Yamoussoukro – Le comptable au Lycée mixte 1 de Yamoussoukro, Djézou N’guessan Mathieu a été mis aux arrêts par le commissariat du 1er arrondissement de police de Yamoussoukro pour « fraudes graves » dans l’exercice de son emploi, a appris l’AIP mercredi de source policière.
Selon le capitaine Adon en charge du dossier, Djézou qui a fait confectionner un cachet au nom de la direction du Lycée mixte 1, signait et délivrait de fausses cartes d’identité scolaires à de jeunes gens non élèves, leur attribuant l’identité, les matricules d’élèves boursiers dudit lycée dont ils perçoivent la bourse scolaire à la paierie du trésor de Yamoussoukro, bourses dont ils reçoivent une part que leur remet leur « employeur » Djézou.
En fonction depuis 2000 au Lycée mixte 1, il établissait la liste d’élèves boursiers n’ayant pas encore touché leurs bourses et qui sont partis de l’établissement soit pour avoir obtenu le baccalauréat et orientés à l’université ou dans de grandes écoles hors de Yamoussoukro, soit même pour avoir été orientés dans d’autres établissements de la ville.
Les bourses de 2009 à 2012 sont en train d’être payées tous les mercredis à la paierie du trésor de Yamoussoukro alors que la plupart des bénéficiaires ne sont plus dans la ville, ce qui a favorisé et facilité les opérations de l’indélicat comptable.
Chaque fois que ces élèves venaient à lui pour information sur l’état de leurs bourses, il leur payait le transport en toute générosité et leur demandait de patienter.
Certains qui n’en pouvaient plus sont allés à la paierie pour s’informer de la situation de leurs bourses entendront dire qu’ils sont déjà passés à la caisse et ne savaient plus à quel saint se vouer.
Djézou N’guessan Mathieu a été mis aux arrêts, dans la nuit du 26 mars par des éléments du commissaire Yao Kouassi du 1er arrondissement. En plus de cette situation intrigante pour les agents de la paierie et qui cherchaient à comprendre ce qui se passe, le pot-aux-roses a été découvert le 20 mars quand un des jeunes complices du comptable est allé se faire payer à la paierie du trésor où la caissière, le trouvant suspect, l’a harcelé de questions.
Lui qui a présenté une carte d’identité scolaire portant le nom de Kouamé Kouassi Olivier en classe de Seconde C va s’embrouiller pour dire qu’il se nomme Kouamé Kouassi Romaric, son vrai prénom qu’il donne inconsciemment, etc. Mais Romaric qui a tempêté au guichet essuiera le refus de la caissière de le payer avant de s’en aller. Elle avise alors son supérieur hiérarchique de cette autre situation. Il a saisi la police, permettant l’interpellation du sieur Djézou qui n’a pas encore livré le nombre exact d’élèves qu’il a ainsi grugés.
Onze des victimes de Djézou informés de son arrestation sont passés au commissariat pour porter une plainte contre lu ainsi que le trésor et le proviseur du Lycée mixte 1.
Le préjudice l’élèverait à quelques 800.000 FCFA concernant les seules 11 victimes connues pour le moment. Car on estime qu’il doit y en avoir plus, l’indélicat comptable opérant depuis au moins 2008, lui qui exerce depuis l’an 2000 dans ce Lycée. Il est gardé à vue au commissariat du 1er arrondissement d’où il sera transféré, vendredi, devant le juge à Toumodi pour répondre de ses actes.
Selon le capitaine Adon en charge du dossier, Djézou qui a fait confectionner un cachet au nom de la direction du Lycée mixte 1, signait et délivrait de fausses cartes d’identité scolaires à de jeunes gens non élèves, leur attribuant l’identité, les matricules d’élèves boursiers dudit lycée dont ils perçoivent la bourse scolaire à la paierie du trésor de Yamoussoukro, bourses dont ils reçoivent une part que leur remet leur « employeur » Djézou.
En fonction depuis 2000 au Lycée mixte 1, il établissait la liste d’élèves boursiers n’ayant pas encore touché leurs bourses et qui sont partis de l’établissement soit pour avoir obtenu le baccalauréat et orientés à l’université ou dans de grandes écoles hors de Yamoussoukro, soit même pour avoir été orientés dans d’autres établissements de la ville.
Les bourses de 2009 à 2012 sont en train d’être payées tous les mercredis à la paierie du trésor de Yamoussoukro alors que la plupart des bénéficiaires ne sont plus dans la ville, ce qui a favorisé et facilité les opérations de l’indélicat comptable.
Chaque fois que ces élèves venaient à lui pour information sur l’état de leurs bourses, il leur payait le transport en toute générosité et leur demandait de patienter.
Certains qui n’en pouvaient plus sont allés à la paierie pour s’informer de la situation de leurs bourses entendront dire qu’ils sont déjà passés à la caisse et ne savaient plus à quel saint se vouer.
Djézou N’guessan Mathieu a été mis aux arrêts, dans la nuit du 26 mars par des éléments du commissaire Yao Kouassi du 1er arrondissement. En plus de cette situation intrigante pour les agents de la paierie et qui cherchaient à comprendre ce qui se passe, le pot-aux-roses a été découvert le 20 mars quand un des jeunes complices du comptable est allé se faire payer à la paierie du trésor où la caissière, le trouvant suspect, l’a harcelé de questions.
Lui qui a présenté une carte d’identité scolaire portant le nom de Kouamé Kouassi Olivier en classe de Seconde C va s’embrouiller pour dire qu’il se nomme Kouamé Kouassi Romaric, son vrai prénom qu’il donne inconsciemment, etc. Mais Romaric qui a tempêté au guichet essuiera le refus de la caissière de le payer avant de s’en aller. Elle avise alors son supérieur hiérarchique de cette autre situation. Il a saisi la police, permettant l’interpellation du sieur Djézou qui n’a pas encore livré le nombre exact d’élèves qu’il a ainsi grugés.
Onze des victimes de Djézou informés de son arrestation sont passés au commissariat pour porter une plainte contre lu ainsi que le trésor et le proviseur du Lycée mixte 1.
Le préjudice l’élèverait à quelques 800.000 FCFA concernant les seules 11 victimes connues pour le moment. Car on estime qu’il doit y en avoir plus, l’indélicat comptable opérant depuis au moins 2008, lui qui exerce depuis l’an 2000 dans ce Lycée. Il est gardé à vue au commissariat du 1er arrondissement d’où il sera transféré, vendredi, devant le juge à Toumodi pour répondre de ses actes.