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Région Publié le lundi 25 mars 2013 | Nord-Sud

Les assaillants ont encore attaqué l’Ouest : 6 morts à Petit-Guiglo

© Nord-Sud Par DR
Fighters from the Republican Forces rebels walk at the village of Pekanhouebly on the border of Ivory Coast and Liberia
Jeudi 24 mars 2011. Frontière du Libéria. Des soldats des FRCI en patrouille près du village de Pekanhouebly
Alors qu’elles étaient en plein ratissage à Tiobly (Toulepleu) où une attaque a été déjouée mercredi, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont été alertées par la présence d’assaillants dans un village de Blolequin.

Le sang a encore coulé dans la région du Cavally, notamment dans la zone frontalière ivoiro-libérienne. Le village de Petit-Guiglo dans la sous-préfecture de Diboké, département de Blolequin, a été le week-end dernier le théâtre d’une autre attaque des déstabilisateurs de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Selon un officier des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, c’est dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 mars dernier, aux environs de 3 heures du matin, que des individus lourdement armés se sont attaqués au campement de Petit-Guiglo, à environ quarante kilomètres de Blolequin et à cinq kilomètres de la frontière ivoiro-libérienne. Sans crier gare, ces individus se sont mis à tirer dans tous les sens, tuant un ressortissant burkinabé sur le coup. Heureusement, les hommes du commandant Losséni Fofana étaient en patrouille dans les parages. Leur riposte ne s’est pas faite attendre. Les échanges de tirs entre éléments du Bataillon de sécurisation de l’Ouest (Bso) et les assaillants se sont soldés par la mort de trois assaillants. Au nombre des assaillants tués, on dénombre Tako Oulaï, un redoutable chef de guerre, réputé pour avoir pris part à plusieurs attaques enregistrées dans la région, depuis la chute du régime de Laurent Gbagbo. Dans leur débandade, les assaillants ont mis le feu à quelques cases du village. Dans la journée de samedi, entre 13 heures et 14 heures, des tirs ont à nouveau été entendus près de la bourgade de Petit Guiglo. Interrogée sur l’origine de ces coups de feu, notre source précise qu’il s’agissait des tirs de sommation. Néanmoins, un autre officier du Bso rassure que la situation est sous contrôle depuis 14 heures. Toutefois, les habitants de Petit-Guiglo qui avaient déserté le village pour trouver refuge à Tinhou, méfiants, tardaient à revenir dans la localité. Ce que confirme le maire résident, Léopold Dézon Kaï qui ajoute avoir commencé à sensibiliser les populations pour qu’elles regagnent leur village. Le commandant Losséni Fofana qui a établi son quartier général à Toulepleu depuis l’attaque de Zilébly, s’est lui-même rendu sur le terrain pour conduire les opérations de ratissage qui se poursuivent dans la région. Et la forêt est passée au peigne fin par le commandant  ‘’Loss’’  et ses hommes. « Nous sommes convaincus que les assaillants cachent des armes dans la forêt. Et quand ils veulent attaquer, ils traversent la frontière les mains nues, récupèrent ces armes pour troubler la quiétude de nos populations », relève l’officier. A l’heure du bilan de cette attaque, les Frci qui n’ont enregistré que deux blessés dans leur rang, se sont rendu compte du fait que deux autres civils, dont un dozo, ont perdu la vie. Cette autre attaque succède à deux autres survenues en moins d’un mois. Toutes ces tentatives de déstabilisation ont fait plus d’une dizaine de victimes.

Kindo Ousseny à Man
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