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Société Publié le mardi 19 mars 2013 | APA

Après Abidjan, la société marocaine CIMAT étend sa toile dans cinq capitales africaines

La société marocaine Ciment d’Afrique (CIMAF), accélère son extension dans les autres capitales du continent après le lancement des travaux de construction d’une impressionnante usine dans la capitale économique ivoirienne.

Dans un entretien accordé à APA lundi à la veille de la visite du Roi Mohammed VI en Côte d'Ivoire, Khalid Iben Khayat, Directeur Général régional de Ciment d'Afrique (CIMAF) a fait remarquer que son entreprise est en pleine "expansion".

"CIMAF est une entreprise marocaine appartenant au groupe Séfrioui qui est très dynamique dans le domaine de la cimenterie au Maroc et dans le domaine du logement, principalement, le logement social", a dit M. Iben Khayat en présentant son entreprise.

"Après Abidjan en Côte d'Ivoire, nous sommes dans d'autres pays du continent. Nous sommes à Conakry en Guinée, à Ouagadougou au Burkina Faso et à Douala au Cameroun", a-t-il ajouté précisant les travaux de construction de l'usine de Ouattara ont été lancés au mois de janvier dernier.

Bientôt, a annoncé Khalid Iben Khayat "nous serons à Pointe Noire en République Démocratique du Congo et à Libreville au Gabon".

La société Marocaine, Ciment d'Afrique (CIMAF), va commencer à produire ses premiers sacs de ciment en juin prochain.

Les premiers ensachages de l'usine en pleine construction dans la zone industrielle de Yopougon, à l'Ouest de la capitale économique ivoirienne sur une superficie d'environ 5 hectares, seront disponibles au mois de juin pour "révolutionner" les prix pratiqués actuellement par les deux opérateurs historiques du secteur de la cimenterie en Côte d'Ivoire.

La mise en place de cette unité industrielle de production de ciment permettra, selon ses promoteurs, de satisfaire, en quantité et en qualité, toute la demande locale de la Côte d'Ivoire.

La tonne du ciment coûte actuellement en Côte d'Ivoire
97 000 fcfa, soit 4 850 fcfa le sac. Avec la CIMAF, les populations ivoiriennes auront le sac du ciment largement en deçà de ce prix, afin de s'offrir ne serait-ce qu'un logement social, indique-t-on.

"La production locale de tous les types de ciment permet de maîtriser le coût de revient et, par conséquent, de réduire le prix de vente au client final", a estimé le Directeur Général régional de CIMAF, Khalid Iben Khayat.

S'agissant du prix des sacs du ciment de la CIMAF, il a souligné que le "coût de revient est à l'étude et sera connu bientôt".

Mais, se réjouit-il, "nos concurrents ont déjà commencé à baisser leur prix par deux fois".

"Nous travaillons d'arrache-pied pour tenir le délai car, il y va de notre crédibilité", a déclaré M. Iben Khayat, ajoutant que ‘'les travaux de construction avancent bien selon le chronogramme établi".

Les travaux de construction de cette usine ont été lancés le 17 novembre 2011 par le premier ministre ivoirien d'alors, Guillaume Kigbafori Soro et Anas Sefrioui, le président de CIMAF.

LS/od/APA
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