«Unissons-nous pour défendre le droit d’accès de tous les enfants du monde entier, à une eau potable et un environnement sain». C’est ce thème choisi par la communauté internationale pour célébrer, aujourd’hui vendredi 22 mars 2013, la journée mondiale de l’eau. Une occasion pour l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) d’attirer l’attention de la communauté mondiale sur l’accès à l’eau potable. Car, jusqu’à présent, 11% de la population mondiale n’en n’a pas encore accès. En outre, 3000 enfants meurent chaque jour de maladies diarrhéiques. Quand des millions parmi ces mêmes populations souffrent d’un mauvais assainissement, de mauvaises habitudes d’hygiène… Les populations concernées à ce niveau se chiffrent à un peu plus de 2,5 milliards de personnes. La Côte d’Ivoire n’est pas un pays exemplaire à l’accès à l’eau potable. Des populations en zones rurales et même en zones urbaines n’ont pas accès à l’eau potable. Selon les statistiques, le taux de pénétration de l’hydraulique villageoise est de 76%. Au niveau de l’hydraulique villageoise améliorée (pompe à motricité), le taux de pénétration est de 13%, soit un total de 50%. En milieu urbain, le taux d’accès à l’eau potable est de 73%. Ajouter à cela les coupures intempestives d’eau dans différents quartiers. Une situation qui risque de plomber la composante des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) qui consiste à réduire considérablement, d’ici 2015, la proportion de personnes n’ayant pas accès de façon durable à une eau de boisson salubre. Car, pour rattraper ce retard, la Côte d’Ivoire aura besoin d’un financement de 645 milliards de Fcfa d’ici 2015 en vue de couvrir tout le pays et maintenir un niveau adéquat des populations.
Joseph Atoumgbré
Joseph Atoumgbré
