“Cette rencontre a pour objet d’examiner le document de l’atelier de validation de l’étude diagnostique organisé le 12 novembre 2012 et produit par les consultants. Il s’agit, en effet, de permettre aux différents acteurs du secteur, de s’accorder sur la vision, les axes stratégiques, le plan d’action et le chronogramme d’exécution de la stratégie qui ont été proposés ». Ces propos de Assahoré Konan Jacques (directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique) dénotent de la quintessence de l’objet de l’atelier qui s’est tenu hier, à l’espace CRRAE-UMOA, à travers la Direction de la Microfinance, chapeautée par la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (Dgtcp). A l’ouverture de cet atelier de validation du plan d’actions de la Stratégie nationale de la Microfinance (SNM), Assahoré Konan a souhaité qu’au terme de la journée d’hier, les acteurs de la Microfinance s’accordent sur la stratégie à mettre en place en vue de réaliser l’inclusion financière en Côte d’Ivoire. Il s’est réjoui de la tenue de cet atelier de validation qui constitue une “étape décisive” dans le processus d’actualisation de stratégie nationale de la Microfinance. A en croire Assahoré, il s’agit de doter le secteur de la Microfinance d’un document de politique nationale conformément aux engagements pris dans le cadre du programme économique et financier triennal 2011-2013. Un Document de stratégie nationale sur la Microfinance élaboré en 2007 mais par faute de ressources financières, n’avait pas été mis en œuvre. Il se veut comme une feuille de route, propose quatre axes d’intervention : l’assainissement et la restructuration du secteur en renforçant la réglementation et la supervision ; la diversification et l’extension des services financiers aux populations et ainsi que la protection ; l’information et l’éducation financière des clients et l’amélioration de l’environnement des affaires. Pour les différents consultants, cette stratégie doit permettre, dans cinq ans, l’accès à une gamme de services financiers diversifiés de la population ivoirienne, financièrement éduquée. L’accès doit être assuré par une grande variété d’acteurs pérennes (institutions de Microfinance (IMF), banques, assureurs, opérateurs de téléphonie mobile), avec un rôle de premier plan pour le secteur de la Microfinance assaini, restructuré et professionnel. Quant aux experts, ils ont passé au peigne fin le dossier proposé par les consultants. Qui recommande l’assainissement du secteur, la poursuite des fermetures d’institutions de Microfinance illicites, le retrait des agréments des IMF sans perspectives de développement et de viabilisation. Le document va plus loin en conseillant aussi de liquider ou placer sous administration provisoire, les IMF en difficulté et mettre sous surveillance rapprochée les IMF porteuses de risques pour les épargnants et/ou mettre en œuvre les injonctions et sanctions prévues par la loi. Mais également, mettre en place un fonds de restructuration des IMF et surtout assurer la mise en œuvre efficace de l’administration provisoire de l’Unacoopec-ci. JEA
Économie Publié le vendredi 15 mars 2013 | Le Patriote
Atelier de validation du plan d’actions de la Stratégie nationale : Une nouvelle feuille de route pour la gestion des Microfinances
© Le Patriote Par DREconomie : Cérémonie de 1ère Cotation de l`emprunt Obligataire du TPCI
Lundi 11 Mars 2013. Abidjan. Chambre de Commerce et d`Industrie de Côte d`Ivoire. La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) a organisé la cérémonie de 1ère cotation de l`emprunt Obligataire du TPCI 6,50% 2012-2017.