Abidjan, Les enseignants de Côte d’Ivoire projettent un arrêt de travail après les congés de Pâques, ont-ils annoncé lundi dans un communiqué, signé des dirigeants de l’Intersyndical du secteur Education-Formation (Isef).
Selon le communiqué publié dans le quotidien "le Nouveau Réveil", ce projet de grève est une réaction à la décision du gouvernement de "ponctionner les salaires d’environ 50.000 enseignants à la fin du mois de mars", du fait de l’arrêt de travail marqué par les enseignants du 04 au 08 février.
C’est pourquoi, cette organisation exige désormais du gouvernement "le paiement intégrale de tous les effets financiers du reclassement, de la bonification indiciaire et des arriérés y afférents". Avant de menacer que si d’ici le 8 avril (date de retour des congés de Pâques), "la question n’a pas trouvé de solution, l’Isef se réserve le droit de reprendre la grève".
Toutefois, le document traduit le soutient de l’Isef aux enseignants qui manifestent depuis lundi leur mécontentement, paralysant ainsi les examens blancs en cours dans plusieurs établissements scolaires généraux et techniques à travers le pays notamment à Alépé (sud-est, région de la Mé), Grand-Bassam (sud, région du Moyen Comoé) et Tengrela (nord, région de la Bagoué).
Toujours disposés à dialoguer avec le gouvernement, les enseignants n’ont pas caché leur déception face à cette action du gouvernement dirigé par Daniel Kablan Duncan. L’Isef a d’ailleurs dénoncé "cet autre acte inutilement provocateur qui a mis le feu aux poudres au moment où s’annoncent à grands pas les examens de fin d’année".
S’interrogeant dans le même élan, si par cette initiative, le gouvernement renonce au dialogue social pour trouver des solutions aux préoccupations des enseignants de Côte d’Ivoire, souligne le communiqué.
(AIP)
Ayn/ko/tmpo/jbk/kam
Selon le communiqué publié dans le quotidien "le Nouveau Réveil", ce projet de grève est une réaction à la décision du gouvernement de "ponctionner les salaires d’environ 50.000 enseignants à la fin du mois de mars", du fait de l’arrêt de travail marqué par les enseignants du 04 au 08 février.
C’est pourquoi, cette organisation exige désormais du gouvernement "le paiement intégrale de tous les effets financiers du reclassement, de la bonification indiciaire et des arriérés y afférents". Avant de menacer que si d’ici le 8 avril (date de retour des congés de Pâques), "la question n’a pas trouvé de solution, l’Isef se réserve le droit de reprendre la grève".
Toutefois, le document traduit le soutient de l’Isef aux enseignants qui manifestent depuis lundi leur mécontentement, paralysant ainsi les examens blancs en cours dans plusieurs établissements scolaires généraux et techniques à travers le pays notamment à Alépé (sud-est, région de la Mé), Grand-Bassam (sud, région du Moyen Comoé) et Tengrela (nord, région de la Bagoué).
Toujours disposés à dialoguer avec le gouvernement, les enseignants n’ont pas caché leur déception face à cette action du gouvernement dirigé par Daniel Kablan Duncan. L’Isef a d’ailleurs dénoncé "cet autre acte inutilement provocateur qui a mis le feu aux poudres au moment où s’annoncent à grands pas les examens de fin d’année".
S’interrogeant dans le même élan, si par cette initiative, le gouvernement renonce au dialogue social pour trouver des solutions aux préoccupations des enseignants de Côte d’Ivoire, souligne le communiqué.
(AIP)
Ayn/ko/tmpo/jbk/kam