ABIDJAN - Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, principale formation d’opposition en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi qu’il boycottait les élections régionales et municipales du 21 avril, jugeant que les conditions d’un scrutin "juste" et "transparent" ne sont pas réunies.
"Aucun militant du Front populaire ivoirien (FPI) ne doit en aucune manière prendre part à ces élections", a affirmé Richard Kodjo, secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI, dans une déclaration à la presse.
Selon ce responsable, le boycottage doit se décliner ainsi: "ne figurer sur aucune liste ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s’exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes".
"Le FPI ne reconnaîtra pas les résultats de cette mascarade électorale", a averti M. Kodjo, dénonçant "l’incompétence et l’illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue caduque et illégale après les législatives de 2011".
Cette décision du parti de M. Gbagbo, qui avait déjà boycotté les législatives fin 2011, sanctionne l’échec du "dialogue politique" ouvert mi-janvier par le gouvernement du président Alassane Ouattara avec le FPI.
Ces discussions avaient pour but de créer les conditions d’une participation du principal parti d’opposition aux élections locales, et de favoriser la réconciliation après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Selon le porte-parole du FPI, "les conditions d’un scrutin juste, transparent, équitable et inclusif" ne sont pas réunies, et les autorités ont choisi d’"exclure le FPI du jeu électoral".
Outre une réforme de la CEI, le parti réclame une "réconciliation par le sommet" au moyen d’une rencontre entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité commis durant la dernière crise.
Le FPI plaide aussi pour une amnistie générale pour les crimes perpétrés durant ces événements.
Le régime Ouattara a exclu dans l’immédiat l’adoption d’une loi d’amnistie. Il donne la priorité aux procédures judiciaires, qui pour l’heure ne visent que des partisans de l’ancien pouvoir, alimentant des critiques récurrentes contre une "justice des vainqueurs".
De petits partis pro-Gbagbo ont toutefois annoncé qu’ils participeraient aux élections locales.
eak-ck/tmo/sd
"Aucun militant du Front populaire ivoirien (FPI) ne doit en aucune manière prendre part à ces élections", a affirmé Richard Kodjo, secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI, dans une déclaration à la presse.
Selon ce responsable, le boycottage doit se décliner ainsi: "ne figurer sur aucune liste ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s’exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes".
"Le FPI ne reconnaîtra pas les résultats de cette mascarade électorale", a averti M. Kodjo, dénonçant "l’incompétence et l’illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue caduque et illégale après les législatives de 2011".
Cette décision du parti de M. Gbagbo, qui avait déjà boycotté les législatives fin 2011, sanctionne l’échec du "dialogue politique" ouvert mi-janvier par le gouvernement du président Alassane Ouattara avec le FPI.
Ces discussions avaient pour but de créer les conditions d’une participation du principal parti d’opposition aux élections locales, et de favoriser la réconciliation après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Selon le porte-parole du FPI, "les conditions d’un scrutin juste, transparent, équitable et inclusif" ne sont pas réunies, et les autorités ont choisi d’"exclure le FPI du jeu électoral".
Outre une réforme de la CEI, le parti réclame une "réconciliation par le sommet" au moyen d’une rencontre entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité commis durant la dernière crise.
Le FPI plaide aussi pour une amnistie générale pour les crimes perpétrés durant ces événements.
Le régime Ouattara a exclu dans l’immédiat l’adoption d’une loi d’amnistie. Il donne la priorité aux procédures judiciaires, qui pour l’heure ne visent que des partisans de l’ancien pouvoir, alimentant des critiques récurrentes contre une "justice des vainqueurs".
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eak-ck/tmo/sd
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