Le Chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture de la 6e réunion annuelle conjointe de la Conférence des Ministres de l’Economie et des Finances de l’UA et de la Conférence des Ministres africains des Finances, de la Planification et du développement économique de la CEA
Le Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, a présidé, ce lundi 25 Mars 2013, à l’hôtel Ivoire, la cérémonie d’ouverture de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des Ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Africaine et de la Conférence des Ministres africains des Finances, de la Planification et du développement économique de la Commission Economique pour l’Afrique.
Dans son allocution, le Chef de l’Etat a indiqué que l’organisation de cette rencontre à Abidjan est la preuve que la Côte d’Ivoire retrouve sa place dans le concert des Nations, après des décennies de crise.
Pour le Président de la République, en abordant le thème de « l’industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique », l’objectif des panelistes est d’approfondir les politiques industrielles pour le développement de l’Afrique.
A cet égard, le Chef de l’Etat a rappelé diverses stratégies industrielles mises en oeuvre par les pays africains, notamment la période de l’import-substitution dans les années 60, la stratégie d’exportation des années 70 et une nouvelle politique basée sur la promotion du secteur privé avec la privatisation des entreprises publiques et le désengagement de l’Etat du secteur productif à partir de 1980.
Même si le résultat de ces politiques a permis d’accroître la part des produits manufacturiers dans le PIB, force est de reconnaître cependant que la part du secteur manufacturier dans le PIB est restée relativement faible comparée à celles des autres continents, a ajouté le Président de la République.
Dans ces conditions, le défi de l’émergence, selon le Chef de l’Etat, est donc d’accélérer la transformation de nos économies pour accroître la part des activités industrielles dans nos pays et le poids des exportations des produits manufacturés dans le commerce mondial.
Pour relever ces défis, le Président Alassane OUATTARA a recommandé la stabilité politique, un cadre macroéconomique stable, l’amélioration de la compétitivité de nos économies ainsi que la mise en place des infrastructures économiques nécessaires et la réduction de façon significative du coût des facteurs de production.
Evoquant le cas spécifique de la Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat a indiqué que le Plan National de Développement adopté en Mars 2012, accorde une place de choix à l’industrialisation avec une nette option pour la transformation et le développement des secteurs des mines, du pétrole, du gaz et de l’énergie.
Pour terminer, le Président de la République qui ne doute pas que les conclusions et les recommandations des travaux permettront d’atteindre les objectifs du continent, a souligné qu’il appartiendra aux gouvernements et aux instances Communautaires de mettre en oeuvre les politiques en faveur de l’industrialisation dans le cadre d’un agenda pour l’industrialisation de l’Afrique.
Avant le Chef de l’Etat, le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du développement durable du Gabon et Président du bureau sortant, Désiré GUEDON, le Secrétaire Général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, Carlos LOPES, et la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini ZUMA, ont tous souligné que l’Afrique doit élever son niveau d’industrialisation pour prétendre devenir un véritable pôle de croissance.
Pour y arriver, ils ont recommandé que les économies africaines capitalisent leurs performances actuelles pour en faire une base pour la transformation structurelle du continent et souhaité que les Etats africains investissent dans le savoir, la compétence, la technologie et l’innovation.
Notons qu’en marge de la cérémonie d’ouverture de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des Ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Africaine et de la Conférence des Ministres africains des Finances, de la Planification et du développement économique de la Commission Economique pour l’Afrique, le Chef de l’Etat a reçu en audience, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini ZUMA et le Secrétaire Général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, Carlos LOPES.
En début d’après-midi, le Président de la République a raccompagné le Roi du Maroc, sa Majesté MOHAMED VI, à l’aéroport Félix HOUPHOUET-BOIGNY, avant de prendre lui-même son vol pour Durban (Afrique du sud) où il doit participer au Sommet des pays membres du BRICS.
Le Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, a présidé, ce lundi 25 Mars 2013, à l’hôtel Ivoire, la cérémonie d’ouverture de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des Ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Africaine et de la Conférence des Ministres africains des Finances, de la Planification et du développement économique de la Commission Economique pour l’Afrique.
Dans son allocution, le Chef de l’Etat a indiqué que l’organisation de cette rencontre à Abidjan est la preuve que la Côte d’Ivoire retrouve sa place dans le concert des Nations, après des décennies de crise.
Pour le Président de la République, en abordant le thème de « l’industrialisation au service de l’émergence de l’Afrique », l’objectif des panelistes est d’approfondir les politiques industrielles pour le développement de l’Afrique.
A cet égard, le Chef de l’Etat a rappelé diverses stratégies industrielles mises en oeuvre par les pays africains, notamment la période de l’import-substitution dans les années 60, la stratégie d’exportation des années 70 et une nouvelle politique basée sur la promotion du secteur privé avec la privatisation des entreprises publiques et le désengagement de l’Etat du secteur productif à partir de 1980.
Même si le résultat de ces politiques a permis d’accroître la part des produits manufacturiers dans le PIB, force est de reconnaître cependant que la part du secteur manufacturier dans le PIB est restée relativement faible comparée à celles des autres continents, a ajouté le Président de la République.
Dans ces conditions, le défi de l’émergence, selon le Chef de l’Etat, est donc d’accélérer la transformation de nos économies pour accroître la part des activités industrielles dans nos pays et le poids des exportations des produits manufacturés dans le commerce mondial.
Pour relever ces défis, le Président Alassane OUATTARA a recommandé la stabilité politique, un cadre macroéconomique stable, l’amélioration de la compétitivité de nos économies ainsi que la mise en place des infrastructures économiques nécessaires et la réduction de façon significative du coût des facteurs de production.
Evoquant le cas spécifique de la Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat a indiqué que le Plan National de Développement adopté en Mars 2012, accorde une place de choix à l’industrialisation avec une nette option pour la transformation et le développement des secteurs des mines, du pétrole, du gaz et de l’énergie.
Pour terminer, le Président de la République qui ne doute pas que les conclusions et les recommandations des travaux permettront d’atteindre les objectifs du continent, a souligné qu’il appartiendra aux gouvernements et aux instances Communautaires de mettre en oeuvre les politiques en faveur de l’industrialisation dans le cadre d’un agenda pour l’industrialisation de l’Afrique.
Avant le Chef de l’Etat, le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du développement durable du Gabon et Président du bureau sortant, Désiré GUEDON, le Secrétaire Général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, Carlos LOPES, et la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini ZUMA, ont tous souligné que l’Afrique doit élever son niveau d’industrialisation pour prétendre devenir un véritable pôle de croissance.
Pour y arriver, ils ont recommandé que les économies africaines capitalisent leurs performances actuelles pour en faire une base pour la transformation structurelle du continent et souhaité que les Etats africains investissent dans le savoir, la compétence, la technologie et l’innovation.
Notons qu’en marge de la cérémonie d’ouverture de la 6ème réunion annuelle conjointe de la Conférence des Ministres de l’Economie et des Finances de l’Union Africaine et de la Conférence des Ministres africains des Finances, de la Planification et du développement économique de la Commission Economique pour l’Afrique, le Chef de l’Etat a reçu en audience, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Dlamini ZUMA et le Secrétaire Général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, Carlos LOPES.
En début d’après-midi, le Président de la République a raccompagné le Roi du Maroc, sa Majesté MOHAMED VI, à l’aéroport Félix HOUPHOUET-BOIGNY, avant de prendre lui-même son vol pour Durban (Afrique du sud) où il doit participer au Sommet des pays membres du BRICS.
