Cinq fils de Daloa vont s’affronter sur le terrain municipal pour développer leur ville. Parmi eux, Samba Coulibaly. Avant l’échéance, il appelle à l’apaisement.
Vous êtes le candidat du Rdr aux municipales à Daloa où vous êtes cinq concurrents dont le maire sortant (candidat Pdci) et trois indépendants. Ne pensez-vous pas que ça puisse être un os difficile à croquer pour vous ?
Pour une ville comme Daloa, une liste de cinq candidats, ça peut paraître un peu trop, mais je pense que cela démontre l’intérêt que les uns et les autres portent au développement de notre ville. Quand j’ai été choisi pour conduire la liste du Rdr, j’ai essayé de tendre la main à certains candidats en vue de mutualiser nos énergies pour la cause commune. Malgré tous mes efforts, je n’y suis pas parvenu. A partir de là, nous avons compris que nous devons nous organiser d’abord au sein de notre parti, ensuite avec certains amis et frères des autres partis. L’objectif étant de susciter une forte adhésion des populations à notre projet développement de la ville. Nous comptons pour cela, conduire une campagne propre et très civilisée. Pour nous, la campagne ne doit pas être le moment de réveiller les vieux démons, mais plutôt l’occasion de débats d’idées, de programme. Le tout, dans un dialogue franc avec les électeurs. En ce qui nous concerne, il n’y aura pas péril en la demeure parce que nous sommes à l’école du président de la République, Alassane Ouattara, l’école du vivre ensemble dans la paix.
Le Rdr a-t-il des chances dans cette aventure ?
Nous nous connaissons bien à Daloa. Les gens parlent, mais nos parents, frères et sœurs de la cité des Antilopes nous connaissent individuellement. Je m’interdis de parler de mes adversaires par respect pour eux. Je suis de Daloa, j’aime cette ville et j’aime les gens qui y habitent. Alors que je n'avais aucune ambition politique, je ne me faisais jamais prier pour apporter modestement ma pierre à sa construction. Je vous en donne un petit exemple. Il y a quelques mois, j’ai initié un projet d’installation de 500 jeunes dans divers secteurs d’activités. J’ai financé leur formation, il reste la phase active que je compte agrandir et améliorer si nous venons aux affaires. J’ai donc toujours travaillé, de façon bénévole et informelle pour Daloa, tout le monde sait. Si je suis élu, ce sont des choses que je vais amplifier.
Ces actions que vous avez posées suffisent-ils pour gagner les élections ?
Au détour d’une interview comme celle-ci, on ne peut pas tout décrire. J’ai 15 ans d’expérience municipale au côté des personnalités comme Denis Bra Kanon. Je connais parfaitement notre ville, ses atouts, ce qu’il faut faire très rapidement pour lui assurer un minimum de moyen d’action. J’ai une liste où tout le monde est représenté. Les différents courants politiques et la société civile. Je suis moi-même un agroéconomiste, j’ai occupé d’importants postes de responsabilité dans ce pays. Je suis proche du président Alassane Ouattara, quoi qu’on dise. Je sais ce qu’il promet pour la Côte d’Ivoire et pour Daloa. Je partage sa vision de développement harmonieux de notre pays. Je prie et j’espère que nous serons élus pour jouer notre partition dans cette quête du bien-être pour tous.
De façon pragmatique, que veut faire le président Ouattara pour Daloa ?
Daloa est la 3e ville de Côte d’Ivoire. En tant que telle, Daloa doit avoir les moyens d’être un véritable pôle de développement régional. Avant d’être élu au sommet de l'Etat, le président Ouattara en parlait. Il continue d’en parler avec passion. Il faut donc des hommes et des femmes capables de permettre à Daloa de jouer ce rôle de leadership. Je pense que ces élections à venir doivent mobiliser massivement les électeurs et nous nous y emploierons. Ce sont eux, en effet, qui sont appelés à s’associer à la détermination des grands choix et des actions de développement de leur ville, de leur régime. Nous sommes conscients que la base doit être bien encadrée et conduite par des hommes et des femmes de qualité et d’expérience. C’est fort de cette exigence que la liste du vivre ensemble que j’ai l’honneur de conduire a été constituée.
A quelques jours du lancement de la campagne, quel appel pouvez-vous lancer aux habitants de Daloa ?
Nous allons bientôt nous lancer dans une bataille entre frères qui n’est pas une guerre, mais une simple compétition où chaque candidat doit chercher à appâter le plus possible l’électorat à son projet. Au regard de l’épouvantable conflit que notre pays a connu et qui nous a montré l’horreur de l’intolérance, nous devons savoir raison garder dans nos faits et gestes. Nulle part, il n’existe d’état homogène sur le plan ethnique. La pluriethnicité est une valeur qu’il faut savoir valoriser. Nous devons faire comprendre aux uns et aux autres qu’ils sont d’abord ivoiriens avant d’être Bété, Dioula, Baoulé et non l’inverse. A partir de là, nous sommes condamnés à faire une campagne apaisée où seule la force des arguments compte dans le respect scrupuleux de l’adversaire.
Euloge Atsain
Vous êtes le candidat du Rdr aux municipales à Daloa où vous êtes cinq concurrents dont le maire sortant (candidat Pdci) et trois indépendants. Ne pensez-vous pas que ça puisse être un os difficile à croquer pour vous ?
Pour une ville comme Daloa, une liste de cinq candidats, ça peut paraître un peu trop, mais je pense que cela démontre l’intérêt que les uns et les autres portent au développement de notre ville. Quand j’ai été choisi pour conduire la liste du Rdr, j’ai essayé de tendre la main à certains candidats en vue de mutualiser nos énergies pour la cause commune. Malgré tous mes efforts, je n’y suis pas parvenu. A partir de là, nous avons compris que nous devons nous organiser d’abord au sein de notre parti, ensuite avec certains amis et frères des autres partis. L’objectif étant de susciter une forte adhésion des populations à notre projet développement de la ville. Nous comptons pour cela, conduire une campagne propre et très civilisée. Pour nous, la campagne ne doit pas être le moment de réveiller les vieux démons, mais plutôt l’occasion de débats d’idées, de programme. Le tout, dans un dialogue franc avec les électeurs. En ce qui nous concerne, il n’y aura pas péril en la demeure parce que nous sommes à l’école du président de la République, Alassane Ouattara, l’école du vivre ensemble dans la paix.
Le Rdr a-t-il des chances dans cette aventure ?
Nous nous connaissons bien à Daloa. Les gens parlent, mais nos parents, frères et sœurs de la cité des Antilopes nous connaissent individuellement. Je m’interdis de parler de mes adversaires par respect pour eux. Je suis de Daloa, j’aime cette ville et j’aime les gens qui y habitent. Alors que je n'avais aucune ambition politique, je ne me faisais jamais prier pour apporter modestement ma pierre à sa construction. Je vous en donne un petit exemple. Il y a quelques mois, j’ai initié un projet d’installation de 500 jeunes dans divers secteurs d’activités. J’ai financé leur formation, il reste la phase active que je compte agrandir et améliorer si nous venons aux affaires. J’ai donc toujours travaillé, de façon bénévole et informelle pour Daloa, tout le monde sait. Si je suis élu, ce sont des choses que je vais amplifier.
Ces actions que vous avez posées suffisent-ils pour gagner les élections ?
Au détour d’une interview comme celle-ci, on ne peut pas tout décrire. J’ai 15 ans d’expérience municipale au côté des personnalités comme Denis Bra Kanon. Je connais parfaitement notre ville, ses atouts, ce qu’il faut faire très rapidement pour lui assurer un minimum de moyen d’action. J’ai une liste où tout le monde est représenté. Les différents courants politiques et la société civile. Je suis moi-même un agroéconomiste, j’ai occupé d’importants postes de responsabilité dans ce pays. Je suis proche du président Alassane Ouattara, quoi qu’on dise. Je sais ce qu’il promet pour la Côte d’Ivoire et pour Daloa. Je partage sa vision de développement harmonieux de notre pays. Je prie et j’espère que nous serons élus pour jouer notre partition dans cette quête du bien-être pour tous.
De façon pragmatique, que veut faire le président Ouattara pour Daloa ?
Daloa est la 3e ville de Côte d’Ivoire. En tant que telle, Daloa doit avoir les moyens d’être un véritable pôle de développement régional. Avant d’être élu au sommet de l'Etat, le président Ouattara en parlait. Il continue d’en parler avec passion. Il faut donc des hommes et des femmes capables de permettre à Daloa de jouer ce rôle de leadership. Je pense que ces élections à venir doivent mobiliser massivement les électeurs et nous nous y emploierons. Ce sont eux, en effet, qui sont appelés à s’associer à la détermination des grands choix et des actions de développement de leur ville, de leur régime. Nous sommes conscients que la base doit être bien encadrée et conduite par des hommes et des femmes de qualité et d’expérience. C’est fort de cette exigence que la liste du vivre ensemble que j’ai l’honneur de conduire a été constituée.
A quelques jours du lancement de la campagne, quel appel pouvez-vous lancer aux habitants de Daloa ?
Nous allons bientôt nous lancer dans une bataille entre frères qui n’est pas une guerre, mais une simple compétition où chaque candidat doit chercher à appâter le plus possible l’électorat à son projet. Au regard de l’épouvantable conflit que notre pays a connu et qui nous a montré l’horreur de l’intolérance, nous devons savoir raison garder dans nos faits et gestes. Nulle part, il n’existe d’état homogène sur le plan ethnique. La pluriethnicité est une valeur qu’il faut savoir valoriser. Nous devons faire comprendre aux uns et aux autres qu’ils sont d’abord ivoiriens avant d’être Bété, Dioula, Baoulé et non l’inverse. A partir de là, nous sommes condamnés à faire une campagne apaisée où seule la force des arguments compte dans le respect scrupuleux de l’adversaire.
Euloge Atsain