Le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle a procédé, avec l’Ambassadeur de France, à la signature d’une convention de partenariat et d’assistance technique dans le cadre du programme de Service civique d’actions pour l’emploi et le développement (SCAED). L’évènement a eu lieu le lundi 18 mars 2013 au cabinet du ministre au Plateau.
L’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SEM. Georges Serre, qui était accompagné du colonel Benoît Clément, Attaché militaire, a assuré que son pays a l’expérience de cette assistance d’abord en France et en Afrique ensuite (Guinée Conakry). Selon lui, l’un des défauts de beaucoup de pays africains dont la Côte d’Ivoire en matière d’emploi, est l’inadéquation entre la formation et les débouchés. Pour lui, si la Côte d’Ivoire veut devenir un pays émergent d’ici 2017, il lui faudra, en plus de cadres supérieurs (médecins, avocats, ingénieurs…), se doter de cadres intermédiaires. «La Côte d’Ivoire manque cruellement de cadres intermédiaires capables, de soutenir la montée d’une économie diversifiée», a dit M. Georges Serre. Mais, il a dit toute sa confiance dans ce projet. «Nous sommes en train de construire la Côte d’Ivoire de demain», a-t-il conclu. Avant lui, le ministre Moussa Dosso est intervenu sur les enjeux de ce partenariat. Il a dit qu’il s’agit de renforcer les actions en faveur de l’emploi. Le ministre a présenté le SCAED comme un service civique volontaire qui a pour objet l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de 18 à 30 ans sans diplôme ou sans titre professionnel en voie de marginalisation. «L’objectif général de ce programme est de permettre une resocialisation réussie des jeunes dans des centres de formation résidentiels, avec un encadrement et des règles de vie qui s’inspirent du modèle militaire en offrant à ces jeunes des opportunités de vie active», a-t-il indiqué. Dans ce sens, le SCAED qui bénéficie de l’assistance technique militaire française, est prévu pour se dérouler en deux étapes : une phase pilote qui va de 2013 à 2014 et une phase de développement à partir de 2014. La phase pilote se déroulera sur le site du centre de Bimbresso avec 250 stagiaires tandis que la phase de développement s’étendra sur l’ensemble du territoire national avec l’ouverture de quatre (4) centres par an pouvant accueillir entre 250 et 300 stagiaires par an. A terme, le programme pourra se dérouler sur 12 centres avec une capacité d’accueil de 3000 jeunes par an.
Olivier Guédé
L’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SEM. Georges Serre, qui était accompagné du colonel Benoît Clément, Attaché militaire, a assuré que son pays a l’expérience de cette assistance d’abord en France et en Afrique ensuite (Guinée Conakry). Selon lui, l’un des défauts de beaucoup de pays africains dont la Côte d’Ivoire en matière d’emploi, est l’inadéquation entre la formation et les débouchés. Pour lui, si la Côte d’Ivoire veut devenir un pays émergent d’ici 2017, il lui faudra, en plus de cadres supérieurs (médecins, avocats, ingénieurs…), se doter de cadres intermédiaires. «La Côte d’Ivoire manque cruellement de cadres intermédiaires capables, de soutenir la montée d’une économie diversifiée», a dit M. Georges Serre. Mais, il a dit toute sa confiance dans ce projet. «Nous sommes en train de construire la Côte d’Ivoire de demain», a-t-il conclu. Avant lui, le ministre Moussa Dosso est intervenu sur les enjeux de ce partenariat. Il a dit qu’il s’agit de renforcer les actions en faveur de l’emploi. Le ministre a présenté le SCAED comme un service civique volontaire qui a pour objet l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de 18 à 30 ans sans diplôme ou sans titre professionnel en voie de marginalisation. «L’objectif général de ce programme est de permettre une resocialisation réussie des jeunes dans des centres de formation résidentiels, avec un encadrement et des règles de vie qui s’inspirent du modèle militaire en offrant à ces jeunes des opportunités de vie active», a-t-il indiqué. Dans ce sens, le SCAED qui bénéficie de l’assistance technique militaire française, est prévu pour se dérouler en deux étapes : une phase pilote qui va de 2013 à 2014 et une phase de développement à partir de 2014. La phase pilote se déroulera sur le site du centre de Bimbresso avec 250 stagiaires tandis que la phase de développement s’étendra sur l’ensemble du territoire national avec l’ouverture de quatre (4) centres par an pouvant accueillir entre 250 et 300 stagiaires par an. A terme, le programme pourra se dérouler sur 12 centres avec une capacité d’accueil de 3000 jeunes par an.
Olivier Guédé