Côte d’Ivoire (FMCI), ont émis le vœu de voir la mise en application de la décision reportée à 2014. «On souhaite que les mesures soient effectives à partir de 2014 et que la parafiscalité soit distribuée cette année. Partagez votre vision avec nous. Nous sommes prêts à vous accompagner. On souhaite participer avec vous. Nous souhaitons votre indulgence pour avoir la parafiscalité cette année», a laissé entendre Soumahoro Mamadou.
Si le ministre est d’avis pour la participation des acteurs du mouvement sportif, il est resté ferme sur sa position. Celle de gérer de manière décente l’argent des «Ivoiriens» et dans l’intérêt national. Toute chose qui nécessite l’élaboration de projets à soumettre au financement. «Soumettez-moi des projets. Ma position est que je ne peux pas distribuer des chèques. Il faut comprendre que nous ne rendons pas service au contribuable ivoirien. J'ai une feuille de route qui me demande de réformer le sport et c'est ce que je suis en train de faire. De grâce, ne mettez pas la pression sur le ministre pour distribuer la parafiscalité. Je ne le ferai pas. Il faut savoir utiliser l'argent des Ivoiriens. Les reformes sur le sport sont nécessaires en Côte d'Ivoire», a insisté Alain Lobognon.
Il n’a pas manqué d’indiquer que le but du législateur, en instituant la parafiscalité était de développer le sport ivoirien. Mais depuis son institution, le constat est clair. Le sport ivoirien est de plus en plus sinistré et seule la réorientation de cette taxe parafiscale permettra de lui redonner son lustre d’antan à travers la formation des athlètes, des techniciens, des dirigeants et la construction des infrastructures.
Tout en précisant que le sport est régi par la loi n°60-315 du 21 septembre 1960 et le décret n°68-146 du 13 mars 1968, le ministre a invité les présidents de fédérations à apporter leur contribution à l’amélioration de l’avant-projet de Loi sur le sport. Car, a-t-il ajouté, «Tant que des décrets, des ordonnances, n'ont pas été signés, le Décret de 1968 reste en vigueur.»
Le ministre Alain Lobognon a, par ailleurs, invité tous les acteurs du mouvement sportif ivoirien à s’accorder sur l’essentiel et à réfléchir en terme de projets pour développer le sport. «Le sport a besoin de toutes les énergies, toutes les intelligences. Maintenant, on va programmer des rencontres trimestrielles. Mais, mes collaborateurs seront disponibles pour satisfaire vos préoccupations», a-t-il conclu.
Sercom