Touba - De folles rumeurs de présence d'importantes quantités d'or dans les villages de Kogbélo, Mamouesso, Bhêlo et Douasso, dans le département de Touba (région du Bafing) ont fait enregistrer, depuis quelque temps, de fortes poussées migratoires d'individus, des guinéens, burkinabé et maliens, pour la plupart, ainsi que des allochtones ivoiriens, attirés par la perspective d'un enrichissement grâce à l’exploitation de l’or.
"Nous sommes à Kogbèlo depuis deux mois pour chercher de l’or; nous en avons trouvé, mais pas assez", a affirmé un exploitant burkinabé, Kaboré Ernest. La zone d’exploitation étant située à quatre kilomètres du village, le long du cours d’eau Bouin, et s’étend sur une distance de près d’un kilomètre.
Le village détermine l’espace à exploiter et chacun des exploitants paie tous les jeudis la somme de mille francs comme droits, selon l’exploitant Bamba Hamed, trouvé sur le site de Kogbèlo. "Quand un ‘clando’(c’est ainsi que l’on appelle un exploitant clandestin), trouve des pépites d’or, il les vend sur place à des acheteurs qu’on appelle les "businesseurs"’; le gramme d’or est alors acheté à 20 000FCFA, et sur lesquels mille francs reviennent au village", a-t-il expliqué.
"Les hommes creusent le sol à l’aide de pioches et de pelles et dès qu’ils trouvent du gravier, les femmes avec des calebasses lavent le gravier. Les plus nantis utilisent des motopompes pour évacuer l’eau des fosses creusées, ce qui rend le travail plus facile", affirme Bamba Hamed.
Aux dires du chef du village de Kogbèlo, le patriache Diomandé Vemo, son village n’abandonnera pas l’agriculture au profit de cette nouvelle activité mais salue son arrivée qui leur est profitable.
Pour le président des cadres du canton Famoci, zone de forte exploitation artisanale de l’or, Diomandé Idrissa, il faut organiser cette activité anarchique; l’administration préfectorale doit s’impliquer ainsi que le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie", a-t-il suggéré. Il en va de même dans d'autres localités, réputés regorgeant d'or, dans la région du Bafing.
dm/en/kam/nf
"Nous sommes à Kogbèlo depuis deux mois pour chercher de l’or; nous en avons trouvé, mais pas assez", a affirmé un exploitant burkinabé, Kaboré Ernest. La zone d’exploitation étant située à quatre kilomètres du village, le long du cours d’eau Bouin, et s’étend sur une distance de près d’un kilomètre.
Le village détermine l’espace à exploiter et chacun des exploitants paie tous les jeudis la somme de mille francs comme droits, selon l’exploitant Bamba Hamed, trouvé sur le site de Kogbèlo. "Quand un ‘clando’(c’est ainsi que l’on appelle un exploitant clandestin), trouve des pépites d’or, il les vend sur place à des acheteurs qu’on appelle les "businesseurs"’; le gramme d’or est alors acheté à 20 000FCFA, et sur lesquels mille francs reviennent au village", a-t-il expliqué.
"Les hommes creusent le sol à l’aide de pioches et de pelles et dès qu’ils trouvent du gravier, les femmes avec des calebasses lavent le gravier. Les plus nantis utilisent des motopompes pour évacuer l’eau des fosses creusées, ce qui rend le travail plus facile", affirme Bamba Hamed.
Aux dires du chef du village de Kogbèlo, le patriache Diomandé Vemo, son village n’abandonnera pas l’agriculture au profit de cette nouvelle activité mais salue son arrivée qui leur est profitable.
Pour le président des cadres du canton Famoci, zone de forte exploitation artisanale de l’or, Diomandé Idrissa, il faut organiser cette activité anarchique; l’administration préfectorale doit s’impliquer ainsi que le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie", a-t-il suggéré. Il en va de même dans d'autres localités, réputés regorgeant d'or, dans la région du Bafing.
dm/en/kam/nf