Depuis l’arrestation du Président Charles Blé Goudé, le Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples (COJEP) est secoué par une crise idéologique sans précédent. Les prodromes de cette crise sont apparus dès que le camarade Joël Poté a pris la tête du comité de crise. Ce qui apparaissait jusque là comme un tâtonnement pouvant être mis sur le compte de l’inexpérience s’est vite révélé comme étant une volonté construite de soumettre notre mouvement et d’accréditer la thèse du deal que le pouvoir et les adversaires politiques du Président Charles Blé Goudé faisaient circuler. Cette crise, la plus grave de l’histoire du COJEP, a connu son point culminant le 16 Février dernier, avec une conférence de presse, décidée de façon unilatérale et animée par le camarade Blé Sépé Marc, sur instruction du camarade Joël Poté, demandant aux militants du COJEP de se désolidariser du meeting de la JFPI dont l’objectif unique était de demander la libération du Président Laurent Gbagbo.
Face à cette situation inacceptable et inadmissible, face au deal dans lequel le camarade Joël Poté voulait engager notre mouvement et son leader, les militants ont fait bloc. Le doute et les interrogations des premières heures ont rapidement fait place à un refus catégorique de cette aliénation, de ce reniement politique.
Ainsi, la conférence des coordinateurs, dans une déclaration en date du 24 Février 2013, a condamné « les agissements et les méthodes des camarades Joël Poté et de Blé Sépé » avant d’exiger « …la convocation des membres statutaires du COJEP à une Assemblée Générale Extraordinaire le Mercredi 27 Février 2013, afin de repréciser et d’expliquer la vision et la ligne politique du COJEP telles que voulues par son Président-fondateur Charles Blé Goudé et consignées dans ses textes fondateurs. »
Face au refus du camarade Joël Poté de donner une suite favorable à cette requête légitime et conforme aux statuts et règlement intérieur du mouvement, la conférence des coordinateurs a saisi le camarade YOBO Innocent, Président du dernier congrès, et exigé de lui « …la convocation des membres statutaires du COJEP à une Assemblée Générale Extraordinaire au plus tard le Dimanche 10 Mars 2013 ; délais au-delà duquel, la conférence, en relation avec les militants décidera des mesures à prendre pour la survie du COJEP. »
Le camarade YOBO Innocent, avec l’accord des différentes parties, a alors convoqué une rencontre entre les coordinateurs et le camarade Joël Poté le 17 Mars 2013 de 15H à 20H. Vu les faits graves dont le camarade Joël Poté s’est rendu coupable et n’ayant pas été capable d’apporter des preuves contraires suffisantes, les coordinateurs, dans leur grande majorité, lui ont demandé de démissionner purement et simplement de la tête de comité de crise. Dans cette optique, mais, pour donner une voie de sortie honorable au camarade et soucieux de la préservation de l’unité et de la cohésion du groupe, l’assemblée a bien voulu accorder un délai exceptionnel de deux semaines (du 17 Mars au 31 Mars 2013) au camarade Président du Congrès pour poursuivre ses consultations.
Au terme desdites consultations, pour démontrer encore une fois que personne n’en veut à la personne de Joël Poté (seule sa gestion est décriée), une prolongation d’une semaine, allant du 31 Mars au 06 Avril 2013, a été admise à la demande du camarade YOBO Innocent.
Malgré les efforts consentis par amener le camarade Joël Poté à la raison, à la lucidité et au réalisme, il a préféré garder sa légendaire attitude de défiance. Car il pense avoir raison sur tout et de tous ! Il pense qu’il peut se permettre tout contre tous, tant que le Président Charles Blé Goudé sera détenu au secret et que dans ces conditions le COJEP n’aura pas d’autre choix que de faire avec. Il se dit indéboulonnable, inamovible ! Il soutient d’ailleurs, à tort, que seul un congrès peut démettre le responsable de comité de crise qu’il est. Il pense naïvement que cette qualité lui donne de facto la légitimité de l’instance suprême de notre organisation. Et pourtant, nous savons bien que sa culture politique peut lui permettre de comprendre qu’aucun président de comité de crise ne peut prétendre tirer une quelconque légitimité d’un congrès qui n’a reconduit qu’une et une seule personne : le Président Charles Blé Goudé. Même en prison il demeure l’unique vrai patron du mouvement. Et nous lui faisons entièrement confiance ! Tant qu’il n’a pas failli, il sera à la barre jusqu’au prochain congrès.
C’est pourquoi, nous, membres des anciens bureaux exécutifs nationaux, membres des différents comités qui se sont succédés depuis la crise post électorale y compris le comité de crise actuel, membres du Directoire du dernier congrès, responsables des structures spécialisées (UJCOJEP, UFEMCOJEP, CE-COJEP) et membres de la conférence des coordinateurs demandons unanimement et solidairement au camarade Joël Poté de démissionner de lui-même afin de préserver l’image du COJEP et de se donner des chances de rebondir politiquement , s’il envisage vraiment faire la marche avec nous. Camarade Poté, il n’est pas encore trop tard ! Tu as là une occasion ultime pour poser un acte historique compensateur et salvateur pour toi, pour le COJEP et pour tous ! Tu n’auras aucune gloire que cette crise née par ton fait s’achève sans ta contribution personnelle. Ton entêtement, en l’absence du leader du mouvement, ne te sera pas politiquement bénéfique. La démission en pareille situation est l’unique porte de sortie honorable qui s’offre à toi ! En politique, on peut « mourir et ressusciter » quand on sait s’humilier au nom de l’intérêt général. Choisir est une épreuve ! Que le Tout Puisant t’éclaire et te guide dans ton choix !
Fait à Abidjan, le 04 Avril 2013
LES MEMBRES DES ANCIENS BUREAUX EXECUTIFS NATIONAUX
LE COMITE DE REMOBILISATION ET DE REDYNAMISATION
POUR LES MEMBRES DU COMITE DE CRISE ACTUEL : GNAPI Alain
POUR LE DIRECTOIRE DU CONGRES : COULIBALY Sita
POUR LE BEN DE L’UJCOJEP : GNAMAKA Dogbo Eric
POUR LE BEN DE L’UFEMCOJEP : Mme GBIZIE Antoinette
POUR LE BEN DE LA CE-COJEP : Emmanuel K. KAYEDOGO
Face à cette situation inacceptable et inadmissible, face au deal dans lequel le camarade Joël Poté voulait engager notre mouvement et son leader, les militants ont fait bloc. Le doute et les interrogations des premières heures ont rapidement fait place à un refus catégorique de cette aliénation, de ce reniement politique.
Ainsi, la conférence des coordinateurs, dans une déclaration en date du 24 Février 2013, a condamné « les agissements et les méthodes des camarades Joël Poté et de Blé Sépé » avant d’exiger « …la convocation des membres statutaires du COJEP à une Assemblée Générale Extraordinaire le Mercredi 27 Février 2013, afin de repréciser et d’expliquer la vision et la ligne politique du COJEP telles que voulues par son Président-fondateur Charles Blé Goudé et consignées dans ses textes fondateurs. »
Face au refus du camarade Joël Poté de donner une suite favorable à cette requête légitime et conforme aux statuts et règlement intérieur du mouvement, la conférence des coordinateurs a saisi le camarade YOBO Innocent, Président du dernier congrès, et exigé de lui « …la convocation des membres statutaires du COJEP à une Assemblée Générale Extraordinaire au plus tard le Dimanche 10 Mars 2013 ; délais au-delà duquel, la conférence, en relation avec les militants décidera des mesures à prendre pour la survie du COJEP. »
Le camarade YOBO Innocent, avec l’accord des différentes parties, a alors convoqué une rencontre entre les coordinateurs et le camarade Joël Poté le 17 Mars 2013 de 15H à 20H. Vu les faits graves dont le camarade Joël Poté s’est rendu coupable et n’ayant pas été capable d’apporter des preuves contraires suffisantes, les coordinateurs, dans leur grande majorité, lui ont demandé de démissionner purement et simplement de la tête de comité de crise. Dans cette optique, mais, pour donner une voie de sortie honorable au camarade et soucieux de la préservation de l’unité et de la cohésion du groupe, l’assemblée a bien voulu accorder un délai exceptionnel de deux semaines (du 17 Mars au 31 Mars 2013) au camarade Président du Congrès pour poursuivre ses consultations.
Au terme desdites consultations, pour démontrer encore une fois que personne n’en veut à la personne de Joël Poté (seule sa gestion est décriée), une prolongation d’une semaine, allant du 31 Mars au 06 Avril 2013, a été admise à la demande du camarade YOBO Innocent.
Malgré les efforts consentis par amener le camarade Joël Poté à la raison, à la lucidité et au réalisme, il a préféré garder sa légendaire attitude de défiance. Car il pense avoir raison sur tout et de tous ! Il pense qu’il peut se permettre tout contre tous, tant que le Président Charles Blé Goudé sera détenu au secret et que dans ces conditions le COJEP n’aura pas d’autre choix que de faire avec. Il se dit indéboulonnable, inamovible ! Il soutient d’ailleurs, à tort, que seul un congrès peut démettre le responsable de comité de crise qu’il est. Il pense naïvement que cette qualité lui donne de facto la légitimité de l’instance suprême de notre organisation. Et pourtant, nous savons bien que sa culture politique peut lui permettre de comprendre qu’aucun président de comité de crise ne peut prétendre tirer une quelconque légitimité d’un congrès qui n’a reconduit qu’une et une seule personne : le Président Charles Blé Goudé. Même en prison il demeure l’unique vrai patron du mouvement. Et nous lui faisons entièrement confiance ! Tant qu’il n’a pas failli, il sera à la barre jusqu’au prochain congrès.
C’est pourquoi, nous, membres des anciens bureaux exécutifs nationaux, membres des différents comités qui se sont succédés depuis la crise post électorale y compris le comité de crise actuel, membres du Directoire du dernier congrès, responsables des structures spécialisées (UJCOJEP, UFEMCOJEP, CE-COJEP) et membres de la conférence des coordinateurs demandons unanimement et solidairement au camarade Joël Poté de démissionner de lui-même afin de préserver l’image du COJEP et de se donner des chances de rebondir politiquement , s’il envisage vraiment faire la marche avec nous. Camarade Poté, il n’est pas encore trop tard ! Tu as là une occasion ultime pour poser un acte historique compensateur et salvateur pour toi, pour le COJEP et pour tous ! Tu n’auras aucune gloire que cette crise née par ton fait s’achève sans ta contribution personnelle. Ton entêtement, en l’absence du leader du mouvement, ne te sera pas politiquement bénéfique. La démission en pareille situation est l’unique porte de sortie honorable qui s’offre à toi ! En politique, on peut « mourir et ressusciter » quand on sait s’humilier au nom de l’intérêt général. Choisir est une épreuve ! Que le Tout Puisant t’éclaire et te guide dans ton choix !
Fait à Abidjan, le 04 Avril 2013
LES MEMBRES DES ANCIENS BUREAUX EXECUTIFS NATIONAUX
LE COMITE DE REMOBILISATION ET DE REDYNAMISATION
POUR LES MEMBRES DU COMITE DE CRISE ACTUEL : GNAPI Alain
POUR LE DIRECTOIRE DU CONGRES : COULIBALY Sita
POUR LE BEN DE L’UJCOJEP : GNAMAKA Dogbo Eric
POUR LE BEN DE L’UFEMCOJEP : Mme GBIZIE Antoinette
POUR LE BEN DE LA CE-COJEP : Emmanuel K. KAYEDOGO