CALABAR (Nigeria) - Au moins 29 passagers, sur un nombre présumé de 128, ont survécu au naufrage récent au large du Nigeria d'un bateau, a annoncé jeudi un responsable des services de secours.
"Nous avons 29 survivants pour l'instant après l'accident du bateau vendredi", a déclaré à l'AFP le chef de l'Agence nationale de gestion des urgences pour l'Etat de Cross River, Vincent Aquah.
Le naufrage a eu lieu à 60 km au large de la ville de Calabar, dans le sud du Nigeria.
"Seuls neuf corps ont été retrouvés à ce jour, les recherches se poursuivent pour rechercher des survivants", a précisé M. Aquah.
En provenance du Bénin, le navire se rendait au Gabon, et avait fait étape dans le port nigérian d'Oron pour embarquer plus de passagers.
"Tous les passagers se rendaient au Gabon pour aller chercher du travail. Après deux heures de voyage, le bateau a commencé à couler (...)", a expliqué M. Aquah.
"Selon un rescapé, les problèmes ont commencé quand de l'eau a envahi la cale du bateau, faisant stopper le moteur", a-t-il ajouté.
Le capitaine a alors déclaré aux passagers "nous avons de sérieux ennuis" et il leur a demandé de prier, a poursuivi M. Aquah.
Quand le bateau a commencé à couler, des passagers ont sauté par dessus bord. Le capitaine et trois passagers se sont cramponnés au tuyau d'une cuisinière à gaz qui flottait sur l'eau mais seulement deux d'entre eux ont survécu, un homme de 27 ans du Togo, Kieve Sani, et une adolescente de 14 ans originaire du Benin.
Tous deux ont été hospitalisés à Calabar, la capitale de l'Etat de Cross River, 27 autres survivants ayant été évacués à Oron, dans l'Etat voisin d'Akwa Ibom.
Le capitaine et une femme "se sont accrochés au tuyau avec nous mais, alors que le temps passait, (le capitaine) ne pouvait plus continuer (à se tenir) et nous a dit qu'il lâchait prise", a raconté Sani à l'AFP. Plus tard, la femme a elle aussi lâché prise et a coulé.
Tandis que Sani et l'adolescente dérivaient, accrochés au tuyau, ils ont vu une flamme s'élevant d'un champ de pétrole exploité par la société chinoise Addax. Un étranger qui travaillait sur place les a aperçus et des employés de la société sont venus en bateau les secourir.
"Nous avons tenu jusqu'à ce que les gens d'Addax arrivent", a raconté Sani.
Ce genre d'accident est fréquent en Afrique, avec des bateaux en mauvais état souvent surchargés de passagers.
En juillet 2012, en Afrique de l'Est, 104 personnes avaient péri dans le naufrage d'un ferry reliant la Tanzanie à l'île de Zanzibar. Le propriétaire du bateau, le capitaine et le gérant de la compagnie ont été inculpés d'homicide involontaire.
En septembre 2011, plus de 200 personnes sont mortes dans le naufrage du ferry MV Spice Islander, dont les autorités ont reconnu qu'il était surchargé, alors qu'il transportait quelque 800 personnes entre deux îles de l'archipel de Zanzibar.
Le naufrage le plus dramatique reste celui du ferry sénégalais Le Joola, qui a fait près de 1.900 morts en 2002.
joa-bs/jpc/hba/sd/jmc
"Nous avons 29 survivants pour l'instant après l'accident du bateau vendredi", a déclaré à l'AFP le chef de l'Agence nationale de gestion des urgences pour l'Etat de Cross River, Vincent Aquah.
Le naufrage a eu lieu à 60 km au large de la ville de Calabar, dans le sud du Nigeria.
"Seuls neuf corps ont été retrouvés à ce jour, les recherches se poursuivent pour rechercher des survivants", a précisé M. Aquah.
En provenance du Bénin, le navire se rendait au Gabon, et avait fait étape dans le port nigérian d'Oron pour embarquer plus de passagers.
"Tous les passagers se rendaient au Gabon pour aller chercher du travail. Après deux heures de voyage, le bateau a commencé à couler (...)", a expliqué M. Aquah.
"Selon un rescapé, les problèmes ont commencé quand de l'eau a envahi la cale du bateau, faisant stopper le moteur", a-t-il ajouté.
Le capitaine a alors déclaré aux passagers "nous avons de sérieux ennuis" et il leur a demandé de prier, a poursuivi M. Aquah.
Quand le bateau a commencé à couler, des passagers ont sauté par dessus bord. Le capitaine et trois passagers se sont cramponnés au tuyau d'une cuisinière à gaz qui flottait sur l'eau mais seulement deux d'entre eux ont survécu, un homme de 27 ans du Togo, Kieve Sani, et une adolescente de 14 ans originaire du Benin.
Tous deux ont été hospitalisés à Calabar, la capitale de l'Etat de Cross River, 27 autres survivants ayant été évacués à Oron, dans l'Etat voisin d'Akwa Ibom.
Le capitaine et une femme "se sont accrochés au tuyau avec nous mais, alors que le temps passait, (le capitaine) ne pouvait plus continuer (à se tenir) et nous a dit qu'il lâchait prise", a raconté Sani à l'AFP. Plus tard, la femme a elle aussi lâché prise et a coulé.
Tandis que Sani et l'adolescente dérivaient, accrochés au tuyau, ils ont vu une flamme s'élevant d'un champ de pétrole exploité par la société chinoise Addax. Un étranger qui travaillait sur place les a aperçus et des employés de la société sont venus en bateau les secourir.
"Nous avons tenu jusqu'à ce que les gens d'Addax arrivent", a raconté Sani.
Ce genre d'accident est fréquent en Afrique, avec des bateaux en mauvais état souvent surchargés de passagers.
En juillet 2012, en Afrique de l'Est, 104 personnes avaient péri dans le naufrage d'un ferry reliant la Tanzanie à l'île de Zanzibar. Le propriétaire du bateau, le capitaine et le gérant de la compagnie ont été inculpés d'homicide involontaire.
En septembre 2011, plus de 200 personnes sont mortes dans le naufrage du ferry MV Spice Islander, dont les autorités ont reconnu qu'il était surchargé, alors qu'il transportait quelque 800 personnes entre deux îles de l'archipel de Zanzibar.
Le naufrage le plus dramatique reste celui du ferry sénégalais Le Joola, qui a fait près de 1.900 morts en 2002.
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