Cadre du village de Garango et candidat aux municipales, Abdoulaye Zouré s’insurge contre la manipulation politicienne faite autour du passage du ministre Gnénéma Coulibaly à Koupéla-Tenkodogo.
Le ministre Coulibaly Gnénéma vient de rétablir vos parents de Koupéla-Tenkodogo, Garango et Koudougou dans leurs droits. Quel est votre avis là-dessus ?
Nous ne pouvons qu’en être heureux, très heureux ! Depuis son accession au pouvoir, le président a travaillé dans le sens de nous enlever ce fardeau qu’est le problème de nationalité. Nos parents sont arrivés ici longtemps avant les indépendances, précisément entre les années 30 et 34. En faisant effectivement appliquer le décret signé par le président Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara n’a fait que faire appliquer la loi et rendre justice, surtout en faveur de milliers de jeunes qui n’avaient plus de patrie. C’était d’ailleurs mon frère aîné Zouré Salif et ses amis et frères Zongo, Ouelgo Seïba, Balima, Paré, Ali Yoda, Souleymane Bambara pour ne citer que ceux-là, qui avaient initié cette affaire.
Mais, en tant qu’adjoint au maire sortant et cadre, vous et bien d’autres bénéficiez de cette nationalité depuis longtemps !
C’est le résultat du travail, dans ce sens, du groupe de cadres dont j’ai cité les noms plus haut. Dans les années 78-79, ils ont déposé nos demandes qui ont été acceptées et les premiers décrets individuels ont commencé à paraître quelques années plus tard, le mien en 1985.
Comment expliquez-vous que malgré le décret, certaines personnes aient eu des problèmes pour se faire établir des certificats de nationalité et des cartes nationales d’identité ?
Ça ne s’explique pas ! C’est l’excès de zèle de certaines autorités judiciaires et policières d’alors qui ont interprété les textes au lieu d’appliquer la loi. Dans leur tête, malgré nos papiers, nous ne pouvions pas être des Ivoiriens. Il y a aussi que les parents étant pour la plupart des analphabètes, des fonctionnaires ont profité de leur ignorance pour leur soutirer de l’argent. Heureusement que tous nos fonctionnaires ne sont pas comme ça. Je crois que cela va changer.
Entretien réalisé
par O. Diallo à Bouaflé
Le ministre Coulibaly Gnénéma vient de rétablir vos parents de Koupéla-Tenkodogo, Garango et Koudougou dans leurs droits. Quel est votre avis là-dessus ?
Nous ne pouvons qu’en être heureux, très heureux ! Depuis son accession au pouvoir, le président a travaillé dans le sens de nous enlever ce fardeau qu’est le problème de nationalité. Nos parents sont arrivés ici longtemps avant les indépendances, précisément entre les années 30 et 34. En faisant effectivement appliquer le décret signé par le président Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara n’a fait que faire appliquer la loi et rendre justice, surtout en faveur de milliers de jeunes qui n’avaient plus de patrie. C’était d’ailleurs mon frère aîné Zouré Salif et ses amis et frères Zongo, Ouelgo Seïba, Balima, Paré, Ali Yoda, Souleymane Bambara pour ne citer que ceux-là, qui avaient initié cette affaire.
Mais, en tant qu’adjoint au maire sortant et cadre, vous et bien d’autres bénéficiez de cette nationalité depuis longtemps !
C’est le résultat du travail, dans ce sens, du groupe de cadres dont j’ai cité les noms plus haut. Dans les années 78-79, ils ont déposé nos demandes qui ont été acceptées et les premiers décrets individuels ont commencé à paraître quelques années plus tard, le mien en 1985.
Comment expliquez-vous que malgré le décret, certaines personnes aient eu des problèmes pour se faire établir des certificats de nationalité et des cartes nationales d’identité ?
Ça ne s’explique pas ! C’est l’excès de zèle de certaines autorités judiciaires et policières d’alors qui ont interprété les textes au lieu d’appliquer la loi. Dans leur tête, malgré nos papiers, nous ne pouvions pas être des Ivoiriens. Il y a aussi que les parents étant pour la plupart des analphabètes, des fonctionnaires ont profité de leur ignorance pour leur soutirer de l’argent. Heureusement que tous nos fonctionnaires ne sont pas comme ça. Je crois que cela va changer.
Entretien réalisé
par O. Diallo à Bouaflé