Depuis un certain temps, les populations ivoiriennes se plaignent de coupure intempestive d’électricité. Mais leur galère va bientôt prendre fin. En effet, le projet d’une société ivoirienne permettra de produire de l'électricité à partir de troncs et de feuilles de palmiers à huile. Alors qu'il vient d'être enregistré auprès des Nations unies, les financiers se bousculent. Si tout se déroule comme prévu, la Cote d'ivoire sera dotée en 2015 de la plus grande centrale africaine de production électrique à partir de biomasse. Le projet, porté par une filiale de Sifca, a été enregistré début mars comme répondant au mécanisme de développement propre des Nations Unies. Baptisé Biovea, ce projet prévoit la construction et l’exploitation d’une centrale de 42 MW à Aboisso, à une centaine de kilomètres à l'Est d'Abidjan. Le site utilisera les troncs de palmiers (ainsi que les feuilles) récupérés dans le cadre des activités des plantations villageoises et industrielles d'huile de palme pilotée par une autre filiale de Sifca. Lorsque les palmiers sont trop grands, ils deviennent inexploitables et sont donc coupés. Ces déchets verts n'étaient jusqu'à présent pas valorisés.
Biomasse
Plus de 300 000 tonnes de biomasse seront ainsi utilisées par Biokala pour produire environ 288 GWh d’électricité qui seront injectés dans le réseau national. L'exploitation doit commencer au cours du 4ème trimestre 2015, avec 21MW installés. 21 autre MW seront installés deux ans plus tard. « Le projet avance bien, souligne David Billon, qui porte le projet. Les études techniques sont en cours et les financiers se pressent. » Le projet doit coûter une quarantaine de millions d'euros. Biokala ambitionne de poursuivre l'aventure ailleurs en Côte d'Ivoire et même dans d'autres pays africains, où les centrales électriques à partir de biomasse restent rares. Seul le Kenya en compterait une à ce jour.
Jeuneafrique.com
Biomasse
Plus de 300 000 tonnes de biomasse seront ainsi utilisées par Biokala pour produire environ 288 GWh d’électricité qui seront injectés dans le réseau national. L'exploitation doit commencer au cours du 4ème trimestre 2015, avec 21MW installés. 21 autre MW seront installés deux ans plus tard. « Le projet avance bien, souligne David Billon, qui porte le projet. Les études techniques sont en cours et les financiers se pressent. » Le projet doit coûter une quarantaine de millions d'euros. Biokala ambitionne de poursuivre l'aventure ailleurs en Côte d'Ivoire et même dans d'autres pays africains, où les centrales électriques à partir de biomasse restent rares. Seul le Kenya en compterait une à ce jour.
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