Abidjan, 24 mars (AIP) – Un panel ministériel de haut niveau sur le dividende démographique (DD) s’est tenu dimanche au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, en marge de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union africaine, et de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique.
Ce panel a réuni neuf personnalités, des ministres, hauts responsables gouvernementaux, experts éminents d’organisations et d’institutions internationales et régionales, y compris des organes des Nations Unies et de la Banque africaine de développement (BAD).
Etaient présents, entre autres, Carlos Lopes (modérateur), sous-secrétaire général de l’ONU et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies, le ministre d’Etat ivoirien, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, et le sous-secrétaire général des Nations Unies et directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Dr Babatunde Osotimehin.
Ce dernier, lors du panel comme durant l’interview qu’il a accordée à la presse aussitôt après, a expliqué la chance offerte à l’Afrique de récolter le dividende démographique. A l’instar des autres panélistes, Dr Babatunde Osotimehin a insisté sur l’Education surtout des petites filles et la nécessité de mettre en œuvre un cadre culturel propice en matière de planning familial.
Le dividende démographique se réfère à la croissance économique potentielle qu’un pays peut connaître du fait d’un changement de la structure par âge de la population consécutif à une baisse de la fécondité. Cette baisse de la fécondité est un élément de la dynamique de la population que tous les pays ont connu sous l’appellation de "transition démographique".
Relatant le cas ivoirien, le ministre d’Etat, Mabri Toikeusse a expliqué que le pays s’est engagé sur cette voie, à travers plusieurs réformes ou politiques en cours ou en vue. Il a fait savoir que la Côte d’Ivoire se trouve à la 2ème phase de la transition démographique, avec un taux de fertilité de 4.6 qui a connu une baisse sensible ces dernières années.
M. Toikeusse a souligné que le Plan national de développement (PND 2012-2015) et le prochain, le PND 2016-2020, qui visent l’émergence du pays à l’horizon 2020 s’inscrivent dans cette optique. Ce, à travers notamment la réduction de la pauvreté, l’amélioration du niveau d’éducation surtout des filles, une bonne politique de l’emploi des jeunes, le renforcement des infrastructures et surtout la baisse de la natalité et du taux de mortalité.
L’ampleur de la baisse de la fécondité est importante. Les interventions et investissements de l’UNFPA dans la santé de la reproduction des femmes contribuent à cette révolution silencieuse, souligne le Fonds qui appelle les pays africains à tirer profit du dividende démographique.
Lors de son séjour (du 23 au 25 mars) à Abidjan, le directeur exécutif de l’UNFPA va visiter lundi, l’hôpital général de Marcory. Sont inscrits également dans son agenda deux audiences, l’une avec le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, et l’autre avec le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan, indique-t-on, par ailleurs.
(AIP)
cmas
Ce panel a réuni neuf personnalités, des ministres, hauts responsables gouvernementaux, experts éminents d’organisations et d’institutions internationales et régionales, y compris des organes des Nations Unies et de la Banque africaine de développement (BAD).
Etaient présents, entre autres, Carlos Lopes (modérateur), sous-secrétaire général de l’ONU et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies, le ministre d’Etat ivoirien, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, et le sous-secrétaire général des Nations Unies et directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Dr Babatunde Osotimehin.
Ce dernier, lors du panel comme durant l’interview qu’il a accordée à la presse aussitôt après, a expliqué la chance offerte à l’Afrique de récolter le dividende démographique. A l’instar des autres panélistes, Dr Babatunde Osotimehin a insisté sur l’Education surtout des petites filles et la nécessité de mettre en œuvre un cadre culturel propice en matière de planning familial.
Le dividende démographique se réfère à la croissance économique potentielle qu’un pays peut connaître du fait d’un changement de la structure par âge de la population consécutif à une baisse de la fécondité. Cette baisse de la fécondité est un élément de la dynamique de la population que tous les pays ont connu sous l’appellation de "transition démographique".
Relatant le cas ivoirien, le ministre d’Etat, Mabri Toikeusse a expliqué que le pays s’est engagé sur cette voie, à travers plusieurs réformes ou politiques en cours ou en vue. Il a fait savoir que la Côte d’Ivoire se trouve à la 2ème phase de la transition démographique, avec un taux de fertilité de 4.6 qui a connu une baisse sensible ces dernières années.
M. Toikeusse a souligné que le Plan national de développement (PND 2012-2015) et le prochain, le PND 2016-2020, qui visent l’émergence du pays à l’horizon 2020 s’inscrivent dans cette optique. Ce, à travers notamment la réduction de la pauvreté, l’amélioration du niveau d’éducation surtout des filles, une bonne politique de l’emploi des jeunes, le renforcement des infrastructures et surtout la baisse de la natalité et du taux de mortalité.
L’ampleur de la baisse de la fécondité est importante. Les interventions et investissements de l’UNFPA dans la santé de la reproduction des femmes contribuent à cette révolution silencieuse, souligne le Fonds qui appelle les pays africains à tirer profit du dividende démographique.
Lors de son séjour (du 23 au 25 mars) à Abidjan, le directeur exécutif de l’UNFPA va visiter lundi, l’hôpital général de Marcory. Sont inscrits également dans son agenda deux audiences, l’une avec le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, et l’autre avec le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan, indique-t-on, par ailleurs.
(AIP)
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