Un bureau à l’intention des ex-combattants a été ouvert le samedi 24 mars à Man. Poin I. William a été installé comme chef de ce bureau décentralisé de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR). Qui devra coordonner toutes les activités de réinsertion socioéconomique des personnes civiles ayant manié l’arme pendant la guerre. Placée sous la tutelle du Conseil national de sécurité, l’ADDR se charge aussi de la réhabilitation communautaire dans les zones d’accueil des ex-combattants. Fidèle Sarassoro a engagé son collaborateur local à œuvrer pour que le délai de deux (2) ans fixé par le chef de l’Etat pour la résolution définitive de la situation des ex-combattants soit respecté. A l’endroit de Losséni Fofana, commandant du Bataillon de sécurisation de l’Ouest (BSO), Fidèle Sarassoro a demandé une pleine implication pour booster le processus. «De nombreuses armes continuent de circuler. Il faut que cela s’arrête pour faire place au développement», a-t-il ajouté. Les ex-combattants recensés seront intégrés dans les corps paramilitaires. D’autres seront formés pendant 6 mois et installés ensuite. Quant aux déscolarisés, ils bénéficieront de bourses pour reprendre les cours. A noter que 2000 ex-combattants ont déjà intégré la Douane tandis que 400 autres ont reçu récemment leurs épaulettes de gardes pénitentiaires et 1000 sont en formation pour également servir dans les prisons du pays. Le Secrétaire général de la préfecture de Man, Gouassirou Ernest, a salué l’ADDR avant d’indiquer qu’elle vient ainsi ramener la sécurité et la sérénité dans la région.
Bayo Lynx, correspondant régional
Bayo Lynx, correspondant régional