Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a ouvert les travaux de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique.
L’industrialisation de l’Afrique est en marche. Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a ouvert hier, lundi 25 mars, à l’hôtel Ivoire, les travaux de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Africaine et de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique. Cette grande rencontre avait pour thème ‘’Industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique’’. Pour le Président de la République, cette réunion est une tribune pour approfondir les politiques industrielles pour le développement de l’Afrique. Il s’agit donc de faire l’autocritique des politiques de développement initiées depuis les indépendances. Donnant sa vision des nouvelles initiatives à mettre en œuvre pour changer les donnes, le Président Ouattara a estimé que la stabilité politique, la stabilité du cadre macro-économique et des infrastructures de qualité sont nécessaires à l’industrialisation des pays africains. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat a souligné que les autorités sont engagées à faire plus en matière d’industrialisation même s’il existe un tissu manufacturier relativement important. Il a expliqué qu’après s’être relevé des effets de la crise, le pays a fait le choix de l’industrialisation et de la diversification de son économie pour atteindre l’émergence d’ici à l’horizon 2020. Le président Ouattara a également insisté sur les efforts du Gouvernement en ce qui concerne la réduction de moitié du taux de pauvreté en 2015. Avant de se féliciter de la tenue des assises dans son pays. « C’est la preuve que la Côte d’Ivoire retrouve sa place après une grande crise », a-t-il dit. Le président de la République a demandé aux différents experts de produire des résolutions qui permettront d’aboutir à des résultats fructueux. La présidente de la Commission de l’Union Africaine (Cua), Mme N’Kosazana Dlamani Zuma a précisé que la redynamisation de l’économie africaine dépendra de la transformation des ressources naturelles sur place. Elle a demandé à une union plus forte et fraternelle entre tous les Etats. Carlos Lopes, secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies et secrétaire exécutif de la CEA a demandé à chaque Etat de se mettre au travail. «Nous devons saisir cette occasion pour transformer notre continent pendant que nous avons le vent en poupe », a-t-il indiqué. Selon lui, l’industrialisation contribuera à créer des emplois, à augmenter les revenus et à permettre la diversification des économies africaines, y compris les exportations. Pour lui, l’approche présentant les chances de succès est l’industrialisation fondée sur les produits de base.
Benjamin Soro
L’industrialisation de l’Afrique est en marche. Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a ouvert hier, lundi 25 mars, à l’hôtel Ivoire, les travaux de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Africaine et de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique. Cette grande rencontre avait pour thème ‘’Industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique’’. Pour le Président de la République, cette réunion est une tribune pour approfondir les politiques industrielles pour le développement de l’Afrique. Il s’agit donc de faire l’autocritique des politiques de développement initiées depuis les indépendances. Donnant sa vision des nouvelles initiatives à mettre en œuvre pour changer les donnes, le Président Ouattara a estimé que la stabilité politique, la stabilité du cadre macro-économique et des infrastructures de qualité sont nécessaires à l’industrialisation des pays africains. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat a souligné que les autorités sont engagées à faire plus en matière d’industrialisation même s’il existe un tissu manufacturier relativement important. Il a expliqué qu’après s’être relevé des effets de la crise, le pays a fait le choix de l’industrialisation et de la diversification de son économie pour atteindre l’émergence d’ici à l’horizon 2020. Le président Ouattara a également insisté sur les efforts du Gouvernement en ce qui concerne la réduction de moitié du taux de pauvreté en 2015. Avant de se féliciter de la tenue des assises dans son pays. « C’est la preuve que la Côte d’Ivoire retrouve sa place après une grande crise », a-t-il dit. Le président de la République a demandé aux différents experts de produire des résolutions qui permettront d’aboutir à des résultats fructueux. La présidente de la Commission de l’Union Africaine (Cua), Mme N’Kosazana Dlamani Zuma a précisé que la redynamisation de l’économie africaine dépendra de la transformation des ressources naturelles sur place. Elle a demandé à une union plus forte et fraternelle entre tous les Etats. Carlos Lopes, secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies et secrétaire exécutif de la CEA a demandé à chaque Etat de se mettre au travail. «Nous devons saisir cette occasion pour transformer notre continent pendant que nous avons le vent en poupe », a-t-il indiqué. Selon lui, l’industrialisation contribuera à créer des emplois, à augmenter les revenus et à permettre la diversification des économies africaines, y compris les exportations. Pour lui, l’approche présentant les chances de succès est l’industrialisation fondée sur les produits de base.
Benjamin Soro