Roselin Bly est, depuis dimanche, président du Comité exécutif de crise (Cec), la nouvelle instance dirigeante du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep). Il succède ainsi à Joël Poté, président intérimaire du mouvement politique. Ces mesures ont été arrêtées au cours de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue au Baron de Yopougon. Au sortir de ce conclave, les membres du Cojep ont décidé de renforcer les structures de leur organisation pour faire face aux nouveaux défis qui les attendent.
Le Comité exécutif de crise comprend un directoire avec un présidium et un porte-parolat. L’assemblée générale a également décidé de la création d’un Conseil politique ayant pour mission l’évaluation de l’action du Cec, et aussi d’un Conseil consultatif et de discipline composé des anciens responsables et membres fondateurs de ce mouvement politique, qui veillera au respect de la discipline au sein de cette organisation. Aux différents coordinateurs, le conclave a confié un rôle exceptionnel d’éveil, de veille et de vigilance.
Les membres du Cojep ont décrié la gestion et le leadership de Joël Poté, l’ex-numéro 1, en avançant qu’il a purement et simplement échoué dans sa mission. «Le camarade Joël Poté a plongé, par sa gestion scandaleuse, le Cojep dans une léthargie avec un fonctionnement décrié de tous… Le mouvement de masse a été réduit et transformé en un mouvement bureaucratique dont les activités ne se réduisaient qu’à des rencontres avec des personnalités», indiquent les résolutions de l’assemblée générale extraordinaire. Joël Poté a été accusé de haute trahison. «Nous ne reconnaissons plus Joël Poté comme président du comité de crise. Appelons, en conséquence, tous les coordinateurs, tous les responsables de base et tous les militants à se désolidariser de Joël Poté», mentionne le document.
Joël Poté a été porté à la tête de la direction intérimaire à la suite de l’arrestation de Charles Blé Goudé. A la faveur du meeting organisé par la Jeunesse du Front populaire ivoirien, le 16 février dernier, il a fait une sortie qui a défrayé la chronique quand, en compagnie de Blé Sépé, il a demandé aux militants et sympathisants du mouvement politique de s’abstenir de répondre à l’appel de la Jfpi, si la manifestation n’était pas autorisée. Cette prise de position a suscité une vive polémique au sein du mouvement. Eric Dogbo, président de l’Union de la Jeunesse du Cojep, a pris le contrepied de cette décision en appelant les jeunes du mouvement à soutenir la Jfpi. Cette divergence s’est accentuée et a conduit à la situation actuelle.
Roselin Bly n’est pas un nouveau venu dans la maison. Il a été membre des différents bureaux qui se sont succédé. Il est membre-fondateur du Cojep.
César Ebrokié
Le Comité exécutif de crise comprend un directoire avec un présidium et un porte-parolat. L’assemblée générale a également décidé de la création d’un Conseil politique ayant pour mission l’évaluation de l’action du Cec, et aussi d’un Conseil consultatif et de discipline composé des anciens responsables et membres fondateurs de ce mouvement politique, qui veillera au respect de la discipline au sein de cette organisation. Aux différents coordinateurs, le conclave a confié un rôle exceptionnel d’éveil, de veille et de vigilance.
Les membres du Cojep ont décrié la gestion et le leadership de Joël Poté, l’ex-numéro 1, en avançant qu’il a purement et simplement échoué dans sa mission. «Le camarade Joël Poté a plongé, par sa gestion scandaleuse, le Cojep dans une léthargie avec un fonctionnement décrié de tous… Le mouvement de masse a été réduit et transformé en un mouvement bureaucratique dont les activités ne se réduisaient qu’à des rencontres avec des personnalités», indiquent les résolutions de l’assemblée générale extraordinaire. Joël Poté a été accusé de haute trahison. «Nous ne reconnaissons plus Joël Poté comme président du comité de crise. Appelons, en conséquence, tous les coordinateurs, tous les responsables de base et tous les militants à se désolidariser de Joël Poté», mentionne le document.
Joël Poté a été porté à la tête de la direction intérimaire à la suite de l’arrestation de Charles Blé Goudé. A la faveur du meeting organisé par la Jeunesse du Front populaire ivoirien, le 16 février dernier, il a fait une sortie qui a défrayé la chronique quand, en compagnie de Blé Sépé, il a demandé aux militants et sympathisants du mouvement politique de s’abstenir de répondre à l’appel de la Jfpi, si la manifestation n’était pas autorisée. Cette prise de position a suscité une vive polémique au sein du mouvement. Eric Dogbo, président de l’Union de la Jeunesse du Cojep, a pris le contrepied de cette décision en appelant les jeunes du mouvement à soutenir la Jfpi. Cette divergence s’est accentuée et a conduit à la situation actuelle.
Roselin Bly n’est pas un nouveau venu dans la maison. Il a été membre des différents bureaux qui se sont succédé. Il est membre-fondateur du Cojep.
César Ebrokié