L’audition des dirigeants de l’ex-Fgccc (Fonds de garantie des coopératives café-cacao) a été bouclée hier, mercredi 20 mars 2013 par le Tribunal d’Abidjan-Plateau.
«Pour nous, Tribunal, vous n’avez pas encore fait la prison. Vous n’étiez qu’en détention préventive». C’est la précision faite hier par le Président Ahmed Coulibaly. Il rappelait à tous les prévenus, notamment à Alfred Sokouri Gnako, Daf de l’ex-Fgccc (Fonds de garantie des coopératives café-cacao) qui dit être étonné de se retrouver à la barre pour une dette impayée de 600 000 FCFA. En réponse au prévenu, le Président a fait savoir qu’il est devant le Tribunal pour 5 chefs d’accusation : Détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce. C’est pourquoi, le Président a tenu à rappeler au prévenu Alfred Sokouri Gnako que l’affaire de 600 000francs n’est qu’un élément des infractions qui lui sont imputées. Et que pour 1(un) franc ou une banane, quelqu’un peut se retrouver en prison. Avant lui, c’est Jacques Mangoua Koffi Sarata, Pca de l’ex-Fgccc qui a répondu des faits infractionnels portés contre lui, notamment le non-respect de la décision de la Commission bancaire de l’Uemoa lui demandant de suspendre ses activités. A ce sujet, le prévenu a informé le Tribunal avoir démissionné de son poste avant son arrestation en juin 2008. Quant au Procureur Fernand Oulaye, il soutient que le ministre burkinabè Jean-Baptiste Ouédraogo, alors président du Conseil des ministres de l’Economie et des Finances de l’Uemoa avait adressé deux courriers personnalisés à Jean-Claude Bayou et Jacques Mangoua Koffi Sarata, respectivement Dg et Pca du Fgccc, leur demandant de surseoir à leurs activités illégale. Poursuivant, le Procureur affirme que ces deux dirigeants n’ont eu que du mépris pour cette décision du président du Conseil des ministres de l’Economie et des Finances de l’Uemoa. Se défendant, les deux prévenus soulignent qu’ils attendaient que le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances entérine cette décision de l’Uemoa. Le Procureur contre-attaque pour dire que cette décision est exécutoire dans la mesure où le ministre ivoirien est membre du Conseil des ministres de l’Uemoa. Une affaire d’un (1) milliard de FCFA était au menu. Et un prêt de 130 millions fait à 6 membres du conseil d’administration a fait l’objet de débat. Les audiences reprennent le lundi 25 mars avec d’autres structures.
M.Ouattara
«Pour nous, Tribunal, vous n’avez pas encore fait la prison. Vous n’étiez qu’en détention préventive». C’est la précision faite hier par le Président Ahmed Coulibaly. Il rappelait à tous les prévenus, notamment à Alfred Sokouri Gnako, Daf de l’ex-Fgccc (Fonds de garantie des coopératives café-cacao) qui dit être étonné de se retrouver à la barre pour une dette impayée de 600 000 FCFA. En réponse au prévenu, le Président a fait savoir qu’il est devant le Tribunal pour 5 chefs d’accusation : Détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce. C’est pourquoi, le Président a tenu à rappeler au prévenu Alfred Sokouri Gnako que l’affaire de 600 000francs n’est qu’un élément des infractions qui lui sont imputées. Et que pour 1(un) franc ou une banane, quelqu’un peut se retrouver en prison. Avant lui, c’est Jacques Mangoua Koffi Sarata, Pca de l’ex-Fgccc qui a répondu des faits infractionnels portés contre lui, notamment le non-respect de la décision de la Commission bancaire de l’Uemoa lui demandant de suspendre ses activités. A ce sujet, le prévenu a informé le Tribunal avoir démissionné de son poste avant son arrestation en juin 2008. Quant au Procureur Fernand Oulaye, il soutient que le ministre burkinabè Jean-Baptiste Ouédraogo, alors président du Conseil des ministres de l’Economie et des Finances de l’Uemoa avait adressé deux courriers personnalisés à Jean-Claude Bayou et Jacques Mangoua Koffi Sarata, respectivement Dg et Pca du Fgccc, leur demandant de surseoir à leurs activités illégale. Poursuivant, le Procureur affirme que ces deux dirigeants n’ont eu que du mépris pour cette décision du président du Conseil des ministres de l’Economie et des Finances de l’Uemoa. Se défendant, les deux prévenus soulignent qu’ils attendaient que le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances entérine cette décision de l’Uemoa. Le Procureur contre-attaque pour dire que cette décision est exécutoire dans la mesure où le ministre ivoirien est membre du Conseil des ministres de l’Uemoa. Une affaire d’un (1) milliard de FCFA était au menu. Et un prêt de 130 millions fait à 6 membres du conseil d’administration a fait l’objet de débat. Les audiences reprennent le lundi 25 mars avec d’autres structures.
M.Ouattara