L’épisode qui a cours entre les refugiés ivoiriens et le Hrc-Togo a enregistré sa première victime. Tiéhou Macoura Pauline est décédée le mercredi 27 mars aux environs de 10 h. Selon des informations glanées çà et là, la défunte souffrait d’une anémie sévère et manquait de médicaments pour ses soins. Au dire des certains refugiés, « ce décès est à mettre au compte des services d’assistance sociale du Togo », pour leur avoir coupé les vivres : « M. Pana, directeur des affaires financières de l'Atbef, a donné l'ordre, avec la complicité de Mme Justine, assistante sociale à l'Atbef, de ne pas donner de subvention ponctuelle à cette femme bien qu'étant enregistrée au Hcr comme ‘’personne vulnérable’’, car elle participait à la grève des femmes réfugiées au camp d'Avépozo. Et qu'aucun autre vulnérable ne recevra son aide ponctuelle tant que les femmes continueront leur manifestation », ont soutenu les femmes. Selon leur présidente, Gogoua Elisabeth, ces femmes manifestent contre le Hcr pour dénoncer les 120.000 Fcfa mensuels que leur propose la structure. Là où elles réclament plutôt la somme d’un million par personne et une nouvelle terre d’asile hors de l’espace Cedeao. Nombre de ces réfugiés refusent de rejoindre leur pays natal, caressant le secret espoir de profiter de l’occasion pour immigrer en Europe.
Sam-Wakouboué
Sam-Wakouboué