Bouaflé – Un groupe d’enseignants des établissements privés de Bouaflé ont souhaité vendredi, lors d’une rencontre avec la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, afin qu’elle pèse de tout son poids dans l’application de la convention interprofessionnelle régissant leur corporation.
"Au sein du privé, nous constatons que la convention qui régit les établissements privés n’est pas véritablement appliquée et nous attendons que notre ministre agisse sur les fondateurs de ces établissements, afin que nos conditions de vie puissent changer et être améliorées", s’est adressé N’Guessan Sylvain, porte- parole du groupe, à la ministre Kandia Camara.
N’Guessan Sylvain a regretté cette situation qui pousse la population à considérer les enseignants du privé comme des nécessiteux alors qu’ils œuvrent pour le fonctionnement de l’école ivoirienne.
"Nous sommes conscients de notre tâche qui est de transmettre la connaissance aux élèves pour faire d’eux des citoyens accomplis de demain", a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a rappelé les efforts fournis par l’Etat pour réduire sa dette vis-à-vis du secteur privé. Ces efforts, selon elle, se traduisent par un chronogramme établi par le ministère auprès du premier ministre chargé de l’Economie et des Finances pour payer les fondateurs, à condition que ceux-ci s’acquittent de leur dette vis-à-vis des enseignants.
"Chaque fois que l’Etat paye un peu, il faut que les fondateurs également règlent leurs problèmes avec les enseignants, car sans enseignant, il n’y pas d’enseignement", a-t-elle souligné, précisant que la discussion avec les fondateurs se poursuit.
Elle a exhorté les enseignants à continuer de travailler, afin d’améliorer le système éducatif et les résultats scolaires pour que les enfants formés soient plus tard les agents de la Côte d’Ivoire émergente.
"Notre système éducatif a beaucoup souffert ; tout le monde connait le niveau faible de nos enfants ; tout cela est dû en partie aux arrêts de travail et de cours. Sans cours, il n’y a pas d’apprentissage et sans apprentissage, les résultats sont ce que nous savons. Ce n’est pas honorable pour nous, notre profession et la Côte d’Ivoire", a-t-elle fait savoir.
La ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique était dans le département de Bouaflé, en vue de présider la cérémonie d’ouverture officielle de l’école primaire publique de Koupéla-Tenkodogo, rappelle-t-on.
(AIP)
Zaar/kp
"Au sein du privé, nous constatons que la convention qui régit les établissements privés n’est pas véritablement appliquée et nous attendons que notre ministre agisse sur les fondateurs de ces établissements, afin que nos conditions de vie puissent changer et être améliorées", s’est adressé N’Guessan Sylvain, porte- parole du groupe, à la ministre Kandia Camara.
N’Guessan Sylvain a regretté cette situation qui pousse la population à considérer les enseignants du privé comme des nécessiteux alors qu’ils œuvrent pour le fonctionnement de l’école ivoirienne.
"Nous sommes conscients de notre tâche qui est de transmettre la connaissance aux élèves pour faire d’eux des citoyens accomplis de demain", a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a rappelé les efforts fournis par l’Etat pour réduire sa dette vis-à-vis du secteur privé. Ces efforts, selon elle, se traduisent par un chronogramme établi par le ministère auprès du premier ministre chargé de l’Economie et des Finances pour payer les fondateurs, à condition que ceux-ci s’acquittent de leur dette vis-à-vis des enseignants.
"Chaque fois que l’Etat paye un peu, il faut que les fondateurs également règlent leurs problèmes avec les enseignants, car sans enseignant, il n’y pas d’enseignement", a-t-elle souligné, précisant que la discussion avec les fondateurs se poursuit.
Elle a exhorté les enseignants à continuer de travailler, afin d’améliorer le système éducatif et les résultats scolaires pour que les enfants formés soient plus tard les agents de la Côte d’Ivoire émergente.
"Notre système éducatif a beaucoup souffert ; tout le monde connait le niveau faible de nos enfants ; tout cela est dû en partie aux arrêts de travail et de cours. Sans cours, il n’y a pas d’apprentissage et sans apprentissage, les résultats sont ce que nous savons. Ce n’est pas honorable pour nous, notre profession et la Côte d’Ivoire", a-t-elle fait savoir.
La ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique était dans le département de Bouaflé, en vue de présider la cérémonie d’ouverture officielle de l’école primaire publique de Koupéla-Tenkodogo, rappelle-t-on.
(AIP)
Zaar/kp