Le ministère de l’Education nationale et l’Enseignement technique vient de prendre dans son filet des enseignants en situation de fraude sur les affectations.
Mamadou Barro, directeur des Ressources humaines du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, était, hier dimanche 24 mars 2013, devant la presse pour lui annoncer que ses services ont découvert des fraudes sur les affectations. Selon le directeur, ce sont 250 instituteurs qui sont impliqués dans cette situation qui n’honore guère les éducateurs que sont les enseignants. Dans sa lancée, le conférencier a révélé que c’est entre 150 et 200 mille francs que chacun des concernés a payé au réseau de faussaires qui a ‘’goupillé’’ la fraude dont le ministère tient la piste. ‘’L’affaire est entre les mains de la police judiciaire’’, a-t-il précisé. Selon Mamadou Barro, il faut au moins 5 ans d’ancienneté à un poste avant de demander une quelconque affection. Or, les ‘’ fraudeurs’’ ont, pour la plupart, que 2 ans, là où ils sont officiellement de service. C’est pourquoi, il a souligné que tous les Directeurs régionaux de l’Education nationale(Dren) ont été saisis pour vérifier et attester de la matérialité des faits reprochés aux contrevenants qui courent, avant tout, des mesures disciplinaires. ‘’ C’est dans les zones ex-Cno que les fraudes sont effectuées vers Abidjan et ses environs’’, s’est expliqué le directeur. Aussi a-t-il révélé un réseau de faussaires qui propose des places au Cafop et à l’Ens dont l’admissibilité demeure la voie de concours. Quant à Ibrahim Kourouma, inspecteur de l’Inspection générale dudit ministère, il a indiqué que cette fraude consiste à exercer des pressions sur le Gouvernement. Puis, il a martelé qu’il existe un réseau de recruteurs des enseignants volontaires basé surtout dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire qui fait croire à ceux-ci qu’ils seront recrutés. ‘’Ces fraudes sont de nature à perturber les effectifs du ministère’’, ont-ils conclu.
M.Ouattara
Mamadou Barro, directeur des Ressources humaines du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, était, hier dimanche 24 mars 2013, devant la presse pour lui annoncer que ses services ont découvert des fraudes sur les affectations. Selon le directeur, ce sont 250 instituteurs qui sont impliqués dans cette situation qui n’honore guère les éducateurs que sont les enseignants. Dans sa lancée, le conférencier a révélé que c’est entre 150 et 200 mille francs que chacun des concernés a payé au réseau de faussaires qui a ‘’goupillé’’ la fraude dont le ministère tient la piste. ‘’L’affaire est entre les mains de la police judiciaire’’, a-t-il précisé. Selon Mamadou Barro, il faut au moins 5 ans d’ancienneté à un poste avant de demander une quelconque affection. Or, les ‘’ fraudeurs’’ ont, pour la plupart, que 2 ans, là où ils sont officiellement de service. C’est pourquoi, il a souligné que tous les Directeurs régionaux de l’Education nationale(Dren) ont été saisis pour vérifier et attester de la matérialité des faits reprochés aux contrevenants qui courent, avant tout, des mesures disciplinaires. ‘’ C’est dans les zones ex-Cno que les fraudes sont effectuées vers Abidjan et ses environs’’, s’est expliqué le directeur. Aussi a-t-il révélé un réseau de faussaires qui propose des places au Cafop et à l’Ens dont l’admissibilité demeure la voie de concours. Quant à Ibrahim Kourouma, inspecteur de l’Inspection générale dudit ministère, il a indiqué que cette fraude consiste à exercer des pressions sur le Gouvernement. Puis, il a martelé qu’il existe un réseau de recruteurs des enseignants volontaires basé surtout dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire qui fait croire à ceux-ci qu’ils seront recrutés. ‘’Ces fraudes sont de nature à perturber les effectifs du ministère’’, ont-ils conclu.
M.Ouattara