La grève de l’Intersyndicale de l’Education Formation (Isef) est diversement suivie. En effet, hier, les cours se sont normalement déroulés au groupe scolaire hôpital Selmer de Port-Bouët. Dans cet établissement scolaire primaire de trois écoles, le mot d’ordre de grève lancé par l’Intersyndicale de l’Education Formation et le Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leur Droit (MIDD), n’a pas été suivi. Ce sont donc des instituteurs en pleine séance de travail que notre équipe de reportage a trouvé sur les lieux, aux environs de 10h. « Tous mes enseignants sont présents. Les cours se déroulent normalement », nous indique la directrice de l’EPP Selmer hôpital C, qui a voulu garder l’anonymat. Toute chose que nous constatons nous-mêmes. M. Bouagba Vincent, instituteur stagiaire qui supplée la directrice en tenant la classe de CE2, explique n’avoir reçu aucune circulaire annonçant une grève. « Ici, nous ne nous sentons pas concerné par le mouvement de grève », nous indique-t-il. Son collègue qui s’occupe de la classe de CM2 abonde dans le même sens et va même plus loin. « Nous ne sommes pas partisans de la loi du tout ou rien. Si le gouvernement n’avait rien fait pour satisfaire nos revendications, on pouvait comprendre. Mais, le gouvernement a donné quelque chose et il a promis payer le reste. La grève n’est pas opportune pour nous », explique celui-ci. Tenant respectivement les classes de CE1 et CM2, MM. Bamba Youssouf et Sanogo, à l’EPP Selmer hôpital B, estiment également que cette grève de l’ISEF ne se justifie pas, eu égard au respect des engagements par le gouvernement. Bien que se disant membre de l’ISEF, l’institutrice de la classe de CP2 qui a voulu également garder l’anonymat, toujours à l’EPP Selmer, nous confie être présente à son poste « car chacun mène la grève à sa manière ».
Au lycée moderne de Port-Bouët, la situation paraissait confuse à notre passage. Un groupe d’élèves, en classe de terminale A2 et rencontré à l’entrée du lycée nous informe avoir suivi les cours jusqu’à 10 h. « Ce matin, nous avons fait les cours de Mathématiques et d’Histoire-Géographie. Nous avions également cours de philosophie, mais le professeur n’est pas venu », nous explique l’élève Agbogbo Comlan Daniel. Les cours, indique-t-il, se sont arrêtés à partir de 10 h pour les élèves du second cycle. Quant aux élèves du premier cycle, ils n’ont pas eu de cours, révèle notre interlocuteur. Un groupe de conseillers en orientation, trouvé au sein de l’établissement, explique que les cours ont eu lieu normalement jusqu’à ce que les responsables de l’ISEF viennent tenir une réunion avec les syndiqués. « Après les informations qu’ils nous ont donnés, ils ont demandé l’arrêt du travail. Ce, jusqu’au 19 avril prochain », indiquent-ils. Même son de cloche à l’IEP Cocody Est 4 et au groupe scolaire Cocody Sogefiha. Les écoliers qui ont effectué le déplacement ont constaté l’absence des leurs maîtres et celle des directeurs. Par ailleurs à Alépé, selon certaines sources, les cours se sont déroulés normalement jusqu’à 10h avant de connaître des perturbations. Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour cette première journée, le mot d’ordre lancé par l’Intersyndicale de l’Education-Formation et le MIDD a connu des fortunes diverses sur le terrain. Ces deux structures observent cet arrêt de travail pour protester contre les ponctions salariales faites par le gouvernement lors de leur dernière grève.
Dao Maïmouna
Au lycée moderne de Port-Bouët, la situation paraissait confuse à notre passage. Un groupe d’élèves, en classe de terminale A2 et rencontré à l’entrée du lycée nous informe avoir suivi les cours jusqu’à 10 h. « Ce matin, nous avons fait les cours de Mathématiques et d’Histoire-Géographie. Nous avions également cours de philosophie, mais le professeur n’est pas venu », nous explique l’élève Agbogbo Comlan Daniel. Les cours, indique-t-il, se sont arrêtés à partir de 10 h pour les élèves du second cycle. Quant aux élèves du premier cycle, ils n’ont pas eu de cours, révèle notre interlocuteur. Un groupe de conseillers en orientation, trouvé au sein de l’établissement, explique que les cours ont eu lieu normalement jusqu’à ce que les responsables de l’ISEF viennent tenir une réunion avec les syndiqués. « Après les informations qu’ils nous ont donnés, ils ont demandé l’arrêt du travail. Ce, jusqu’au 19 avril prochain », indiquent-ils. Même son de cloche à l’IEP Cocody Est 4 et au groupe scolaire Cocody Sogefiha. Les écoliers qui ont effectué le déplacement ont constaté l’absence des leurs maîtres et celle des directeurs. Par ailleurs à Alépé, selon certaines sources, les cours se sont déroulés normalement jusqu’à 10h avant de connaître des perturbations. Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour cette première journée, le mot d’ordre lancé par l’Intersyndicale de l’Education-Formation et le MIDD a connu des fortunes diverses sur le terrain. Ces deux structures observent cet arrêt de travail pour protester contre les ponctions salariales faites par le gouvernement lors de leur dernière grève.
Dao Maïmouna