Le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Miaka Ouréto a animé une conférence de presse, hier jeudi 21 mars 2013, au Qg de campagne de Laurent Gbagbo, à Attoban (Cocody). Il s’est saisi de cette tribune pour répondre au pouvoir Ouattara qui a exclu son parti du jeu électoral, alors que la démocratie est le passage obligé pour accéder au développement. En effet, concernant la participation du Fpi au gouvernement, aux élections locales à venir, le président intérimaire du Fpi a été clair : «Le Fpi n’est pas concerné par ces élections du 21 avril 2013. Il ne reconnaîtra pas les résultats de ces élections. Aucun militant du Fpi ne doit y participer». Miaka Ouréto a expliqué que le gouvernement Ouattara n’a opéré aucune des reformes institutionnelles prévues par la résolution contraignante de l’Onu (R-2062) relatives à l’organisation transparente des élections locales à venir. Aussi tous les maires et présidents de conseils issus du Fpi encore en fonction ont-ils tous leurs biens bloqués et seront incapables de financer leurs campagnes. Sans oublier, a dit le conférencier, l’omniprésence des Frci en armes qui font la loi partout. Il a précisé qu’Alassane Ouattara est en train de donner des coups de boutoir à la démocratie ; et a demandé à la communauté internationale de venir rappeler à l’ordre celui qu’elle a installé au pouvoir en Côte d’Ivoire.
Abordant le chapitre des violations des Droits de l’Homme sous Ouattara, Miaka Ouréto a constaté que les valeurs qui fondent la vie en communauté s’effondrent en Côte d’Ivoire depuis que Ouattara est arrivé au pouvoir. «On nous sert que de la violence, partout ce sont des assassinats. Une méchanceté et une dictature que je qualifierais de cerbériques se mettent en place en Côte d’Ivoire. Mais le Fpi ne reculera pas devant ce régime. Car ce qui est en jeu, c’est l’avenir de nos enfants qui sont de plus en plus exclus de certains domaines d’activités sous nos yeux», a martelé le président du Fpi.
Sur le financement des partis politiques, Miaka Ouréto a évoqué une fois encore la méchanceté cerbérique des tenants du pouvoir qui, selon lui, refusent de financer les partis de l’opposition dont celui de Gbagbo ; de verser les indemnités des anciens présidents d’institutions ; tout comme ils ne veulent pas entendre parler de la loi d’amnistie générale alors que celle-ci pourrait dégager ces épées de Damoclès qui planent sur bien des têtes en Côte d’Ivoire, et favoriser la cohésion sociale. «Que Ouattara nous donne notre argent, au titre du financement des partis politiques. Nous réclamons notre argent qui s’élève à 1 milliard 600 millions de Fcfa. Il ne faut pas parler de l’Etat de droit du bout des lèvres, mais avec des actes», a dit le conférencier. Qui a réitéré la volonté du Fpi à rester à la table des négociations avec le gouvernement, parce que profondément attaché à la paix. Le «camarade» Miaka a clos son propos par une question à l’endroit du chef de l’Etat Alassane Ouattara. «Gbagbo t’a fait quoi ? Sa mère de plus de 80 ans est en exil au Ghana ; son fils est en prison ; son épouse est également en prison. Pourquoi une telle méchanceté», s’est-il interrogé. A méditer !
Barthélemy Téhin
Abordant le chapitre des violations des Droits de l’Homme sous Ouattara, Miaka Ouréto a constaté que les valeurs qui fondent la vie en communauté s’effondrent en Côte d’Ivoire depuis que Ouattara est arrivé au pouvoir. «On nous sert que de la violence, partout ce sont des assassinats. Une méchanceté et une dictature que je qualifierais de cerbériques se mettent en place en Côte d’Ivoire. Mais le Fpi ne reculera pas devant ce régime. Car ce qui est en jeu, c’est l’avenir de nos enfants qui sont de plus en plus exclus de certains domaines d’activités sous nos yeux», a martelé le président du Fpi.
Sur le financement des partis politiques, Miaka Ouréto a évoqué une fois encore la méchanceté cerbérique des tenants du pouvoir qui, selon lui, refusent de financer les partis de l’opposition dont celui de Gbagbo ; de verser les indemnités des anciens présidents d’institutions ; tout comme ils ne veulent pas entendre parler de la loi d’amnistie générale alors que celle-ci pourrait dégager ces épées de Damoclès qui planent sur bien des têtes en Côte d’Ivoire, et favoriser la cohésion sociale. «Que Ouattara nous donne notre argent, au titre du financement des partis politiques. Nous réclamons notre argent qui s’élève à 1 milliard 600 millions de Fcfa. Il ne faut pas parler de l’Etat de droit du bout des lèvres, mais avec des actes», a dit le conférencier. Qui a réitéré la volonté du Fpi à rester à la table des négociations avec le gouvernement, parce que profondément attaché à la paix. Le «camarade» Miaka a clos son propos par une question à l’endroit du chef de l’Etat Alassane Ouattara. «Gbagbo t’a fait quoi ? Sa mère de plus de 80 ans est en exil au Ghana ; son fils est en prison ; son épouse est également en prison. Pourquoi une telle méchanceté», s’est-il interrogé. A méditer !
Barthélemy Téhin