Au moins six personnes, dont deux militaires, ont été tuées lors d’une attaque menée par des hommes armés venus du Liberia contre un village de l’ouest de la Côte d’Ivoire, région meurtrie par des violences, a-t-on appris hier de sources concordantes.
"Une attaque contre le village de Zilébly (à trois kilomètres de la frontière libérienne, ndlr) dans la nuit de mardi à mercredi a causé la mort de six personnes, dont deux éléments des Forces républicaines (FRCI, armée)", a expliqué à l’AFP un commandant FRCI basé dans la zone, ayant requis l’anonymat.
Un journaliste local a évoqué de son côté "huit morts, dont deux militaires et six civils, parmi lesquels une femme". Ces deux sources ont parlé d’assaillants "venus du Liberia".
"Le calme est revenu, mais des milliers de personnes ont fui la zone pour se réfugier dans les villes environnantes de Bloléquin et de Toulépleu", a indiqué le journaliste, qui s’est rendu sur place.
En proie depuis des années à de graves tensions liées notamment aux problèmes fonciers, l’Ouest a été la région la plus meurtrie durant la crise post-électorale de 2010-2011, qui avait fait quelque 3.000 morts dans le pays.
Après cette crise, la région a été la cible d’une série d’attaques meurtrières menées par des groupes venus de l’est du Liberia. Dans l’une de ces attaques, sept Casques bleus de la mission onusienne Onuci avaient trouvé la mort en juin 2012.
Le régime du président Alassane Ouattara a accusé des exilés fidèles à l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, mais le camp Gbagbo a nié toute implication.
Après ces actions sanglantes, la Côte d’Ivoire et le Liberia, aidées des forces onusiennes dans ces deux pays, ont renforcé leur coopération pour sécuriser la frontière, ce qui a permis une accalmie durant plusieurs mois.
La sécurité et la réconciliation demeurent des défis prioritaires pour le pouvoir, dans l’Ouest mais aussi à Abidjan où des attaques ont été menées contre les forces de sécurité et des sites sensibles au second semestre 2012.
Les vraies causes des attaques à l’ouest
Peut-on espérer des régionales et des municipales sereines dans la région du Cavally ? Pendant que certains candidats déclarés officiellement et leurs états-majors s'activent à investir les différentes localités pour préparer les échéances électorales prévues au 21 avril prochain, ce sont des coups de feu qui délogent les pauvres populations. Cas de la sous-préfecture de Bloléquin précisément dans le village de Zilebly où un commando mystérieux aurait fait deux morts dans les rangs des FRCI. Au risque de trouver une date pour ce département, le gouvernement doit très tôt prendre les mesures qui s'imposent. La débandade que vient de provoquer cette autre attaque rend du coup, cette zone difficile d'accès. Cela pourrait constituer une menace réelle pour les régionales et les municipales dans la région du Cavally.
"Une attaque contre le village de Zilébly (à trois kilomètres de la frontière libérienne, ndlr) dans la nuit de mardi à mercredi a causé la mort de six personnes, dont deux éléments des Forces républicaines (FRCI, armée)", a expliqué à l’AFP un commandant FRCI basé dans la zone, ayant requis l’anonymat.
Un journaliste local a évoqué de son côté "huit morts, dont deux militaires et six civils, parmi lesquels une femme". Ces deux sources ont parlé d’assaillants "venus du Liberia".
"Le calme est revenu, mais des milliers de personnes ont fui la zone pour se réfugier dans les villes environnantes de Bloléquin et de Toulépleu", a indiqué le journaliste, qui s’est rendu sur place.
En proie depuis des années à de graves tensions liées notamment aux problèmes fonciers, l’Ouest a été la région la plus meurtrie durant la crise post-électorale de 2010-2011, qui avait fait quelque 3.000 morts dans le pays.
Après cette crise, la région a été la cible d’une série d’attaques meurtrières menées par des groupes venus de l’est du Liberia. Dans l’une de ces attaques, sept Casques bleus de la mission onusienne Onuci avaient trouvé la mort en juin 2012.
Le régime du président Alassane Ouattara a accusé des exilés fidèles à l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, mais le camp Gbagbo a nié toute implication.
Après ces actions sanglantes, la Côte d’Ivoire et le Liberia, aidées des forces onusiennes dans ces deux pays, ont renforcé leur coopération pour sécuriser la frontière, ce qui a permis une accalmie durant plusieurs mois.
La sécurité et la réconciliation demeurent des défis prioritaires pour le pouvoir, dans l’Ouest mais aussi à Abidjan où des attaques ont été menées contre les forces de sécurité et des sites sensibles au second semestre 2012.
Les vraies causes des attaques à l’ouest
Peut-on espérer des régionales et des municipales sereines dans la région du Cavally ? Pendant que certains candidats déclarés officiellement et leurs états-majors s'activent à investir les différentes localités pour préparer les échéances électorales prévues au 21 avril prochain, ce sont des coups de feu qui délogent les pauvres populations. Cas de la sous-préfecture de Bloléquin précisément dans le village de Zilebly où un commando mystérieux aurait fait deux morts dans les rangs des FRCI. Au risque de trouver une date pour ce département, le gouvernement doit très tôt prendre les mesures qui s'imposent. La débandade que vient de provoquer cette autre attaque rend du coup, cette zone difficile d'accès. Cela pourrait constituer une menace réelle pour les régionales et les municipales dans la région du Cavally.