Le développement d’une région est l’affaire de tous. En tout cas, c’est que pense la tête de liste du RDR pour les élections régionales dans la Bagoué. Dans cette interview, Bamba Siama fait le point de sa dernière et parle de ses ambitions pour la région.
Le Patriote : Vous venez d’effectuer une tournée sur le terrain. Quelle est la situation générale qui se dégage ?
Bamba Siama : Je commencerai par remercier nos parents, parce que nous étions allés leur confier notre candidature et demander leurs bénédictions. Maintenant, ayant été retenu, il fallait repartir vers eux pour d’abord être reconnaissant, dire que les bénédictions ont porté. Le choix du parti s’est porté sur notre modeste personne. Par la même occasion, le PDCI et les autres partis du RHDP ont accepté de nous accompagner. J’avoue que nous avons trouvé sur place des populations enthousiastes qui ont apprécié notre discours et qui nous ont encore conforté dans notre position de candidat à la régionale. Nous avons initialement invité les chefs de village et les secrétaires de section. Nous avons été agréablement surpris dans certaines localités de voir des dames s’associer à notre accueil.
LP : La période qui a précédé votre choix était un peu houleuse. Et même après le choix, il y a eu d’autres problèmes. Aujourd’hui, vous qui revenez d’une tournée, est-ce que vous pouvez nous dire que toutes les querelles se sont apaisées ?
BS : Ecoutez, même dans sa propre famille, il y a toujours des problèmes. Maintenant, certains essaient de tirer ou grossir le problème comme ils l’entendent. Mais la réalité du terrain est toute simple. Aujourd’hui, ils ont tendance à tirer le débat vers le bas. Mais, nous avons l’avantage d’être le candidat de l’union. Et le candidat de l’Union voudrait dire que nous tendons la main à tout le monde à l’instar du Président de la République. Parce que nous quelle que soit l’étiquette politique, cela n’enlève en rien à l’individu la qualité de ressortissant de la Bagoué. Que vous soyez LMP ou du PDCI, vous êtes citoyen de la Bagoué. Nous disons qu’il s’agit d’action de développement. Les cartes d’identité ne seront pas consultées lorsqu’il s’agira de participer au développement de la région. Encore moins l’ethnie. Il s’agit d’action de développement et nous tendons la main à tous et jusqu’à ce jour nous collaborons avec tous. La réalité du terrain aujourd’hui est que quand nous arrivons, nous sommes accueillis par toutes les populations. Et nous nous disons, à l’image du Président de la République, de nous réconcilier et nous réconcilier avec tout le monde. Nous voulons une Bagoué réconciliée. La preuve en est que notre slogan ‘’C’est ensemble pour une nouvelle Bagoué’’.
LP : Bientôt, nous serons en campagne le problème des candidatures n’étant pas tous réglés, il y a la dernière étape qui est la Chambre administrative de la Cour Suprême. En entendant le déroulement véritable de la campagne, comment appréhendez-vous ces élections ?
BS : J’avoue que je n’ai pas d’appréhension particulière. Car notre adversaire est aussi notre frère. Nous sommes d’abord des frères et nous avons démarré le RDR ensemble en 1994. Beaucoup de choses nous unissent et je ne pense pas qu’il puisse avoir de la violence. Je suis un homme profondément opposé à la violence. Nous ferons donc tout pour avoir une élection apaisée, parce que pour nous c’est la région avant tout.
LP : Vous êtes le candidat du RDR et pourtant, on vous annonce comme tête de liste RHDP.
BS : Nous sommes une liste RDR à coloration RHDP. Depuis le second tour de la présidentielle, le PDCI nous a toujours accompagné dans ses actions et ils se sont abstenus de présenter une candidature à la régionale ainsi que les autres membres du RHDP. Ils ont vraiment souhaité cette collaboration et nous avons accepté d’être accompagnés dans cette aventure.
LP : La Bagoué est un vaste territoire en friche. Quelles sont vos ambitions pour cette région ?
BS : Nous avons l’occasion de faire une large diffusion de programme de campagne. Mais je dis déjà qu’avant d’être aux affaires, nous avons commencé à mener un certain nombre d’actions et certaines démarches auprès de l’administration qui nous a répondu favorablement. Nous avons pu équiper l’hôpital général en offrant un fauteuil dentaire. Nous avons pu obtenir un château d’eau pour la ville Sahola. Nous avons pu obtenir 4 HVA pour la ville de Blességué. Et bien sûr à la faveur de la visite du Président de la République, il nous avait été demandé d’évaluer les besoins d’urgences et là ces besoins ont été évalués et le PPU a commencé à les exécuter. Il y a déjà des villages qui sont en cours d’électrification. Même dans la ville de Boundiali, les travaux ont commencé. Il y a une extension du réseau électrique et il aura une extension des adductions d’eau. Mais, nous aurons l’occasion de faire une large diffusion de notre programme à travers des conférences de presse. Pour le moment, nous le gardons confidentiellement pour la campagne. Pour terminer, je voudrais lancer un message aux populations. Je suis candidat pour elles. Il faut qu’elles sachent que c’est ensemble que nous pourrons développer la région. Et il faut qu’on se pose cette question ensemble cette question simple : « Fils de la région, comment comptez-vous développer votre région ? » Moi, voilà la définition que je donne du Conseil régional. Nous avons la chance d’avoir beaucoup de cadres. C’est vraiment ensemble que nous devons nous donner la main pour effectivement construire la nouvelle Bagoué pour le bien de tous.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
Le Patriote : Vous venez d’effectuer une tournée sur le terrain. Quelle est la situation générale qui se dégage ?
Bamba Siama : Je commencerai par remercier nos parents, parce que nous étions allés leur confier notre candidature et demander leurs bénédictions. Maintenant, ayant été retenu, il fallait repartir vers eux pour d’abord être reconnaissant, dire que les bénédictions ont porté. Le choix du parti s’est porté sur notre modeste personne. Par la même occasion, le PDCI et les autres partis du RHDP ont accepté de nous accompagner. J’avoue que nous avons trouvé sur place des populations enthousiastes qui ont apprécié notre discours et qui nous ont encore conforté dans notre position de candidat à la régionale. Nous avons initialement invité les chefs de village et les secrétaires de section. Nous avons été agréablement surpris dans certaines localités de voir des dames s’associer à notre accueil.
LP : La période qui a précédé votre choix était un peu houleuse. Et même après le choix, il y a eu d’autres problèmes. Aujourd’hui, vous qui revenez d’une tournée, est-ce que vous pouvez nous dire que toutes les querelles se sont apaisées ?
BS : Ecoutez, même dans sa propre famille, il y a toujours des problèmes. Maintenant, certains essaient de tirer ou grossir le problème comme ils l’entendent. Mais la réalité du terrain est toute simple. Aujourd’hui, ils ont tendance à tirer le débat vers le bas. Mais, nous avons l’avantage d’être le candidat de l’union. Et le candidat de l’Union voudrait dire que nous tendons la main à tout le monde à l’instar du Président de la République. Parce que nous quelle que soit l’étiquette politique, cela n’enlève en rien à l’individu la qualité de ressortissant de la Bagoué. Que vous soyez LMP ou du PDCI, vous êtes citoyen de la Bagoué. Nous disons qu’il s’agit d’action de développement. Les cartes d’identité ne seront pas consultées lorsqu’il s’agira de participer au développement de la région. Encore moins l’ethnie. Il s’agit d’action de développement et nous tendons la main à tous et jusqu’à ce jour nous collaborons avec tous. La réalité du terrain aujourd’hui est que quand nous arrivons, nous sommes accueillis par toutes les populations. Et nous nous disons, à l’image du Président de la République, de nous réconcilier et nous réconcilier avec tout le monde. Nous voulons une Bagoué réconciliée. La preuve en est que notre slogan ‘’C’est ensemble pour une nouvelle Bagoué’’.
LP : Bientôt, nous serons en campagne le problème des candidatures n’étant pas tous réglés, il y a la dernière étape qui est la Chambre administrative de la Cour Suprême. En entendant le déroulement véritable de la campagne, comment appréhendez-vous ces élections ?
BS : J’avoue que je n’ai pas d’appréhension particulière. Car notre adversaire est aussi notre frère. Nous sommes d’abord des frères et nous avons démarré le RDR ensemble en 1994. Beaucoup de choses nous unissent et je ne pense pas qu’il puisse avoir de la violence. Je suis un homme profondément opposé à la violence. Nous ferons donc tout pour avoir une élection apaisée, parce que pour nous c’est la région avant tout.
LP : Vous êtes le candidat du RDR et pourtant, on vous annonce comme tête de liste RHDP.
BS : Nous sommes une liste RDR à coloration RHDP. Depuis le second tour de la présidentielle, le PDCI nous a toujours accompagné dans ses actions et ils se sont abstenus de présenter une candidature à la régionale ainsi que les autres membres du RHDP. Ils ont vraiment souhaité cette collaboration et nous avons accepté d’être accompagnés dans cette aventure.
LP : La Bagoué est un vaste territoire en friche. Quelles sont vos ambitions pour cette région ?
BS : Nous avons l’occasion de faire une large diffusion de programme de campagne. Mais je dis déjà qu’avant d’être aux affaires, nous avons commencé à mener un certain nombre d’actions et certaines démarches auprès de l’administration qui nous a répondu favorablement. Nous avons pu équiper l’hôpital général en offrant un fauteuil dentaire. Nous avons pu obtenir un château d’eau pour la ville Sahola. Nous avons pu obtenir 4 HVA pour la ville de Blességué. Et bien sûr à la faveur de la visite du Président de la République, il nous avait été demandé d’évaluer les besoins d’urgences et là ces besoins ont été évalués et le PPU a commencé à les exécuter. Il y a déjà des villages qui sont en cours d’électrification. Même dans la ville de Boundiali, les travaux ont commencé. Il y a une extension du réseau électrique et il aura une extension des adductions d’eau. Mais, nous aurons l’occasion de faire une large diffusion de notre programme à travers des conférences de presse. Pour le moment, nous le gardons confidentiellement pour la campagne. Pour terminer, je voudrais lancer un message aux populations. Je suis candidat pour elles. Il faut qu’elles sachent que c’est ensemble que nous pourrons développer la région. Et il faut qu’on se pose cette question ensemble cette question simple : « Fils de la région, comment comptez-vous développer votre région ? » Moi, voilà la définition que je donne du Conseil régional. Nous avons la chance d’avoir beaucoup de cadres. C’est vraiment ensemble que nous devons nous donner la main pour effectivement construire la nouvelle Bagoué pour le bien de tous.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
