La tête de la liste « Union pour le développement de Tafiré » pour les élections municipales du 21 avril prochain a de grandes ambitions pour sa commune. Ayant à l’idée qu’une élection s’adresse aussi bien à des électeurs mais surtout à une opinion, il a décidé de rencontrer la diaspora de sa commune pour échanger avec elle. La mairie d’Adjamé a servi de cadre, dimanche dernier, à la rencontre familiale. Dans une salle garnie de cadres, d’élus, de vieux, de femmes et surtout de nombreux jeunes, le candidat a dévoilé ses ambitions pour Tafiré, contenues dans son programme « Agir pour Tafiré ». Dans le souci de faire de Tafiré une « ville moderne et propre », Charges Sanga envisage des actions dans les domaines politiques, socio- économiques, culturels et sportifs.
De la santé à l’assainissement, en passant par l’environnement, l’éducation, la formation, la coopération, aucun aspect du développement local n’a été négligé. «Tafiré n’est plus un village. Nous sommes devenus une ville avec une croissance démographique au dessus de la moyenne nationale. La population s’accroît à un rythme rapide. Les besoins deviennent donc de plus en plus grands. C’est pourquoi, tous ceux qui aspirent à la mairie de Tafiré doivent désormais avoir de la vision», a-t-il estimé, avant d’égrener le chapelet des actions qu’il compte mener une fois dans le fauteuil du premier magistrat de la commune. Pour le rassemblement et la cohésion, le candidat mise sur une idée novatrice dans la gouvernance, qui est la création d’un Conseil consultatif de développement (CCD), composé des élus, des cadres, de l’administration et de la chefferie. Avec pour mission principale la définition d’un plan global d’orientation du développement de la commune, car la ville n’a jamais été dotée de véritable plan d’urbanisme directeur, quoique disposant d’un plan de lotissement mis à jour en 1993. Et, surtout, le CCD sera chargé de la rédaction d’un plaidoyer à l’attention du Président de la République afin que Tafiré soit érigé en département. «Nous remplissons tous les critères politiques, démographiques, économiques et culturels pour être un département. La municipalité veillera à ce que cette situation que nous considérons comme un oubli, soit réparée», a-t-il annoncé sous les applaudissements nourris. Sur le plan de l’Education, Charges Sanga a averti que la situation est plus que préoccupante, les résultats ayant été les plus bas au niveau national. Le candidat prévoit donc la réhabilitation des infrastructures existantes et l’encadrement de la pédagogie dans la commune. Selon lui, avec le programme présidentiel d’urgence (PPU), une dizaine d’écoles primaires viendront renforcer les capacités de la commune en termes de taux de scolarisation et d’amélioration des résultats scolaires. Grâce à la coopération avec des villes européennes et africaines que compte développer le candidat, le Collège municipal sera connecté à d’autres établissements. Et, l’Unité mobile de formation agro-mécanique sera transformée en Centre de formation pour la qualification des filles et fils de Tafiré.
Pour mutualiser certains projets comme l’achat de matériels lourds et autres, le candidat a annoncé l’intensification de la coopération intercommunale et internationale par l’implication des fils et filles de Tafiré qui résident en Europe et en Amérique. Car, selon lui, « le budget de la mairie est de 79 millions. Cette somme est dérisoire. L’Etat n’a pas les moyens de s’occuper de tout le monde à la fois. En 2012 et 2013, nous avons reçu de l’Etat 28 millions en fonctionnement et 30 millions en investissement. Pour une mairie de notre taille, cela est dérisoire. Il faut donc s’appuyer sur de nouvelles sources de financement. «Nous allons aussi revoir la gouvernance économique de la commune par la réhabilitation du marché, la construction d’une nouvelle gare routière. Nous prévoyons également l’amélioration du cadre de vie par la collecte et le ramassage des ordures. Ce sera l’affaire d’une Brigade de salubrité que nous allons installer», a-t-il précisé. Charles Sanga a bénéficié du soutien de nombreux cadres dont ceux de la députée Sogona Bamba, Kignaman Soro Salifou et Pan Ouattara, respectivement 2ème et 3è adjoint au maire du Conseil municipal sortant. La rencontre s’est terminée par un cocktail offert aux invités avec la participation d’Ivoire prestation.
Source sercom
De la santé à l’assainissement, en passant par l’environnement, l’éducation, la formation, la coopération, aucun aspect du développement local n’a été négligé. «Tafiré n’est plus un village. Nous sommes devenus une ville avec une croissance démographique au dessus de la moyenne nationale. La population s’accroît à un rythme rapide. Les besoins deviennent donc de plus en plus grands. C’est pourquoi, tous ceux qui aspirent à la mairie de Tafiré doivent désormais avoir de la vision», a-t-il estimé, avant d’égrener le chapelet des actions qu’il compte mener une fois dans le fauteuil du premier magistrat de la commune. Pour le rassemblement et la cohésion, le candidat mise sur une idée novatrice dans la gouvernance, qui est la création d’un Conseil consultatif de développement (CCD), composé des élus, des cadres, de l’administration et de la chefferie. Avec pour mission principale la définition d’un plan global d’orientation du développement de la commune, car la ville n’a jamais été dotée de véritable plan d’urbanisme directeur, quoique disposant d’un plan de lotissement mis à jour en 1993. Et, surtout, le CCD sera chargé de la rédaction d’un plaidoyer à l’attention du Président de la République afin que Tafiré soit érigé en département. «Nous remplissons tous les critères politiques, démographiques, économiques et culturels pour être un département. La municipalité veillera à ce que cette situation que nous considérons comme un oubli, soit réparée», a-t-il annoncé sous les applaudissements nourris. Sur le plan de l’Education, Charges Sanga a averti que la situation est plus que préoccupante, les résultats ayant été les plus bas au niveau national. Le candidat prévoit donc la réhabilitation des infrastructures existantes et l’encadrement de la pédagogie dans la commune. Selon lui, avec le programme présidentiel d’urgence (PPU), une dizaine d’écoles primaires viendront renforcer les capacités de la commune en termes de taux de scolarisation et d’amélioration des résultats scolaires. Grâce à la coopération avec des villes européennes et africaines que compte développer le candidat, le Collège municipal sera connecté à d’autres établissements. Et, l’Unité mobile de formation agro-mécanique sera transformée en Centre de formation pour la qualification des filles et fils de Tafiré.
Pour mutualiser certains projets comme l’achat de matériels lourds et autres, le candidat a annoncé l’intensification de la coopération intercommunale et internationale par l’implication des fils et filles de Tafiré qui résident en Europe et en Amérique. Car, selon lui, « le budget de la mairie est de 79 millions. Cette somme est dérisoire. L’Etat n’a pas les moyens de s’occuper de tout le monde à la fois. En 2012 et 2013, nous avons reçu de l’Etat 28 millions en fonctionnement et 30 millions en investissement. Pour une mairie de notre taille, cela est dérisoire. Il faut donc s’appuyer sur de nouvelles sources de financement. «Nous allons aussi revoir la gouvernance économique de la commune par la réhabilitation du marché, la construction d’une nouvelle gare routière. Nous prévoyons également l’amélioration du cadre de vie par la collecte et le ramassage des ordures. Ce sera l’affaire d’une Brigade de salubrité que nous allons installer», a-t-il précisé. Charles Sanga a bénéficié du soutien de nombreux cadres dont ceux de la députée Sogona Bamba, Kignaman Soro Salifou et Pan Ouattara, respectivement 2ème et 3è adjoint au maire du Conseil municipal sortant. La rencontre s’est terminée par un cocktail offert aux invités avec la participation d’Ivoire prestation.
Source sercom
