ABIDJAN - Des responsables des syndicats d'enseignants se sont insurgés lundi à Abidjan contre la mesure de réduction de salaire prise par le gouvernement à l'encontre des enseignants qui ont observé plusieurs jours de grève dans le courant du mois de février.
"Des enseignants ont constaté que des ponctions ont été faites sur leur salaire du mois de mars en cours", a indiqué le responsable du mouvement des instituteurs Mesmin Comoé.
"Nous sommes surpris et indignés par ces prélèvements faits par le gouvernement", a noté M. Comoé.
Pour celui-ci, il s'avère paradoxal de reconnaître les revendications des grévistes et au même moment prendre des sanctions.
"Nous dénonçons cette pratique qui n'est pas de nature à ramener la sérénité dans un contexte de dialogue social initié par le gouvernement", a-t-il énoncé.
Le responsable syndical des enseignants a invité les autorités à respecter les textes et annoncé une prochaine assemblée générale des enseignants pour définir l'attitude à adopter, assurant toutefois que le dialogue reste ouvert.
Dans le courant du mois de février, le gouvernement qui menaçait de sanctionner les acteurs de la grève des fonctionnaires avait également mis sa menace à exécution en ponctionnant des salaires de ceux-ci.
"Dans le cas d'une grève, la loi prévoit une réduction proportionnelle du salaire et les grévistes savaient à quoi ils s'exposaient", avait expliqué le ministre ivoirien en charge de l'administration publique Gnamien Konan.
Les enseignants ivoiriens avaient observé une grève de cinq jours en février dernier pour des revendications d'ordre salarial, exigeant notamment le paiement intégral du reclassement indiciaire.
"Des enseignants ont constaté que des ponctions ont été faites sur leur salaire du mois de mars en cours", a indiqué le responsable du mouvement des instituteurs Mesmin Comoé.
"Nous sommes surpris et indignés par ces prélèvements faits par le gouvernement", a noté M. Comoé.
Pour celui-ci, il s'avère paradoxal de reconnaître les revendications des grévistes et au même moment prendre des sanctions.
"Nous dénonçons cette pratique qui n'est pas de nature à ramener la sérénité dans un contexte de dialogue social initié par le gouvernement", a-t-il énoncé.
Le responsable syndical des enseignants a invité les autorités à respecter les textes et annoncé une prochaine assemblée générale des enseignants pour définir l'attitude à adopter, assurant toutefois que le dialogue reste ouvert.
Dans le courant du mois de février, le gouvernement qui menaçait de sanctionner les acteurs de la grève des fonctionnaires avait également mis sa menace à exécution en ponctionnant des salaires de ceux-ci.
"Dans le cas d'une grève, la loi prévoit une réduction proportionnelle du salaire et les grévistes savaient à quoi ils s'exposaient", avait expliqué le ministre ivoirien en charge de l'administration publique Gnamien Konan.
Les enseignants ivoiriens avaient observé une grève de cinq jours en février dernier pour des revendications d'ordre salarial, exigeant notamment le paiement intégral du reclassement indiciaire.